9 points pour optimiser son SEO sur WordPress

La concurrence sur le web est de plus en plus importante et tirer le meilleur parti de son site WordPress est nécessaire pour capter le trafic. Pour optimiser votre site on va parler vitesse de chargement, optimisation des images, balises stratégiques et plugins car chaque élément compte. Voici 9 points pour commencer l'optimisation de votre site WordPress, étape par étape, et lui donner toutes les chances de briller sur internet en évitant les erreurs.

Le thème est la colonne vertébrale de votre site : il conditionne le code HTML, le poids des fichiers CSS et JavaScript et la sémantique de vos pages. Pour optimiser votre SEO sur WordPress, privilégiez un thème léger, proprement codé et responsive. Voici les points de vigilance lors du choix du thème WordPress :

• Code sémantique : Vérifiez qu’il n’y ait qu'un seul H1 par template, une hiérarchie claire des titres (H2, H3, etc.), des balises header, footer et des attributs ARIA de navigation.
• Poids du thème : idéalement le thème doit être en dessous de 100 Ko, CSS et JS de base contenus, possibilité de désactiver modules et scripts non utilisés

• Compatible avec l’éditeur : Qu’il propose un système de styles globaux via le fichier theme.json et soit compatible avec votre éditeur WordPress (Gutenberg, Elementor, etc).

• Responsive : Grilles fluides, breakpoints pertinents, composants tactiles accessibles (menus, accordéons) et éléments cliquables suffisamment espacés.

• Accessibilité : Vérifiez que les contrastes sont conformes WCAG, propose des formulaires balisés, une navigation clavier. Un thème accessible convertit mieux et renforce la compréhension par les moteurs de recherche.

• Qualité et maintenance : Assurez-vous que le thème est régulièrement mis à jour et qu’il a une documentation claire et code validé (PHPCS, normes WP).

• Vérifications avant achat : Testez la démo (DOM raisonnable, HTML valide), analysez le nombre de requêtes et la taille des assets, et l’absence de fonctionnalités "gadget" difficiles à désactiver.

Pour optimiser votre SEO sur le CMS WordPress sans toucher au code, installez un plugin SEO qui centralise les réglages et automatise certaines tâches. Des extensions comme SEOKEY, Yoast SEO, Rank Math ou le plugin SEOPress vous permettront de :

• Générer un sitemap XML propre et le soumettre automatiquement à Google dans la Search Console pour accélérer la découverte des articles.

• Contrôler l’indexation en appliquant noindex aux archives inutiles (recherche, auteurs vides) et gérez les balises canoniques pour éviter les doublons.

• Rediriger les pages d’attachement vers l’image ou le contenu parent afin de concentrer le budget de crawl.

• Corriger rapidement les erreurs 404 et les changements d’URL, avec journalisation pour garder l’historique.

• Activer les schémas de données structurées adaptés (Article, FAQ, Product…) pour enrichir l’affichage en résultats de recherche.

• Obtenir des recommandations pour améliorer votre SEO.

Une URL claire, courte et stable guide l’utilisateur, simplifie le crawl de Google et envoie de meilleurs signaux : c’est un levier direct pour d'optimisation WordPress.

• Dans WordPress, activer l’option "Titre de la publication" afin d’obtenir des permaliens courts et descriptifs pour vos articles.

• Rédiger des slugs en minuscules, avec des tirets, sans accents ni mots vides (de, la, et, sa, ce, etc).

• URL courtes de 1 à 4 mots-clés pertinents.

• Stabiliser la forme des adresses : Avec ou sans www, toujours en https, cohérence des barres finales).

• Limiter la profondeur des pages.

• Redirection systématique des liens 301, erreurs 404 et mise à jour des liens internes de vos contenus.

• International : Normalisation du format (/fr/, /en/) et conservation de la même structure entre les différentes langues.

La méthode est simple : définissez des pages piliers qui introduisent un sujet central (niveau 1), rattachez-leur des pages enfants (niveaux 2-3) qui développent des sous-thèmes, et reliez l’ensemble par des liens internes cohérents. Un bon silo ne dépasse pas deux ou trois niveaux de profondeur car au-delà l’autorité du site se dilue et le crawl se dégrade. Il doit contenir des liens internes verticaux entre la page web pilier et ses enfants, ainsi que des liens internes horizontaux entre pages de même niveau. Évitez au maximum les contenus orphelins ou les tags dispersés qui diluent la structure.

Le snippet affiché dans les résultats de recherche détermine si l’internaute clique ou non en fonction de son niveau de persuasion. Une balise title et une meta description bien rédigés font la différence.

• Title : 50 à 60 caractères, mot-clé principal en tête, ajout de la marque à la fin.
• Différenciation Title et H1 : le Title capte le clic, le H1 précise l’angle de la page. Utilisez des variantes sémantiques complémentaires pour optimiser le champ lexical pour le référencement naturel.

• Meta description : Entre 140 et 160 caractères (~920 px), elle doit être claire avec un appel à l’action discret.

• Sémantique : Insérez le mot-clé et des entités proches naturellement.

• Contexte local : Pour des pages locales, intégrez la ville pour capter l’intention de recherche géolocalisée.

• Unicité : Il ne doit y avoir aucun doublon entre les pages. Réécrivez toujours les titles des sections similaires pour éviter la cannibalisation.

Un site WordPress bien référencé ne peut ignorer l’optimisation des médias. Renseignez un attribut alt descriptif et un nom de fichier clair avec des mots-clés pour chaque image. Adaptez le format en WebP ou AVIF pour les photos, SVG pour les logos. Les dimensions des images doivent être ajustées à la largeur d’affichage pour éviter tout décalage de mise en page en fonction de la taille de l'écran d'affichage, et le lazy loading doit être activé pour les visuels hors écran. Pensez aussi à compresser vos fichiers sans perte de qualité visible et de supprimer les métadonnées superflues qui participent à assurer une expérience utilisateur et une vitesse de chargement optimales.

Accélérer votre site WordPress améliore le crawl, les Core Web Vitals (LCP, INP, CLS) et la conversion. C’est aussi l’un des leviers les plus concrets pour optimiser votre site WordPress en réduisant la dette technique et le temps d’exécution côté serveur et navigateur.

• Hébergement performant compatible PHP 8.2 et HTTP/3.

• Mettez en place un système de cache serveur et CDN et un cache objet persistant (Redis/Memcached) pour diminuer les requêtes répétitives.

• Optimisez la base de données en supprimant les données inutiles, réduisez le JavaScript non essentiel et limitez le chargement des ressources statiques. Vous pouvez précharger le CSS ou l’hébergement local des polices par exemple.

• Réduction du JavaScript : Limitez les widgets tiers et réduisez le DOM.

Un suivi continu via des outils comme PageSpeed Insights vous aidera à corriger les points bloquants.

Avec l’indexation mobile-first, Google évalue avant tout la version mobile de vos pages. L’ergonomie tactile, la taille des polices (minimum 16 px, interlignage d’environ 1,5), la lisibilité (contraste suffisant) et la fluidité de la navigation sont donc déterminantes. Veillez à ce que vos boutons soient suffisamment grands et espacés, que vos menus soient accessibles au doigt, et que vos blocs s’adaptent parfaitement à la largeur d’écran. Évitez les pop-ups intrusifs et simplifiez vos formulaires grâce à des champs adaptés (email, tel, numérique). Un audit mobile via Chrome DevTools ou Lighthouse reste le meilleur moyen de repérer les points à améliorer pour le côté responsive.

Google peut sanctionner un site vulnérable qui aura perdu en crédibilité : cela impacte directement son indexation. Un WordPress compromis peut voir ses pages désindexées. Pour optimiser votre WordPress, faites attention à ces points :

• Mettez à jour systématiquement vos thèmes et extensions. Il vaut mieux également supprimer les éléments inactifs.

• Activez l’authentification multifactorielle et opter pour des mots de passe forts.

• Limitez les accès au strict nécessaire et protégez l’administration par un pare-feu applicatif

• Activez le HTTPS sur l’ensemble du site, forcez la redirection 301 vers https et activez HSTS pour éviter le contenu mixte.

• Enfin, assurez-vous de disposer de sauvegardes régulières, externalisées et testées afin de garantir une restauration rapide en cas de problème. Un site sécurisé inspire confiance aux utilisateurs comme aux moteurs de recherche.