Illustration d'une personne inquiète parce qu'elle n'a plus de données sur Google Analytics.

Pourquoi vos données Google Analytics vont bientôt disparaître ? L’Archivage UA expliqué

Google Analytics, l’outil clé dont dépendent des millions de sites partout dans le monde, est sur le point de vivre des changements significatifs. Vos données de référencement historiques pourraient bientôt disparaître. Bien que ce soit un sujet complexe, vous devez comprendre les enjeux pour adapter votre stratégie. Évidemment, vous vous demandez probablement « Pourquoi les données de mon Google Analytics vont-elles disparaître ? ». Ne vous inquiétez pas, nous sommes ici pour éclaircir le mystère.

Qu’est-ce que Google Analytics ?

Google Analytics est un outil précieux pour vous, professionnels comme particuliers cherchant à analyser le trafic sur vos sites internet. Il offre une gamme complète de données et métriques qui peuvent vous aider à comprendre comment les utilisateurs interagissent avec votre contenu, notamment en vous fournissant des informations sur le nombre de visiteurs de votre site, la durée de leur visite, les pages qu’ils consultent le plus et comment ils arrivent sur votre site.

Définition de l’outil

Google Analytics est un service gratuit offert par Google qui vous permet de suivre, analyser et rapporter les données de trafic web. Il utilise des codes de suivi intégrés à votre page web pour collecter des informations détaillées sur les habitudes de navigation des visiteurs. Vous pouvez ensuite utiliser ces données pour améliorer votre site, identifier des opportunités et fournir une meilleure expérience utilisateur.

Illustration de deux personnes qui analyses leurs données pour récuperer leur archivage universal analytics.

Un des aspects uniques de Google Analytics est sa capacité à générer des rapports personnalisés basés sur une variété de métriques, y compris le trafic web, les sources de trafic, le comportement de l’utilisateur, et bien plus encore. Sa flexibilité et sa polyvalence en font un choix populaire parmi les professionnels de l’investissement marketing et SEO. Vous pouvez visualiser les rapports sous forme de tableaux ou de graphiques, ce qui rend l’analyse plus accessible et compréhensible.
Les données liées aux cookies expirent automatiquement après cette période si le site n’enregistre aucune nouvelle interaction de l’utilisateur.

De plus, Google Analytics intègre des icônes et des codes spécifiques qui facilitent la navigation et la compréhension des différentes sections du tableau de bord. Vous pouvez également suivre les données sociales et les interactions sur les réseaux sociaux, offrant une vue complète des performances de votre page web à travers différents canaux.

Approfondissement sur UA et GA4 : c’est quoi ?

Google a mis à jour son système et a introduit Google Analytics 4 (GA4), la dernière version de cet outil. GA4 est conçu pour fournir des insights plus profonds sur le parcours des utilisateurs et améliorer le retour sur investissement marketing grâce à l’apprentissage automatique.

GA4 offre plusieurs nouvelles fonctionnalités par rapport à Universal Analytics (UA), y compris une meilleure intégration avec les autres plateformes Google, la possibilité de suivre les utilisateurs entre les appareils et les plateformes, ainsi qu’une analyse plus approfondie du parcours d’achat des clients. De plus, GA4 permet la création de rapports personnalisés grâce à des tableaux de bord interactifs et des codes de suivi améliorés, ce qui facilite le suivi des pages et l’engagement social. Bien que cela puisse sembler un peu intimidant pour certains, la transition vers GA4 est essentielle pour tirer le meilleur parti de cet outil puissant.

Comprendre le passage de Universal Analytics à GA4

L’archivage d’Universal Analytics (UA) à Google Analytics 4 (GA4) représente une transition des plus importantes dans l’univers du web analytics. Cette évolution, qui a commencé à se mettre en place le 14 octobre 2020, ne se fait pas sans raison, et modifie certaines fonctionnalités essentielles pour les utilisateurs. Comprendre cette transition est une étape clé pour parvenir à maîtriser tous les outils et avantages que cette nouvelle version offre aux entreprises.

Explication de l’évolution de Google Analytics vers GA4

Illustration de deux personnes qui étudient les comportements utilisateurs sur analytics.

Google a initié cette évolution vers GA4 pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le parcours client ayant considérablement évolué ces dernières années, Google a ressenti le besoin d’adapter ses outils d’analyse pour permettre une lecture plus fine des comportements utilisateurs. Ensuite, GA4 fait office de réponse à ces nouveaux besoins, intégrant par exemple une analyse des données plus axée sur l’utilisateur final et moins sur les sessions.

Raisons derrière cette transition

Plus encore, cette évolution vers GA4 s’inscrit dans une stratégie de modernisation des outils Analytics de Google. GA4 offre une interface utilisateur plus intuitive et propose des rapports plus diversifiés et personnalisables.

En outre, cette nouvelle version prend en compte l’approche multi-appareils des utilisateurs et propose de nouvelles fonctionnalités à l’instar du tracking des événements sans intervention de code. En d’autres termes, cette mesure proactive introduit des fonctionnalités conçues pour s’adapter à la complexification et à l’évolution rapide des comportements des utilisateurs en ligne.

Différences entre Universal Analytics et GA4

Universal Analytics et GA4 présentent des différences notables. Par exemple, alors que l’Universal Analytics se concentre sur les sessions et les hits, GA4 se centre davantage sur les événements et les paramètres. De plus, GA4 bénéficie d’une gestion des données plus flexible, permettant une meilleure personnalisation des rapports que UA.

Autres distinctions, GA4 intègre nativement des modèles d’attribution basés sur l’IA avec du machine learning, là où Universal Analytics nécessitait une intervention manuelle pour leur mise en place. Par ailleurs, GA4 favorise la prise en compte de la vie privée des utilisateurs, en ligne avec les nouvelles réglementations en vigueur en matière de protection des données personnelles.

Il convient de noter que toutefois, l’archivage de Universal Analytics à GA4 ne signifie pas une disparition instantanée des données de UA. Il est en effet possible de conserver et d’archiver ses données UA grâce à Google Sheets ou encore via la v4 de l’API Google Analytics Reporting. Des solutions pour maintenir ces données intactes existent, mais leur mise en œuvre nécessite des connaissances et une expertise certaine. Lemon interactive peut vous aider à conserver votre historique UA !

Fin de UA et archivage des données

Faîtes attention car vos données sont vouées à disparaître avec la fin d’Universal Analytics le 1er juillet 2024.

Qui est concerné par la fin d’Universal Analytics ?

Illustration de deux personnes qui sont concernées par la fin de leur archivage d'Universal Analytics.

Prenons un moment pour appréhender ce changement majeur : l’ère d’Universal Analytics (UA) touchant à sa fin. « UA », acronyme réputé dans le monde du web marketing, évoque un outil de mesure des performances de sites internet, exploité par Google. Alors qui est touché par cette grande finale ? La réponse simple serait « tous les utilisateurs d’Universal Analytics ». En effet, ce sont avant tout les propriétaires de sites internet, les webmasters et les spécialistes du marketing digital qui sont les plus affectés par cette transition.

Mais ce changement a également des répercussions pour les professionnels du SEO et les développeurs web. Leur travail d’optimisation des sites pour les moteurs de recherche doit s’adapter à cette nouvelle réalité. Ils doivent désormais axer leurs efforts sur la maîtrise des implications de ce changement, notamment en termes d’analyse des données et de stratégies de référencement.

Qu’est-ce que l’archivage des données Universal Analytics ?

Maintenant que nous connaissons les personnes touchées par la fin de UA, abordons un autre aspect tout aussi crucial : l’archivage des données Universal Analytics. Des années de performances de sites web, de comportements des visiteurs et de tendances de consommation ont été soigneusement mesurées et collectées sous UA. En un mot, c’est une mine d’or d’informations précieuses. Que vont donc devenir toutes ces données ?

Ici entre en scène le concept d’archivage des données. L’archivage fait référence à la conservation systématique de données essentielles pour une utilisation ultérieure. Par conséquent, l’archivage des données UA signifie que même si le service UA n’est plus opérationnel, toutes les données précieuses qu’il a collectées ne seront pas perdues. Elles sont stockées de manière sécurisée pour être consultées chaque fois que cela est nécessaire, offrant ainsi une perspective historique des performances et tendances antérieures des sites web. Une fois archivées, vous pouvez mettre ces données en forme grâce à Locker Studio.

En somme, l’archivage de données Universal Analytics assure une transition sans accroc, permettant aux professionnels du web de continuer à bénéficier des ressources précieuses que UA a mises à leur disposition dans le passé. Toute l’équipe est prête à vous aider pour vos analytics dès aujourd’hui.

Mieux comprendre l’archivage de Google Analytics

Pourquoi ne plus utiliser Google Analytics ?


Il est conseillé de ne plus utiliser Google Analytics en France car la CNIL l’a jugé non-conforme au RGPD le 10 février 2022. D’autres outils, comme Matomo ou Piwik, sont disponibles pour être conforme à cette réglementation.

Quelle est la différence entre Google Analytics Universal et Google Analytics 4 ?


La différence principale entre Google Analytics Universal (UA) et Google Analytics 4 (GA4) est la façon de traiter les données. UA utilise des propriétés séparées pour les données mobiles et de sites Web, alors que GA4 offre une vue unifiée des données sur les plateformes, permettant de meilleures analyses entre les sites et les applications.

Quelles données peuvent être collectées par défaut par Google Analytics ?


Par défaut, Google Analytics collecte plusieurs types de données, telles que le nombre d’utilisateurs et de sessions, la géolocalisation (pays et ville), le type de navigateur, le système d’exploitation, la résolution d’écran, ainsi que des informations sur les appareils (mobiles, tablettes, ordinateurs)…

Comment exporter les données Google Analytics ?

Pour exporter des données depuis Google Analytics, accédez à votre rapport, ajustez la période et les paramètres selon vos besoins. Ensuite, cliquez sur ‘Exporter’ situé en haut du rapport. Choisissez le format d’export (par exemple, CSV, Excel) et les données seront téléchargées sur votre appareil.

Illustration de trois personnes cherchant un cluster thématique SEO sur un site web avec une loupe.

Cluster thématique SEO : définition et méthodes d’optimisation

En matière de stratégie SEO d’un site web, les plus avertis pensent évidemment à l’élaboration d’un cocon sémantique ou d’un siloing. Mais il existe également une autre technique de structuration de contenus optimisés SEO : le cluster thématique SEO. Lemon Interactive vous invite à découvrir cette pratique SEO qui consiste à créer des pages piliers autour de mots-clés très ciblés.

Qu’est-ce que la clusterisation, ou clustering ?

Illustration de personnes en réunion pour réaliser un clustering de mots-clés SEO.

La clusterisation de mots-clés ou topic cluster en anglais, est une pratique SEO qui consiste à créer des groupements de keywords pertinents et connectés les uns avec les autres. Ces clusters de mots permettent, au final, de déterminer la sémantique à utiliser sur un site Internet, et les pages web à créer à partir de l’intention de recherche de l’utilisateur.

L’objectif du cluster thématique répond à l’évidence qu’il ne suffit pas d’associer une page web à un seul mot. En réalité, on définit un mot-clé central, appelé aussi pilier, autour duquel vous devez travailler toute une sémantique, tout un corpus de mots qui ne vont pas forcément être tout à fait similaires au mot-clé central, mais qui vont faire partie du sens global de la page et de son intention.

Un peu comme avec la loi de Pareto, vous allez donc avoir un mot-clé qui va représenter beaucoup de volume (généralement, le mot central), mais tout autour, il y aura aussi toute une galaxie de mots à plus petits volumes, mais essentiels à la composition de l’intention de recherche de la page.

Il est important de déterminer tout cela avant de produire du contenu, pour pouvoir cibler dès le départ les mots-clés, et ne pas rédiger au hasard et risquer du content spinning.

Quel est l’intérêt d’un cluster thématique SEO ?

Créer un cluster SEO est avant tout envisagé pour améliorer le positionnement d’un site web sur les pages de résultats des moteurs de recherches. En ciblant des mots piliers, autour desquels gravitent des pages axées sur des groupes de mots pertinents, vous augmentez considérablement vos chances de voir votre site Internet grimper dans la SERP, de dépasser votre concurrence, et d’augmenter votre taux de conversion, grâce à une bonne stratégie de référencement naturel.

Comment rechercher les mots-clés de vos clusters thématiques ?

Une fois que vous avez pris conscience de l’importance de cibler votre stratégie SEO sur des groupes de mots pertinents, il ne reste plus qu’à les trouver, ces keywords. Cela nécessite un travail fastidieux mais essentiel, que certains logiciels gratuits ou payants peuvent faciliter.

Les outils de recherche de mots-clés payants

Illustration avec les deux logos des outils de recherche de mots-clés pour cluster thématique SEO : Semrush et Ahrefs.

Chez Lemon Interactive, en tant qu’experts SEO, nous profitons de logiciels dédiés à la recherche de mots-clés. Nous utilisons, comme beaucoup, Semrush, mais également Ahrefs. Ces deux logiciels permettent de faire une recherche assez complète de mots, à travers différentes fonctionnalités :

  • Regarder le content gap, c’est-à-dire la différence de mots positionnés entre des concurrents choisis et vous. Il est intéressant de faire cette analyse par rapport à des concurrents immédiats dans les classements de recherches d’un éditeur de site donné ;

  • Faire de la recherche par mot-clé, en fonction de ce que vous pensez intuitivement, puis regarder ensuite l’écosystème de ce mot. Par exemple, si vous pensez à des chaussures de football Nike, vous pouvez chercher « chaussures de football Nike » et regarder tous les termes qui peuvent y être associés, en requête large ou en requête exacte ;

  • Analyser les mots-clés positionnés d’ores et déjà dans les résultats de recherches pour le site donné…

Avec ces logiciels, vous pourrez faire des analyses très poussées, avec des performances et des fonctionnalités que vous ne retrouverez pas sur les logiciels gratuits.

Les outils de recherche de mots-clés gratuits

Pour les utilisateurs non-experts, ou qui n’ont pas forcément envie d’investir dans des logiciels payants, il existe d’autres outils gratuits pour trouver des mots-clés.

  • Le planificateur de mots de Google Ads. S’il n’est pas aussi précis que Semrush, Ahrefs ou Moz, et a forcément un impact business de la part de Google, il permet d’avoir des idées de mots gratuitement ;

  • La barre d’autocomplétion de Google. En accédant à Google et en tapant un terme, vous pouvez voir quels termes lui sont associés.

Pour garder notre exemple, si vous tapez « chaussures de football » dans la barre de recherche de Google, vous pouvez retrouver des résultats tels que « chaussures de football Nike », « chaussures de football Decathlon », « chaussures de football pas chères », « chaussures de football homme »… On peut même aller plus loin en tapant l’une de ces requêtes, pour avoir encore plus de mots-clés de longue traîne, du type « chaussures de football homme promo »…

Petit à petit, en faisant des recherches plus ou moins approfondies, vous pourrez alors établir une liste de mots-clés pertinents.

Comment traiter les mots-clés collectés ?

Si vous travaillez correctement votre recherche, vous pouvez très vite vous retrouver avec des milliers de mots-clés, surtout si vous utilisez un logiciel payant. Il va donc falloir les analyser et les qualifier, afin de déterminer leur intérêt pour votre business.

Relever les occurrences de mots-clés

La meilleure façon de faire, selon Lemon Interactive, est de regrouper tous ces keywords dans un fichier Excel, et d’y associer leur volumétrie, que vous pouvez obtenir avec le planificateur Semrush, mais pas avec l’autocomplétion de Google.

À partir de ce document, vous pouvez commencer par faire l’inventaire en utilisant la formule Excel qui permet de compter les occurrences de certains mots, et ainsi établir un relevé des mots qui apparaissent le plus.

Restons sur notre exemple des chaussures de foot : vous pouvez alors chercher quelle est l’occurrence du mot « Nike », du mot « rouge », du mot « crampon »… Ainsi, vous allez pouvoir voir, en un clin d’œil, les thématiques qui reviennent le plus.

Qualifier l’intention de recherche

En faisant ce travail, vous allez aussi pouvoir améliorer la qualité de la qualification de l’intention de recherche. Par exemple, est-ce que l’adverbe interrogatif qui ressort le plus est « comment », ou « pourquoi », ou « quand », ou « où »… ? Selon le résultat, vous allez pouvoir orienter votre stratégie de contenu conversationnelle :

  • Avec « où ? », misez sur le contenu géolocalisé ;
  • Avec « comment ? », misez sur les guides d’achat, le DIY… ;
  • Avec « pourquoi ? », faites dans l’information…

Dans Semrush, vous pourrez alors obtenir une estimation de l’intention de recherche, qui peut être navigationnelle (localisation), informative (pourquoi, comment), et commerciale (on s’intéresse à un produit) ou transactionnelle (on veut acheter le produit).

Relever les occurrences de mots-clés est donc un très bon moyen de déterminer l’intention de recherche.

Estimer la difficulté du mot-clé

Illustration d'une personne en train d'estimer la difficulté d'un mot-clé pour une page web qui vise un cluster thématique SEO.

Semrush permet également de considérer la difficulté du mot, même si cela reste une approximation. Cette fonctionnalité donne une estimation de la difficulté que vous pouvez rencontrer à travailler ce mot sur la page.

Si vous rencontrez une difficulté élevée avec un mot-clé satellite qui renforce votre sémantique, cela n’est pas très grave. En revanche, si un mot-clé central résume l’essence de la page dans ce pilier, vous devrez peut-être pivoter la stratégie SEO.

À partir de la liste obtenue, vous aurez une idée assez précise de la stratégie à employer pour aller chercher du trafic. Bien sûr, le traitement est bien plus complexe que cela, et Lemon Interactive peut vous accompagner, pour une analyse sémantique dédiée, incluant la clusterisation de mots.

L’exploitation des mots-clés

Une fois que vous avez regardé les occurrences des mots, leur typologie, leur difficulté et leur thématique, il vous faut alors les exploiter.

Le regroupement de mots-clés

À partir du moment où vous avez une bonne idée de l’utilité du mot-clé, de son intention, et de l’attente de l’utilisateur, vous pouvez commencer à travailler la clusterisation de vos keywords.

Par exemple, pour changer de registre, avec le mot « cuisine », vous pouvez avoir plusieurs intentions : faire de la cuisine, acheter du matériel de cuisine, des ingrédients de cuisine, ou encore une cuisine équipée. Il est donc important de qualifier le mot-clé, en travaillant plus précisément avec des mots-clés de longue traîne, comme « faire la cuisine », « cuisine équipée haut de gamme »…

L’objectif est d’avoir des familles, ou clusters de mots, qui vont constituer des noyaux autour desquels on va construire vos pages.

Une fois que ce travail est terminé, vous vous retrouvez avec une petite liste de mots-clés pour chaque page de votre site web, et autour de laquelle on peut extrapoler des thématiques et des questions.

Les deux techniques d’exploitation de mots-clés

Selon l’avancée de votre projet de création de site web, ou même de refonte de site web, vous pouvez être confronté à deux situations différentes, qui auront un impact sur l’exploitation de votre cluster de mots.

Le cluster thématique sur une page web déjà existante

Si votre site web, et la page concernée par votre cluster est déjà créée, il faut regarder la sémantique de la page, regarder si elle se positionne déjà bien ou pas dans la SERP sur le mot-clé ciblé. Si vous avez bien fait le travail, reprendre tout est inutile. L’objectif est alors de compléter le contenu, en croisant l’analyse entre ce que vous avez dans le cluster de mots et ce que vous avez sur la page, pour ensuite compléter ce qui manque et aller chercher les positions manquantes.

C’est bien sûr, le cas le plus simple. Mais si votre contenu n’est pas pertinent par rapport au mot tapé par l’internaute, cela place probablement la page à une position éloignée dans les classements de recherche. Une refonte profonde est alors plutôt envisageable.

Le cluster SEO en partant d’une création de page web

Si vous n’avez aucun contenu, et que votre concurrent est positionné sur un mot-clé et pas vous, il est nécessaire de produire le contenu de A à Z.

Il va alors falloir décider de la stratégie SEO à adopter :

  • Vous avez un petit volume de mots  à placer dans votre cluster, alors vous pouvez créer une page dédiée unique ;

L’essentiel est de garder à l’esprit qu’il est nécessaire de qualifier l’intention de recherche, et proposer en face la page la plus pertinente possible. En général, dans un mot-clé bien choisi, il y a une seule intention primaire, et pas plus. Il est donc essentiel de déterminer, avec les clusters, si on fait une seule page très fournie sur un sujet principal, ou si on élabore un cocon sémantique avec un maillage adapté.

Les points forts d’un excellent cluster SEO

La formation d’un cluster de mots demande un travail profond de recherche et de réflexion. Alors, pour vous assurer de ne rien oublier, et de structurer votre clusterisation de manière optimale, vous devez pouvoir axer vos groupes de thèmes autour de 3 éléments :

  • La page pilier, qui sert de pilier central à toute votre stratégie SEO de création de contenu. Cette page doit contenir un contenu long, type landing page ou article de blog, ciblée sur votre thématique dans sa globalité. À sa lecture, l’internaute et les moteurs de recherches doivent pouvoir comprendre la thématique générale de votre page. Un site web peut contenir alors plusieurs pages piliers ;

  • Le contenu du cluster, qui vient compléter et renforcer la page pilier. Concrètement, si la page pilier donne une vue d’ensemble de votre thématique, le contenu du cluster doit être parfaitement ciblé sur un seul sujet de votre thématique (mot-clé longue traîne). Pour une bonne clusterisation, on considère qu’une page pilier doit contenir entre 5 et 15 contenus de cluster ;

  • Les liens de chaque cluster : chacun de vos contenus de cluster doivent être reliés entre eux, et à la page pilier. Pour cela, le maillage interne, ou plusieurs techniques de netlinking, sont essentiels. Il vous faut alors créer des liens hypertextes dans chaque contenu, qui servent alors de fil rouge dans la navigation de l’utilisateur.

Comment reconnaître un cluster thématique performant ?

Après avoir travaillé des heures sur la création de votre cluster SEO, vous vous demandez si vos actions sont pertinentes et efficaces ? Voici ce qui caractérise une bonne clusterisation :

  • Un cluster thématique unique et complet, qui ne répond qu’à une seule thématique, et la couvre dans sa totalité, afin de répondre à toutes les questions des internautes ;

  • Un cluster qui évolue en permanence, pour mettre à jour le contenu et assurer une pertinence essentielle pour les utilisateurs, mais aussi pour les moteurs de recherches ;

  • Un cluster segmenté en groupes de sujets connexes clairement définis, qui facilitent la navigation et la compréhension de la structure du site.

Votre site web ne se positionne pas très bien dans les classements des moteurs de recherches ? Ou vous souhaitez créer un site parfaitement optimisé ? Lemon Interactive met à votre service son expertise pour créer un cluster thématique SEO qui ne laissera aucune place au hasard.

Illustration de 3 personnages autour de graphiques sitemap pour leur SEO.

Créer un sitemap SEO : améliorer son référencement sur Google

Une stratégie SEO pour un site web comprend de nombreuses astuces à mettre en place. Et si on pense souvent à toute la partie visible du référencement naturel, comme l’usage des mots-clés et du netlinking, certaines astuces sont aussi à mettre en place au sein du site web. Parmi elles, la création d’un sitemap contribue à améliorer le SEO sur Google.

Qu’est-ce qu’un sitemap XML ?

Un sitemap XML est un fichier crucial qui contient, en principe, toutes les URLs de votre site web, ou du moins toutes celles que vous souhaitez soumettre pour indexation aux moteurs de recherche comme Google, Yahoo, ou Bing.

Ce document XML joue le rôle d’un annuaire détaillé de votre site Internet, offrant aux moteurs de recherche toutes les informations nécessaires pour explorer chaque page HTML et crawler efficacement le contenu de votre site, assurant ainsi qu’aucune page importante, y compris celles gérées par des systèmes de gestion de contenu comme WordPress, ne soit omise.

Quels sont les avantages du sitemap pour votre SEO ?

Le CMS génère souvent automatiquement le sitemap XML, qui passe inaperçu, et on ne réalise pas son intérêt pour le SEO du site web. Pourtant, créer un sitemap s’avère être une bonne stratégie de référencement naturel.

Guider les moteurs de recherche dans la profondeur de crawl

Illustration de 3 personnes avec des loupes en train de crawl le sitemap d'un site.

Les sitemaps XML sont particulièrement intéressants, car ils permettent de vous protéger un tant soit peu contre ce qu’on appelle la profondeur de crawl.

Pour rendre les choses un peu plus concrètes, imaginons un site e-commerce avec beaucoup de catégories, de sous-catégories, et même de sous-sous-catégories.

Avec un crawl classique des robots de Google, les urls placées très bas dans l’arborescence risquent de ne jamais être visitées, et donc de ne jamais être indexées. Mais si vous déclarez ces urls dans le sitemap, le Googlebot saura qu’il doit aller visiter ces pages, et lui accordera son attention.

Piloter les déclarations d’urls et les priorités

Le second avantage notable du sitemap XML réside dans sa capacité à vous permettre de gérer avec précision quelles pages vous déclarez à Google pour l’indexation et celles sur lesquelles vous souhaitez mettre l’accent. 

Par exemple, lors du lancement de votre site web, si vous désirez que Google accorde une attention particulière à vos pages de catégories et à votre page d’accueil, vous pouvez créer un sitemap XML spécifiquement dédié à ces pages importantes. En incluant uniquement ces URLs essentielles dans votre sitemap, vous dirigez efficacement les moteurs de recherche vers le contenu que vous jugez prioritaire.

Pour argumenter cette technique, rappelons que lors d’un crawl de Google, seulement 80 % de ses lectures de nouvelles pages se font à travers une navigation classique. Les 20 % restants ne se font qu’en suivant les liens du sitemap.

Optimiser le budget crawl

Par extension, le sitemap XML permet d’optimiser votre budget crawl, puisque vous pouvez guider Google directement vers les pages que vous jugez prioritaires, sans le laisser perdre son temps sur des pages inutiles, ou moins importantes. Ce n’est pas l’élément le plus décisif, mais il est à prendre en ligne de compte. Le sitemap fait ainsi partie des techniques de fine tuning pour votre SEO, autrement dit, il permet de mettre en place des tâches extrêmement précises pour améliorer le référencement naturel de votre site Internet.

Comment marche un sitemap XML ?

Un sitemap XML est régi par les règles dictées par le site sitemaps.org, et notamment par son protocole. Le sitemap XML, comme son nom l’indique, est donc un fichier XML dans lequel vous allez déclarer une url et sa localisation, et de façon facultative, la date de sa dernière modification, sa fréquence de changement, et la priorité du crawl.

Bon à savoir : pendant longtemps, la priorité de crawl avait pour vocation de mettre l’accent sur les pages les plus importantes. Aujourd’hui, Google lui-même reconnaît que la priorité de crawl n’est plus du tout utilisée, et donc totalement obsolète.

Les astuces à savoir avec le sitemap

La mise en place d’un sitemap XML n’est pas forcément très intuitif, et il peut être intéressant de connaître certaines astuces pour optimiser le sitemap de son site.

Créer un fichier sitemap d’index

Illustration d'un homme ajoutant une case dans un index sitemap.

Si votre site Internet comporte énormément d’urls, ne vous sentez pas obligé pour autant de créer un sitemap XML gigantesque. Il existe un autre fichier, en couple avec le sitemap, appelé le sitemap index, et qui permet d’avoir un annuaire de sitemaps au sein desquels vous avez plusieurs sous-sitemaps.

On peut, par exemple, avoir un sitemap pour les catégories de produits, un autre pour les produits, et encore un autre pour les pages institutionnelles.

Pour résumer, un fichier d’index de sitemap est un annuaire de tous vos autres sitemaps, qui sont eux-mêmes des annuaires de vos urls.

Le plugin Yoast SEO sur WordPress génère automatiquement le sitemap d’index dans de nombreux cas.

Bon à savoir : Google autorise les sitemaps de 50 Mo maximum, avec une limite de 50 000 urls. Si votre site web est conséquent, vous devriez diviser votre sitemap en plusieurs sous-sitemaps.

Soumettre le sitemap aux moteurs de recherche

L’idéal est de déclarer votre sitemap directement auprès de Google, en utilisant la Google Search Console. C’est très important pour la prise en considération de la sitemap par les robots de Google, et pour accélérer l’indexation de vos pages web. Rappelons quand même que l’indexation n’est pas systématique dans ce cas-là. 

Vous devez également déclarer le sitemap XML dans le fichier robots.txt en utilisant la fonction sitemap:url du sitemap.

Vérifier la façon dont le CMS régit les urls de votre site web

La plupart des CMS, tels que WordPress ou PrestaShop, génèrent automatiquement un sitemap. On a donc tendance à les laisser gérer. Il faut toutefois penser à régler, dans les paramètres du CMS, la façon dont il va régir les urls indiquées, pour que ne soient présentes que les urls utiles.

En effet, avec beaucoup de CMS, il est fréquent de voir sur le sitemap des urls totalement obsolètes ou inutiles pour Google, ce qui n’est pas souhaitable. C’est d’autant plus vrai que, sans sitemap, Google ne les aurait jamais découvertes, et vous n’auriez jamais eu de pages indexées inutilement.

Les conseils pour optimiser votre sitemap pour le SEO

Après avoir fait le tour des subtilités d’un sitemap, il ne reste plus qu’à le mettre en place. Pour cela, voici quelques astuces pour optimiser votre sitemap pour le SEO.

Personnaliser votre sitemap

Avec un sitemap, vous avez la chance de pouvoir faire ce que vous voulez. Imaginons alors un exemple : vous avez un site e-commerce avec 200 000 urls dont 100 000 produits, et votre priorité est de vous référencer sur la catégorie de produits, plutôt que sur le produit en lui-même. Avec un sitemap, il est possible de ne pas présenter les urls de vos produits, pour vous concentrer sur les catégories, sous-catégories, voire les sous-sous-catégories.

Pour y parvenir, vous pouvez donc faire un réglage manuel du sitemap, ou via les réglages du CMS, dans lequel vous ne déclarez que les urls qui vous intéressent. Google aura ainsi plus de chances de les crawler, et donc d’augmenter sa considération pour elles.

Créer un sitemap d’images

Illustration d'un homme devant un sitemap d'images.

Beaucoup de sites, aujourd’hui, ont besoin de se référencer sur Google Images et ont la volonté d’être visibles dans cette partie-là du moteur de recherche, que ce soit parce qu’ils sont dans la photographie, ou parce que leurs produits sont susceptibles de ressortir facilement sur une recherche Google Images.

Il existe alors la possibilité de faire un sitemap d’images. Que ce soit en association avec une url, grâce à la balise image:loc, ou à travers un sitemap dédié aux images et illustrations, il est tout à fait possible d’en faire une priorité lors de la création d’un sitemap.

Vous avez alors deux possibilités :

  • Faire un sitemap à part, pour toutes les images ;

  • Faire un sitemap où vous allez associer une url à une image, grâce à la balise image:loc.

Dans les deux cas, vous allez améliorer la pertinence aux yeux de Google de vos illustrations, et vous aurez plus de chances de ressortir dans Google Images.

Gérer l’indexation des pages

Le sitemap est aussi un très bon allié dans tous les cas où vous souhaitez retirer rapidement des pages de l’index de Google, avant de les rendre inaccessibles ou de les rediriger.

Cela peut être le cas, par exemple, si vous avez été victime d’un hack avec énormément d’urls à désindexer, ou si vous avez fait un audit du site et que vous vous êtes rendu compte qu’il y avait beaucoup de pages spam ou inutiles à supprimer.

Vous pouvez alors placer une instruction « noindex » sur toutes ces pages, et ensuite faire un sitemap dédié aux pages « noindex ». Cela peut paraître contre-intuitif, étant donné qu’on n’a pas envie que Google les crawle, mais pour que Google désindexe une page, il faut d’abord qu’il la parcoure. Alors, faire un sitemap dédié aux pages sur lesquelles on vient de renseigner une instruction « noindex » permet à Google de prendre plus rapidement en compte cette instruction.

Booster l’indexation de certaines pages

Dans une bonne pratique, il est conseillé de faire régulièrement de l’analyse croisée entre les pages que vous avez réellement sur un site web, et celles que vous souhaiteriez voir indexées, mais qui ne le sont pas, pour diverses raisons (maillage, erreurs de crawl…).

En ce sens, il est tout à fait possible de créer un sitemap dédié aux pages pertinentes pour votre activité, mais qui n’ont pas encore été indexées, et le déclarer dans la Search Console et le robots.txt. Vous indiquez alors à Google d’aller le crawler, et il va prendre en compte rapidement les pages.
Si Google a une chance de les indexer, il les référencera alors.

Même si votre sitemap est généré automatiquement par votre CMS, il est toujours intéressant de garder la main dessus pour mieux régir vos urls. Lemon Interactive peut alors vous aider à construire un sitemap cohérent qui permettra aux moteurs de recherche d’explorer vos pages, et idéalement, d’améliorer votre SEO.

Comment fonctionne un sitemap ?

Qu’est-ce qu’un sitemap en SEO ?


Un sitemap en SEO est une carte qui aide les moteurs de recherche à indexer correctement les pages de votre site web. Il s’agit d’un fichier XML qui liste URL par URL pour informer Google des pages importantes et de leur hiérarchie, ainsi que de la fréquence de leurs mises à jour, optimisant ainsi le crawl et l’indexation.

Comment générer un sitemap ?


Pour générer un sitemap, utilisez un outil tel que Google Search Console ou un générateur de sitemap en ligne. Après avoir sélectionné les pages à inclure, créez le fichier XML et soumettez-le à Google via la Search Console. Assurez-vous que le fichier sitemap est actualisé régulièrement pour refléter les changements de votre site.

Où se trouve le fichier Sitemap XML ?


Pour trouver votre sitemap XML, ajoutez simplement « /sitemap.xml » à la base de l’URL de votre site (exemple : « votresite.com/sitemap.xml »). Vous pouvez également accéder au sitemap via votre tableau de bord de référencement en suivant : Marketing > Référencement > Sitemap.

Illustration d'une personne qui utilise un mégaphone pour parler du Google Consent Mode V2.

Google Consent Mode V2 : quel est son impact sur le marketing digital ?

Vous avez sans aucun doute déjà fait face à des demandes de consentement liées à la collecte et au traitement de vos données. Ces demandes peuvent sembler gênantes, mais elles sont essentielles pour garantir le respect de votre vie privée en ligne. Dans ce cadre, Google a lancé un outil pour faciliter ces processus, connu sous le nom de Google Consent Mode V2. Quel sera l’impact sur votre SEO ? On vous explique.

Objectifs et date d’effet du Google Consent Mode V2

Le Google Consent Mode Version 2 (GCMV2) est une mise à niveau significative de son prédécesseur, offrant une précision et une pertinence accrues en matière de conformité et d’optimisation des données utilisateur. Mais quels sont les principaux objectifs du GCMV2 et quand prendra-t-il effet ?

Objectifs du Google Consent Mode V2

Illustration d'une personne avec un cadenas, qui vérifie si les données des utilisateurs sont bien protégées grâce au Google Consent Mode V2.

Le premier objectif est l’intentionnalité, ce qui signifie qu’il vise à générer un bénéfice mesurable pour les utilisateurs, en termes de respect et de protection de leur vie privée. Il le fait en se fondant sur la philosophie des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD), avec une démarche d’impact clairement explicitée.

Le deuxième objectif est l’additionnalité. Il contribue à réaliser un impact positif en assurant la valeur ajoutée de l’utilisateur à long terme. Cela passe par des mécanismes qualitatifs tels que la participation à diverses initiatives de la place et l’utilisation d’un système robuste pour assurer la gouvernance des données.

Le troisième objectif est la mesurabilité. Cette V2 est conçue avec une capacité pour les utilisateurs de mesurer l’impact du consentement et d’aligner ainsi les intérêts entre les équipes de gestion et les souscripteurs. La mise à jour assure la transparence sur les actions menées au niveau des utilisateurs et la contribution à la réalisation des objectifs prédéfinis.

Quand prend effet le Google Consent Mode V2 ?

La date d’effet est prévue pour le 6 mars 2024. Il faut donc rester à l’affût des annonces de Google concernant les différentes nouveautés. Préparez-vous à toutes les éventualités de cette mise à jour pour ne pas subir des restrictions au niveau des outils publicitaires de Google.

Quelles évolutions par rapport au Google Consent Mode V1 ?

Google a toujours montré une volonté d’adaptabilité face aux changements réglementaires, comportementaux et techniques. Avec Google Consent Mode V1 lancé en septembre 2020, Google a repris en main la modélisation des conversions pour ceux refusant de partager leurs données.

Flashback sur Google Consent Mode V1

La précédente mise à jour a permis d’atténuer la perte de volume de conversions tout en assurant un pilotage efficace des campagnes publicitaires. En somme, la première version a su garder le rythme face à de grands changements, mettant en lumière l’importance du consentement explicite pour les utilisateurs et la limitation du partage de leurs données.

Google Consent Mode V2 : Une nouvelle danse réglementaire à suivre

Suite à de nouvelles régulations telles que le Digital Market Act (DMA), Google fait peau neuve avec Consent Mode V2. En particulier, le DMA exige de ne plus utiliser les données personnelles des utilisateurs sans leur consentement pour des publicités ciblées.

Ce changement majeur vise à mieux encadrer les géants de la technologie tout en protégeant les utilisateurs et consommateurs. Cependant, il impose une transition ambitieuse. Les annonceurs doivent non seulement obtenir le consentement explicite des utilisateurs désormais mais également communiquer ce consentement aux régies « gatekeepers » pour permettre leur audit.

Consent Mode V2 entre en scène en juxtaposition au DMA. Google a mis à jour son Consent Mode et exige son utilisation par tous les annonceurs utilisant Google Ads. Cette deuxième version ajoute des paramètres, permettant à Google d’être auditable sur le recueil de consentement.

Le Consent Mode V2 ajoute la possibilité de contrôler si les données des utilisateurs peuvent être envoyées à Google à des fins publicitaires et si les publicités ciblées (retargeting) peuvent être activées.

Quel risque encouru en ne passant pas à l’action ?

Ne pas adopter Google Consent Mode V2 pourrait entraîner la détérioration des mesures, impactant les performances des campagnes sur la plateforme Google Ads. En adoptant le Consent Mode V2, votre audience restera préservée mais vous pourrez aussi modéliser les conversions des utilisateurs refusant le traitement de leurs données personnelles.

Google Consent Mode V2 : quelles conséquences potentielles pour votre marketing digital (SEO, SEA ?)

La prise en compte du consentement des utilisateurs est un enjeu majeur pour respecter la législation et maintenir une bonne performance publicitaire.

Nouveaux signaux de consentement : impacts sur votre SEA

Illustration d'une personne qui regarde les prix des campagnes SEA en respectant la confidentialité des données.

Avec l’introduction du Consent Mode V2, Google apporte deux nouveaux paramètres de consentement pour toute la publicité SEM/SEA, qui viennent s’ajouter au paramètre ad_storage.

Ces nouvelles options, ad_user_data et ad_personalization, permettent une personnalisation plus poussée de la finalité publicitaire. Ainsi, au-delà du consentement pour le dépôt de cookie, il sera désormais possible pour les utilisateurs d’indiquer s’ils souhaitent ou non partager leurs données (ad_user_data) et également leur choix relatif au retargeting (ad_personalization).

Les marketeurs doivent savoir qu’ils ne peuvent pas utiliser les fonctionnalités d’audience sur Google Ads, comme le remarketing, si ils ne soumettent pas ou refusent ad_user_data ou ad_personalization. Dans ce cas, vous devriez harmoniser votre consentement pour garantir une collecte de données optimale.

Nouveaux modes de consentement : un choix stratégique selon le niveau de consentement

Deux modes de consentement sont introduits : Advanced Consent Mode et Basic Consent Mode. En fonction du mode sélectionné, les données partagées à Google Ads peuvent varier.

En Advanced Consent Mode, le comportement des balises Google / SDK est ajusté en fonction du consentement de l’utilisateur. C’est en maximisant les signaux envoyés à Google que l’on obtient une meilleure modélisation, ce qui permet d’affiner vos performances publicitaires. Si l’on refuse ad_user_data ou ad_personalization, cela rend l’utilisation des fonctionnalités d’audience sur Google impossible.

En Basic Consent Mode, les balises Google / SDK sont bloquées tant que l’utilisateur n’a pas donné de consentement positif aux signaux de consentement, il n’y a aucune collecte de données sans consentement. Google utilise uniquement les données consenties pour modéliser le comportement des utilisateurs qui n’ont pas donné leur consentement positif.

Il faut bien comprendre les avantages et les inconvénients de ces deux modes de consentement. Le choix entre Advanced Consent Mode et Basic Consent Mode doit dépendre de votre politique de collecte de données, des règles de conformité en vigueur et des objectifs de performance de vos campagnes Google Ads.

Utilisation de Google Analytics dans le cadre du Consent Mode V2

Si vous utilisez Google Analytics pour la mesure d’audience sans utiliser les données collectées pour Google Ads, le Consent Mode V2 n’a pas une grande influence. En revanche, si vous utilisez Google Ads, les conséquences sont plus considérables.

Les informations ci-dessus représentent des données générales à considérer. En fonction de votre situation spécifique (type de CMP utilisée, utilisation ou non de Google Ads, etc.), les actions à mener pourraient varier. Il est vivement conseillé de consulter un expert en marketing digital pour adapter votre stratégie de consentement et tirer le meilleur parti de Google Consent Mode V2.

Quelles sont les CMP compatibles avec le Consent Mode V2 ?

En 2024, Google introduira le Consent Mode V2, qui représente une évolution du Consent Mode V1 grâce à l’ajout de nouvelles fonctionnalités destinées à modifier le comportement des balises et des SDK Google. La mise en œuvre de cette nouvelle version nécessite des CMP (Consent Management Platform) compatibles pour assurer une interaction optimale entre les balises Google et les requêtes des utilisateurs.

Comment fonctionnent les CMP compatibles avec le Consent Mode V2 ?

Illustration de personnes qui gèrent un CMP pour vérifier le consentement des utilisateurs grâce au Consent Mode V2.

Les Consent Management Platform (CMP) compatibles avec le Consent Mode V2 ont une fonction clé : gérer le consentement des utilisateurs pour le partage des données avec Google Ads et Google Analytics. Ces plateformes facilitent l’intégration des signaux de consentement exigés par Google tels que ad_user_data, ad_personalization et ad_storage. Elles permettent donc aux entreprises de se conformer facilement aux exigences réglementaires de la DMA.

Pour répondre aux besoins de nos clients, nous utilisons Axeptio, un CMP aligné avec le Consent Mode V2. Notre agence Lemon Interactive peut vous aider dans sa configuration et vous offrir l’opportunité de bénéficier de notre tarif préférentiel.

Plusieurs fonctionnalités sont compatibles avec des CMP :

  • Implémentation de signaux de consentement : Les CMP compatibles facilitent l’implémentation des signaux de consentement pour Google Ads et Google Analytics. Par exemple, elles peuvent être configurées pour gérer le consentement de l’utilisateur à ad_user_data (utilisation des données utilisateurs pour la publicité) ou ad_personalization (personnalisation des publicités).

  • Conformité réglementaire : Grâce à leur compatibilité avec le Consent Mode V2, ces CMP aident les entreprises à se conformer aux exigences de la législation sur les marchés numériques.

  • Intégration avec Google Tag Manager : Les CMP compatibles avec le Consent Mode V2 sont souvent intégrées avec Google Tag Manager pour une mise en place facile des tags Google et la gestion du consentement utilisateur.

Comment sélectionner une CMP compatible avec le Consent Mode V2 ?

Le choix d’une CMP doit être basé sur plusieurs critères, tels que la simplicité d’implémentation, la compatibilité avec Google Tag Manager, et la conformité avec les réglementations en vigueur. Par ailleurs, certaines CMP offrent des fonctionnalités supplémentaires telles que le suivi du consentement utilisateur, qui peut être un avantage pour optimiser vos campagnes publicitaires.

Evaluez aussi l’impact potentiel du Consent Mode V2 sur votre stratégie de marketing digital, en gardant à l’esprit que les changements en matière de consentement utilisateur influencent la façon dont vous collectez et utilisez les données pour vos campagnes Google Ads.

Comment s’adapter au Consent Mode V2 selon ma CMP

C’est un processus qui demande une attention particulière pour assurer le respect des règles de consentement et maximiser l’efficacité de vos efforts de marketing en ligne.

Vérification de la certification de la CMP

Commencez par vérifier si Google a certifié votre outil de consentement (CMP). La plupart des outils possèdent une certification, mais vérifier cette certification reste toujours préférable. Si votre CMP est certifié, vous pouvez donc simplement activer la fonctionnalité Consent Mode V2 dans votre outil de consentement. Il est aussi important de noter qu’on désactive généralement cette fonctionnalité par défaut.

Choix entre Consent Mode Basic et Consent Mode Avancée

Vous allez devez faire un choix entre le Consent Mode Basic et le Consent Mode Avancée. Le mode basique, qui ne comporte pas de modélisation des visiteurs sans consentement, nécessite l’activation de la balise « nécessite un consentement supplémentaire » dans la section « paramètre de consentement ».

Ensuite, choisissez la variable appropriée (analytics ou ad storage). Le mode avancée, implique donc une modélisation des visiteurs sans consentement, nécessite l’activation de l’option « ..aucun consentement supplémentaire requis.. ».

Déclenchement de vos balises Google (GA4 et Google Ads)

Le dernier élément à prendre en compte est le déclenchement de vos balises Google (GA4 et Google Ads). Vous avez deux options pour cela. Soit mettre un déclencheur « toutes pages » et gérer l’envoi des données selon le consentement via le consent mode (si refusé, alors pas de collecte), ou laisser votre déclencheur actuel avec l’exclusion sans consentement.

Un point important à ne pas oublier est la possibilité de gérer le consentement directement au niveau de Google Tag Manager, même si elle ne dispose pas d’une intégration Consent Mode. Bien que cette méthode soit plus complexe et demande un travail supplémentaire, elle offre une meilleure transparence en termes de « gouvernance ».

Le Google Consent Mode V2 apporte de nombreux changements qui nécessitent une adaptation de tous les acteurs du marketing digital. Ses conséquences sont déjà importantes, mais de nouvelles versions peuvent toujours arriver dans les années à venir. Tenez-vous informés grâce aux experts webmarketing de Lemon Interactive !

Google Consent Mode V2, qu’est-ce que ça veut dire ?

Qu’est-ce que le Google consent mode ?


Le mode Consentement de Google est une fonction qui transmet à Google les préférences de consentement des utilisateurs pour les cookies et identifiants. Cela permet aux sites web d’ajuster l’utilisation des services Google en accord avec ces choix, optimisant ainsi la conformité au RGPD et à d’autres réglementations sur la vie privée.

Illustration de 3 personnes autour d'un smartphone avec une page sur le sujet du Digital Market Act.

Digital Market Act : définition et solutions pour s’y préparer

Le monopole des grandes plateformes soulève des interrogations quant à leur régulation. Pour y répondre, l’Union européenne a voté le Digital Market Act (ou DMA), un ensemble de normes destinées à favoriser une concurrence loyale et équilibrée. Promettant une métamorphose du numérique, les premiers changements vont arriver en ce début mars 2024 et peuvent impacter votre SEO. Détaillons-les dans cet article dédié, pour mieux nous y préparer.

Digital Market Act : qu’est ce que c’est ?

Le Digital Market Act, mieux connu sous l’acronyme DMA, constitue une réglementation importante sur les activités des géants du numérique. L’objectif de ces nouvelles règles vise à réguler les pratiques d’entreprises du numérique à l’influence considérable, comme les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), de manière à laisser émerger des entités concurrentes.

Quand prend effet le DMA ?

Le DMA est un règlement entré en vigueur le 2 mai 2023, après avoir été publié au journal officiel de l’UE le 12 octobre 2022. Cependant, le délai de mise en conformité des entreprises est prévu jusqu’au 6 mars 2024.

Quelles sont les sanctions en cas de non-respect du Digital Market Act ?

Illustration de 2 personnes autour d'une sanctions financière du Digital Market act.

L’absence de conformité avec ces termes de celui-ci peut résulter en une sanction pouvant atteindre 10% du chiffre d’affaires des entreprises fautives. En cas de récidive, ce pourcentage peut augmenter jusqu’à 20%. On peut également appliquer des mesures restrictives, par exemple, interdire à ces entreprises d’acquérir d’autres entreprises pendant un certain délai.

Visant à contrôler l’auto-promotion des produits et services par les géants du web, le DMA marque la volonté de stopper leur domination sur le marché. Il restreint également la collecte et l’utilisation de données provenant d’entreprises tierces. Forçant ainsi les services de messagerie tels que Facebook Messenger ou Whatsapp, à rendre compatible leurs services avec ceux de concurrents plus modestes.

Qui est concerné par le déploiement du DMA ?

Son déploiement a des implications de grande envergure, concernant non seulement les grandes plateformes numériques, mais aussi les utilisateurs et les entreprises qui utilisent ces plateformes.

Les grandes entreprises et géants du numérique

Le déploiement concerne directement les grandes plateformes, en particulier les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft). Par exemple, Apple a récemment décidé d’adopter le protocole RCS, une technologie concurrente de son propre service de messagerie iMessage, en réponse au débat autour du DMA.

Le but de cette transgression stratégique est de démontrer à l’Union européenne qu’Apple est prêt à fournir plus d’interopérabilité, en espérant éviter qu’iMessage soit inclus dans le champ d’application du DMA. Ce changement illustre comment son déploiement peut influencer les décisions stratégiques des géants de la technologie.

Les utilisateurs

Qu’ils soient des particuliers ou des professionnels, les utilisateurs vont aussi voir leur expérience modifiée.

En reprenant l’exemple de la technologie RCS (Rich Communication Services), Apple va rendre iMessage compatible avec les smartphones Android. Un changement qui a le potentiel de changer de manière significative l’expérience de millions d’utilisateurs à travers le monde.

Les consommateurs, en tant qu’utilisateurs finaux des services numériques, bénéficieront donc d’une plus grande transparence et d’une meilleure protection de leurs données.

Les entreprises et développeurs

Le DMA force les plateformes numériques à créer des conditions plus équitables pour tous les acteurs du marché, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur l’économie numérique en offrant plus d’opportunités aux start-ups, petites et moyennes entreprises qui seront soumises à un environnement concurrentiel plus équilibré et bénéficieront de nouvelles opportunités d’affaires. 

Le déploiement du Digital Market Act, vise à mettre en place une réglementation équitable et transparente pour tous les acteurs du marché numérique, ayant inévitablement un impact important sur ceux-ci.

L’objectif principal est de garantir que les utilisateurs, les entreprises et les développeurs bénéficient d’une concurrence loyale dans le secteur numérique jugé insuffisamment concurrentiel.

Quel impact pour le référencement naturel (SEO)

Aujourd’hui, lorsqu’on parle des GAFAM dans le monde, on les considèrent souvent comme des “gatekeepers”, des “gardiens” qui gèrent seuls le numérique. On peut aussi nommer ces entités “Very Large Online Platforms” (VLOPS ou très grandes plateformes en ligne). Indirectement, le Digital Market Act présente des implications particulières pour le SEO.

Transparence et équité : Priorités pour le SEO

Quand on pense au DMA, c’est la transparence et l’équité qui viennent à l’esprit en premier. Inévitablement, cela pourrait donner lieu à un bouleversement de l’architecture de l’indexation et de la hiérarchisation des contenus sur les moteurs de recherches, avec une moindre priorité accordée aux services appartenant directement aux VLOPS. Du point de vue du SEO, cela pourrait entraîner des variations intéressantes pour les acteurs qui n’ont pas leur taille, ouvrant potentiellement plus d’opportunités pour un meilleur classement dans les résultats de recherche.

Il est aussi fort probable qu’il entraîne des modifications dans les critères d’indexation en interférant directement ou indirectement avec les algorithmes des moteurs de recherches. Des adaptations seront donc nécessaires pour de nombreux experts SEO afin de s’aligner sur ces directives et continuer à favoriser un bon positionnement sur les plateformes concernées.

Une plus grande visibilité pour les plateformes concurrentes

Illustration de 3 personnes sur un écran d'ordinateur zoomant sur l'augmentation de la visibilité grâce au Digital Market Act.

Les exigences de transparence et de non-discrimination pourraient changer de manière significative les stratégies d’investissement SEO mises en place, en particulier en ce qui concerne l’optimisation pour les recherches vocales et l’intégration naturelle des mots-clés.

Dans ce contexte, Google a introduit une nouvelle section dans ses résultats de recherches connue sous le nom de « Sites de lieux ». Cette section est un carrousel de liens vers des sites d’annuaire et des comparateurs différents de ce que Google lui-même propose.

Grâce à cette nouvelle présentation, il cherche à se conformer au DMA en accordant plus de visibilité à ces services. La disparition proposée de certaines fonctionnalités spécifiques à Google, comme « Google Flights », devrait étendre cette visibilité à d’autres services concurrents.

Des avis clients plus diversifiés

L’une des modifications les plus notables concerne la présentation des avis clients sur Google. Pour se conformer au DMA, Google ne limite plus les avis à ceux de sa propre plateforme et prend désormais en compte des avis provenant d’autres plateformes.

Cela signifie que lorsqu’un utilisateur effectue une recherche pour consulter des avis concernant une entreprise, il a désormais accès à des avis collectés depuis des sites tiers. La présentation et le classement du contenu en SEO pourraient subir des impacts.

Changement sur la Search Generative Experience (SGE) de Google

Google a introduit une interface basée sur l’intelligence artificielle appelée Search Generative Experience (SGE). Cette interface devrait offrir aux utilisateurs des résultats de recherche plus diversifiés et potentiellement plus pertinents.

La SGE n’est pas encore disponible partout, mais les premiers tests montrent qu’elle pourrait donner plus de place aux résultats de recherche locaux. Les changements pourraient mettre en avant un plus grand nombre d’entreprises dans les recherches Google, apportant ainsi une nouvelle dimension au SEO.

Le DMA signifie-t-il la fin des services Google Maps, My Business ?

Le Digital Market Act alimente bien des discussions quant à l’avenir de certains services Google, tels que Maps et My Business. L’interrogation majeure est de savoir si l’adoption de ce règlement pourrait sonner le glas de certains services.

Perturbation des services Google : un scénario plausible ?

Illustration de 2 personnes autour d'un plan montrant des modifications stratégiques réalisés à cause du Digital Market Act.

Dans le cadre spécifique des services Google Maps et My Business, la mise en application du DMA pourrait entraîner une redéfinition de leur modèle économique et de leur orientation stratégique.

Devant ces nouvelles règles, certains observateurs prédisent un impact conséquent sur les services Google. Cela pourrait entraîner, dans le pire des cas, la disparition de certains services gratuits comme Maps et My Business.

L’optimisation extensive de ces services pour répondre aux impératifs de l’algorithme de Google a en effet contribué à leur domination sur le marché. Or, le DMA cherche à rétablir une équité entre ces grandes entreprises et les concurrents plus petits, ce qui pourrait impacter le modèle de fonctionnement de ces services.

Les conséquences du DMA pour Google Maps et My Business

Si on appliquait les règles du DMA de manière stricte, cela pourrait, dans le pire des scénarios, mener à la disparition de Maps et Google Business Profile. A minima, cela risque de leur faire perdre grandement en intérêt.

Si cela se confirmait, les utilisateurs perdraient un service de localisation précis, et les entreprises perdraient un outil précieux pour attirer la clientèle locale.

Toutefois, rien n’est encore acté et il est probable que Google s’adapte aux nouvelles dispositions pour continuer à offrir ces services, même si leur fonctionnement pourrait être revu.

Il est donc crucial de suivre attentivement les développements du DMA pour comprendre son impact sur les services Google. Même s’il est difficile de prédire précisément ce qui va arriver, il est certain que le DMA va introduire de profonds changements dans l’écosystème numérique.

Comment Google s’adapte au DMA ?

Google a annoncé travailler activement pour s’adapter aux exigences du DMA. En effet, à partir de la mise en place du Digital Market Act, Google a engagé une multitude d’innovations qui lui permettront de demeurer un canal d’acquisition et de conversion majeur, tout en respectant la nouvelle réglementation.

Parmi celles-ci, Google a annoncé des tests en bêta de nouvelles fonctionnalités et modifications conçues pour respecter les nouvelles réglementations.

Quelques-unes de ces identifiées lors d’interventions d’experts sur le sujet comprennent une bannière de consentement supplémentaire pour demander à l’utilisateur s’il souhaite toujours que leurs informations soient partagées entre les différents services Google.

En parallèle, Google a promis d’apporter des améliorations aux résultats de recherche pour aider à affiner les requêtes de l’utilisateur.

Anticipation pour une conformité optimale

Malgré les incertitudes concernant le plein impact du DMA, il est clair que Google vise à renforcer sa visibilité et à préserver son statut de leader dans le secteur. Il est probable que les changements incluront l’amélioration de l’expérience de recherche, une fois les nouvelles réglementations en vigueur.

D’une part, Google travaille à assurer la continuation de la pertinence des recherches en mettant l’accent sur l’UGC (User Generated Content) et les données locales fournies par les propriétaires d’établissements. D’autre part, avec le lancement de Search Generative Experience, sa nouvelle expérience de recherche, Google semble avoir une vision claire de la manière dont elle compte s’adapter au nouveau champ régulatoire imposé par le DMA.

Digital Market Act : bonnes pratiques et opportunités à saisir

Comment les entreprises peuvent s’adapter à cette nouvelle réglementation en développant de bonnes pratiques et en saisissant les opportunités qui émergent ?

Les bonnes pratiques pouvant être mise en place

La première bonne pratique à adopter est de diversifier sa présence en ligne. En effet, si Google est un point de départ essentiel, il ne faut pas négliger d’autres canaux comme Apple Maps, Facebook ou Waze. Autrement dit, avec le DMA, une présence en ligne variée est essentielle pour garantir une visibilité optimale.

Une autre pratique à considérer est la mise en place de pages web locales. Quand on gère bien ces pages et qu’on les met constamment à jour, elles peuvent stimuler le trafic et avoir un impact positif sur un site web au-delà des algorithmes de Google.

Le DMA offre plus de transparence, permettant aux entreprises d’accéder aux données générées par leur présence sur des plateformes telles que Google, Amazon ou Facebook. Cela peut donc conduire à des insights précieux sur la performance de leurs services ou produits et sur les préférences des clients.

Le Digital Market Act arrive, et il apporte de nombreux changements pour tous les acteurs présents sur internet. Le numérique continue d’évoluer continuellement, ces nouvelles réglementations nécessitent de rester toujours à jour. Une mise à niveau toujours garantie par un accompagnement d’agence web, comme nos équipes de Lemon Interactive.

Compendre le Digital Market Act en 3 questions

Pourquoi le Digital Market Act ?


Le Digital Markets Act a pour objectif de créer un marché numérique plus équitable et ouvert. Il vise à réguler les pratiques des grandes plateformes en ligne, appelées « gatekeepers », pour empêcher qu’elles ne profitent de leur position dominante. Ainsi, cela favorise la concurrence et protège les consommateurs dans l’UE.

Qu’est-ce qu’un gatekeeper DMA ?


Un « gatekeeper » dans le cadre du DMA (Digital Markets Act) est une grande entreprise numérique qui opère une plateforme de service essentielle. Elle est donc caractérisée par un impact majeur sur le marché intérieur de l’UE, un pouvoir d’intermédiation considérable et une position durable sur le marché.

Qui est concerné par la DMA ?

La DMA, ou Digital Markets Act, concerne principalement six grandes entreprises du numérique : Google (avec des produits comme Google Search, Android, Maps), Amazon, Apple, Bytedance (TikTok), Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) et Microsoft. Ces acteurs sont désignés par la Commission européenne pour réguler la concurrence.

Illustration d'une personne expert SEO devant un ordinateur qui utilise des liens nofollow.

Pourquoi le lien nofollow SEO est obsolète ? Définition et explications

L’attribut nofollow a longtemps été la star de toute expertise SEO et de la gestion du budget crawl. Aujourd’hui, les choses ont bien changé, et son utilité n’est plus du tout avérée, que ce soit avec un lien interne ou un backlink externe. Lemon Interactive vous explique pourquoi le lien nofollow est désormais obsolète en SEO.

Qu’est-ce qu’un lien nofollow ?

Lorsqu’on écrit du contenu sur Internet et que l’on fait un lien vers une autre page ou un autre site web, on utilise une balise qui s’appelle <a href>, dans laquelle on vient insérer le lien. C’est l’introduction de lien par défaut en html.

Mais, on peut aussi spécifier une instruction supplémentaire après le lien, avec l’attribut rel, suivi de « = » et des instructions.

Jusqu’en 2019, il était alors possible d’utiliser deux instructions :

  • Le lien dofollow, qui recommande à Google d’aller crawler le site en l’invitant à suivre le lien ;
  • Le lien nofollow, qui demande à Google de ne pas crawler le site et de ne pas suivre le lien.

C’est le fonctionnement historique du dofollow et du nofollow, et jusqu’à 2019, il permettait de régir l’utilisation des liens SEO sur un site web, et ainsi d’optimiser le budget crawl. Mais aujourd’hui, les choses ont changé.

Les évolutions de Google fatales pour le nofollow

Depuis 2019-2020, Google a fait de grandes mises à jour qui ont eu un impact direct sur la balise nofollow, et sur son intérêt en référencement naturel. On dénombre alors plusieurs évolutions fatales.

Un lien nofollow ne distribue plus sa puissance aux autres liens

Pour mieux comprendre les évolutions actuelles, voyons quels étaient l’utilité et le pouvoir du lien nofollow avant.

Jusqu’en 2019, un lien nofollow permettait de faire un lien, tout en gardant la porte fermée à votre link juice. Cette pratique était courante dans le monde du référencement sur les moteurs de recherche, pour conserver le Pagerank pour des backlinks jugés plus pertinents.

Pour l’exemple :

Imaginons que vous avez une page A, qui dispose de 2 liens, dont l’un est en dofollow et l’autre en nofollow. Jusqu’en 2019, la puissance était transmise à 100 % sur le lien en dofollow, et celui en nofollow était squizzé. En effet, ces liens transmettaient de la puissance, calculée en fonction de la puissance de la page, divisée par le nombre de liens sur le site web.

Cependant, depuis 2019, la dynamique a changé. Le nofollow ne gère plus le budget de crawl des moteurs de recherche. Imaginons que j’ai une page avec 100 % de puissance, et que je place un lien en dofollow vers la page A et un lien en nofollow vers la page B. Le lien en nofollow vers la page B n’accorde pas de jus, et il ne redistribue pas non plus la puissance perdue à la page A.

En d’autres termes, Google rend simplement le jus de lien perdu avec le nofollow et ne l’utilise pas au profit du site web. Cela représente une perte pour tous : votre site web et le site cible.

En conclusion, si l’enjeu majeur du nofollow était auparavant d’optimiser le budget de crawl et le Google juice, aujourd’hui, cette stratégie n’est plus pertinente. Dans le domaine du référencement, nous recommandons de ne plus utiliser l’attribut nofollow en SEO, car il n’offre plus d’avantages significatifs.

Google n’écoute plus forcément vos instructions

Illustration d'un homme sur le moteur de recherche Google en train de suivre un lien SEO.

Une évolution significative dans le domaine du web et du référencement a affecté l’utilité des liens  en nofollow. Google, un des principaux moteurs de recherche, a modifié sa façon d’interpréter ces instructions.

Si la page cible d’un lien en nofollow est déjà bien référencée, connue et indexée par Google, il est probable que le moteur de recherche choisisse de suivre le lien malgré l’attribut nofollow, envoyant ainsi une certaine popularité et autorité à cette page.

Depuis 2020, cette tendance s’observe aussi, bien que moins fréquemment, avec des liens pointant vers des pages non indexées. Google peut potentiellement découvrir et indexer une nouvelle page via l’URL présente sur l’un de vos sites, même si le lien était marqué en nofollow.

Cela indique une évolution dans la manière dont Google gère les backlinks et le Pagerank, soulignant l’importance de comprendre le type de liens et leur impact potentiel sur le référencement d’un site web

La diversification du nofollow

À la base, les liens dofollow et nofollow étaient binaires. Désormais, deux nouvelles options se sont ajoutées et complexifient l’utilisation.

Le lien sponsorisé

Illustration de deux personnes devant un écran et des pages web, organisant leur netlinking SEO.

Le lien sponsorisé très utilisé pour le netlinking d’un site web, et concerne les liens achetés. Théoriquement, lorsque vous achetez un article sur un site externe dans le but d’acquérir un backlink et de gagner de la puissance, les guidelines de Google voudraient que vous déclariez ce lien avec une inscription « rel=sponsored ».

À vous de voir si vous souhaitez prendre le risque de l’appliquer, en sachant que l’utilisation de lien acheté diminue grandement vos chances de gagner en puissance en SEO.

L’instruction UGC (User Generated Content)

L’instruction UGC concerne les contenus générés par l’utilisateur. Son utilisation est particulièrement recommandée sur les forums ou les espaces commentaires, où vous pouvez indiquer à Google que le lien n’est pas un lien généré par l’éditeur du site web, mais par une personne externe à l’administration du site. C’est un peu une manière de se déresponsabiliser du lien, et de conseiller à Google de l’ignorer.

Bon à savoir : ces instructions peuvent être cumulées. Par exemple, en utilisant à la fois le nofollow et l’instruction UGC, Google spécifie que le lien ne doit pas être suivi, car il s’agit de contenu généré par un utilisateur externe.

Le nofollow au service du machine learning

Aujourd’hui, l’ensemble des attributs de liens fournis par Google, comme nofollow, sponsored, et UGC, sont conçus pour assister les moteurs de recherche dans la compréhension de l’origine et du type des liens sur les sites web. Ces attributs jouent un rôle crucial dans le référencement et l’évaluation de l’autorité des sites par les moteurs de recherche.

Le machine learning (apprentissage automatique d’une intelligence artificielle), se nourrit de confrontations à différentes situations, et de la répétition de ces confrontations. Alors, le fait d’indiquer systématiquement un lien nofollow classique (lien acheté ou lien généré par utilisateur) permet à l’IA de se perfectionner et de mieux détecter ces liens. Les algorithmes d’apprentissage automatique apprennent alors à détecter un lien généré par un utilisateur tiers ou un lien sponsorisé, même en l’absence d’attribut spécifique dans la balise.

Comment remplacer le nofollow ?

Les experts en SEO et en référencement web comprennent que, puisqu’il n’est plus possible de gérer le budget de crawl des moteurs de recherche ni de limiter l’accès de Google avec un attribut nofollow, l’utilisation de ce dernier a perdu de son intérêt. En effet, dans le contexte actuel du SEO, le recours au nofollow pourrait même avoir un impact négatif.

Mais la disparition du nofollow n’est pas une fatalité, et il existe encore des solutions pour optimiser son budget crawl.

Ne pas faire de lien

Illustration d'une personne devant un écran, tenant une pancarte qui empêche la création d'un lien nofollow SEO.

Pour garder la main sur votre budget crawl, vous pouvez décider, tout simplement, de ne pas créer de lien dans votre contenu. Vous pouvez alors mentionner le site distant, sans pour autant insérer une ancre et une url. Libre alors, à l’internaute, de chercher par lui-même ce site dans les moteurs de recherche.

Vous pouvez aussi mettre l’url, mais sans mentionner la balise <a href>. Cette méthode basique peut suffire aux éditeurs de site débutants, mais elle a vite ses limites.

Utiliser l’obfuscation

Chez Lemon Interactive, nous recommandons de pratiquer l’obfuscation. Cette forme de cloaking, légal aux yeux de Google, consiste à activer ou désactiver des liens au passage des robots de Google, mais de les laisser ouverts à tous les autres visiteurs du site web.

Le grand intérêt est d’optimiser le maillage interne, et de permettre à l’utilisateur normal de continuer à cliquer sur les liens, pendant que Googlebot, lui, ne voit plus le lien. C’est comme une version perfectionnée du nofollow.

Il existe alors 3 méthodes pour pratiquer l’obfuscation :

  • La méthode avec la propriété button onclick, pour cacher le lien dans du JavaScript ;

  • La méthode en base 64, pour crypter le lien avec un fichier JavaScript ;

  • La méthode par IP (cloaking white hat), en activant ou désactivant des balises <a href> si l’IP qui parcourt le site est reconnue comme un IP du Googlebot.

Ces trois méthodes sont plutôt techniques à mettre en place, mais il existe des modules et des extensions qui permettent d’en simplifier l’usage. Certains sont payants, d’autres gratuits, mais c’est aujourd’hui la seule solution pour continuer à faire du lien, tout en faisant du pagerank sculpting et mieux gérer la transmission ou la déperdition de popularité des pages d’un site web.

Attention ! De nombreux outils et extensions de CMS ou de modules utilisent encore le nofollow. Prenez garde, alors, à ne pas l’utiliser à votre insu, et impacter votre SEO sans même le vouloir.

La stratégie de netlinking, si importante en SEO, a été complètement chamboulée par les évolutions du nofollow, aujourd’hui fortement déconseillé. Lemon Interactive vous aide à contourner le nofollow, en mettant en place l’obfuscation sur toutes les pages de vos sites web.

Assimiler l’absence des liens nofollow SEO

Pourquoi mettre un lien nofollow ?


Le lien nofollow indique aux moteurs de recherche de ne pas passer de « jus de lien » (PageRank) vers le site cible. Ceci est utile pour désavouer des liens non fiables ou pour les annonces publicitaires, afin d’éviter l’association directe et la manipulation des classements de recherche.

Comment savoir si un lien est en nofollow ?


Pour vérifier si un lien est en nofollow, inspectez le code HTML de la page contenant le lien et recherchez l’attribut rel= »nofollow« . Autrement, vous pouvez utiliser des extensions de navigateur comme ‘Nofollow Simple‘ pour Chrome ou Firefox qui soulignent automatiquement les liens nofollow sur les pages web.

Comment mettre un lien en nofollow ?


Pour mettre un lien en nofollow, ajoutez l’attribut rel= »nofollow » à la balise d’ancrage (a) de votre HTML. Par exemple : <a href="http://exemple.com" rel="nofollow">Texte du lien</a>. Cela indique aux moteurs de recherche de ne pas suivre ce lien dans leur processus de crawl, ce qui peut être utile pour les liens sponsorisés ou non vérifiés.

C’est quoi un lien dofollow ?


Un lien dofollow est un type de lien qui transmet la valeur SEO d’une page à une autre sans restriction. Google les suit pour aider à déterminer le classement d’un site. Ils passent du « jus de lien », influençant positivement le référencement de la page cible.

Illustration sur fond jaune de 3 pages liées par des liens, comme le concept de Link Spam Update.

Link Spam Update : conseils avisés pour votre SEO et netlinking

Le netlinking, également connu sous le nom de « création de liens », est une stratégie essentielle en matière de référencement naturel (SEO). Cependant, avec les récentes mises à jour algorithmiques, axées sur la lutte contre le spam de liens, il est crucial d’adopter une approche réfléchie et avisée du netlinking. Dans cet article, nous vous fournirons des conseils inestimables pour en tirer parti de manière efficace, respectueuse des directives de Google et de sa Link Spam Update.

Comprendre l’importance du netlinking pour le SEO

Le netlinking, ou link building, est une technique SEO qui consiste à intégrer dans chaque contenu des liens entrants et sortants, afin d’assurer la pertinence et la popularité de la page web. Les liens peuvent donc être de deux types :

  • Le lien sortant, qui guide l’internaute vers un autre site web pertinent ;
  • Le lien entrant, ou backlink, qui provient d’un autre site web, et qui pointe vers votre site.

Cette construction de liens est essentielle en référencement naturel, car elle permet d’asseoir l’autorité et la crédibilité du site Internet aux yeux de Google et des autres moteurs de recherche. Le but est alors d’obtenir des liens de qualité, provenant de sites d’autorité, pour améliorer la visibilité de votre site web.

Les risques du Link Spam et les mises à jour de Google

Mis en place pour la première fois en 2021 et mis à jour chaque année, le Link Spam Update fait l’objet, depuis, de mises à jour régulières. Vous devez vous tenir informé des évolutions pour pouvoir prévenir les risques de chaque nouvelle mise à jour pour vos contenus.

Les pratiques de Link Spam : qu’est-ce que c’est ? Et qu’est-ce que la Link Spam Update ?

Illustration d'une personne qui manipule les algorithmes de Google pour son Link Spam Update devant un ordinateur.

Le Link Spam est une technique de référencement naturel qui consiste à tenter de manipuler les algorithmes en plaçant des liens indésirables dans les contenus. Le but est alors d’améliorer son positionnement dans la SERP, mais cette technique est très controversée.

Une Link Spam Update est une mise à jour de l’algorithme de Google. Elle a pour but de réduire au maximum l’impact des liens indésirables sur les résultats de recherche. Rappelons qu’avant 2021/2022, tous ces liens, même les moins qualitatifs, étaient efficaces pour le SEO.

Aujourd’hui, la Link Spam Update de Google cible les liens potentiellement mauvais et désavoués, ainsi que les ancrages optimisés abusifs, et fait en sorte qu’ils impactent directement le positionnement des pages dans la SERP, sans qu’il y ait forcément une pénalité directe.

Concrètement, si vous utilisez des liens achetés pour votre marketplace par exemple, ou des liens menant vers des sites douteux, qui sont clairement destinés à manipuler le classement de la SERP, l’algorithme va le détecter et procéder à ce qu’on appelle la neutralisation. Autrement dit, Google ne vous pénalisera pas directement, mais ne prendra pas en compte ce lien dans l’optimisation du contenu.

Finalement, la Link Spam Update n’a pas pour vocation à pénaliser le netlinking, mais plutôt à valoriser les liens de qualité en supprimant le jus de lien provenant de liens polluants ou spammy.

L’impact négatif du Link Spam sur votre classement dans les moteurs de recherche

Les liens spam d’un site Internet, comme un lien acheté ou un lien non-naturel ou indésirable, sont détectés par l’algorithme de Google, ce qui entraîne une perte de crédibilité de la page web, et un déclassement dans les pages de résultats des moteurs de recherche. Alors, ces pages subissent un affaiblissement réel de leur trafic, pouvant devenir une page orpheline avec une absence totale de trafic. Souvent, les sites qui adoptent des pratiques SEO inappropriées ou peu éthiques, tels que les adeptes du black hat, utilisent le Link Spam.

Finalement, si vous avez une stratégie marketing réalisée par des experts SEO de netlinking propre et qualitative, la Link Spam Update n’aura aucun impact sur votre site web. En revanche, cette mise à jour peut mettre à mal certaines pages contenant des liens douteux.

La Helpful Content Update, un autre algorithme déployé par Google

Parallèlement à la Link Spam Udpate, une autre amélioration de l’algorithme de Google est née : la Helpful Content Update. Si celle-ci a pour but de lutter contre le contenu automatisé, elle contribue aussi à lutter contre les liens spam.

La Helpful Content Update de Google est alors plus dangereuse pour les pratiques de netlinking douteuses, car les sites au contenu pauvre, les réseaux de blogs privés (PBN) ou les pages de renforcement artificiel risquent la désindexation. Il est donc important de privilégier un vrai site de qualité plutôt qu’une simple page de texte brut. De plus, vous devriez créer des liens de manière variée et en fonction des événements ou d’actualités, au lieu de suivre une approche monotone dans l’acquisition de liens.

Conseils avisés pour un netlinking efficace et conforme aux directives de Google

Face aux multiples mises à jour des algorithmes de Google, il est difficile de savoir quel sera l’influence d’une technique de netlinking plus ou moins borderline. Mieux vaut alors respecter les directives de Google, et se tourner vers une construction de liens qualitative.

La qualité prime sur la quantité : privilégiez les liens de qualité

Illustration d'une personne devant des pages web qui privilégie les liens de qualité symbolisés par des flèches montantes.

La qualité des liens d’un texte est essentielle, et il faut toujours la privilégier à la quantité. En effet, vous pouvez considérer les liens comme des votes de confiance pour votre site, contribuant ainsi à sa crédibilité et à sa notoriété. Vous devez alors concentrer vos efforts à trouver des liens provenant de sites d’autorité, dans une thématique similaire à la vôtre.

Pour évaluer la qualité de vos liens, vous pouvez utiliser les indicateurs de qualité. En effet, le Trust Flow (TF) et le Citation Flow (CF) ne sont pas suffisants pour mesurer leur l’impact. Les scores de toxicité sont fantaisistes et il faut surtout se baser sur des indicateurs réels. Il est alors conseillé de vérifier les impressions et les clics dans Google Search Console (GSC) pour la page qui reçoit les liens, et d’évaluer la page cible en termes d’impressions et de clics.

Les indicateurs significatifs incluent le Domain Rating (DR) d’Ahrefs, le Host Trust (TF), le Host Value (CF), le Page Rank (83), et le Semantic Value (simulation de Google) basé sur TF par sujet.

Diversifiez vos sources de liens pour une stratégie robuste

Pour optimiser davantage vos techniques de netlinking, il vous faudra également diversifier les sources de vos liens. Votre site web, en étant apprécié et recommandé par plusieurs sources crédibles, permettra à Google de le comprendre. C’est aussi essentiel pour le Link Spam, car cela évite toute suspicion de spam ou de manipulation des liens.

Vous pouvez alors varier vos sources en utilisant des supports différents, tels que le blog, le site d’autorité, le forum, les réseaux sociaux, les médias…

Évitez les liens en masse et favorisez une approche organique

Votre stratégie de construction de liens doit absolument éviter le Link Spamming, ou liens en masse. Si l’idée d’obtenir de nombreux liens rapidement peut être alléchante, cela peut avoir des conséquences néfastes sur le référencement de votre site Internet. En effet, cette pratique peut sembler douteuse aux yeux des moteurs de recherche, et engendrer des pénalités de référencement.

Mieux vaut, alors, privilégier les liens de qualité et la construction de liens organiques et naturels, provenant de sources pertinentes et fiables.

Surveillez vos liens et effectuez une analyse régulière

Illustration de personnes qui surveillent leurs liens pour la Link Spam Update avec des loupes.

Même si vous appliquez à la lettre les règles imposées par Google, il vous faut surveiller vos liens régulièrement. Cela permettra de mettre en évidence certains défauts de netlinking qui peuvent jouer en votre défaveur :

  • La détection de liens cassés, souvent liés à la modification d’un site ou de votre propre site ;
  • Le repérage de liens de mauvaise qualité en provenance d’autres sites (pas pertinent, pas fiable…), pour prendre les mesures nécessaires afin de les supprimer ;
  • La détection de liens toxiques, comme les liens issus de sites de spam.

Garder un œil sur les liens de votre site et effectuer un suivi des performances permettent aussi de connaître l’influence de chaque lien dans le positionnement dans la SERP. Certaines métriques clé, comme le trafic organique généré par un lien, permet ensuite d’ajuster votre stratégie SEO en fonction.

Utilisez des ancres de liens pertinentes et variées

Si le lien en lui-même est d’une importance capitale, l’ancre de lien a aussi son rôle à tenir, et contribue au bon maillage interne SEO de votre site Internet.

Elles sont pertinentes, permettent ainsi aux utilisateurs d’avoir une idée précise de la page de destination des liens, et améliorent alors l’expérience utilisateur. Mais c’est aussi un gage de pertinence pour le moteur de recherche, qui comprend rapidement le contexte de la page.

Enfin, des ancres de liens variées sont aussi une excellente manière de prouver à Google que les liens ne sont pas manipulés, et que vous ne visez pas la suroptimisation.

Les meilleures pratiques et astuces de netlinking post-update

Après la Link Spam Update de Google, plusieurs astuces SEO sont alors à privilégier.

  • L’utilisation de liens naturels et de backlinks contextuels : il est essentiel de prouver à Google la pertinence et l’autorité de votre site web. Pour cela, les liens provenant naturellement d’un site web de référence ayant la même thématique que la vôtre est la stratégie incontournable ;

  • La mention de marques et de partenariats : les références directes à votre marque ou votre entreprise, dans votre site et ceux de vos backlinks, sont des valeurs sûres pour asseoir votre autorité auprès des moteurs de recherche. Il en va de même lorsque vous citez une grande marque ou un partenaire de taille sur votre site web, ou lorsque ces entités vous mentionnent sur leur site;

  • La création de contenu de qualité pour optimiser votre netlinking : en produisant du contenu informatif, utile et unique, vous augmentez vos chances d’être remarqué et aimé, et ainsi d’obtenir des liens de qualité.

Le netlinking reste un pilier essentiel pour optimiser le référencement naturel de votre site web. Cependant, il est primordial d’adopter une approche réfléchie et éthique du netlinking, en évitant les pratiques de Link Spam. En suivant nos conseils avisés, vous serez en mesure d’améliorer votre classement dans les moteurs de recherche tout en respectant les directives de Google et de sa Link Spam Update. Mettez en place une stratégie de netlinking solide et assurez-vous de surveiller et d’ajuster régulièrement votre profil de liens pour des résultats durables et positifs.

En apprendre plus sur les Link Spam Update

Comment gérer une Link Spam Update ?


Réalisez un audit approfondi de votre profil de backlinks et identifiez tout lien de qualité médiocre ou suspect. Supprimez ces liens ou désavouez-les en utilisant l’outil de désaveu de Google. Renforcez votre site en obtenant des backlinks de haute qualité et pertinents, et créez continuellement du contenu précieux conforme aux directives de Google.

Qu’est-ce qu’une Link Spam Update de Google ?


Une Link Spam Update est un changement algorithmique conçu pour identifier et rétrograder le contenu de faible qualité qui enfreint les directives de Google, tel que du contenu insuffisant, copié ou trompeur. Elle encourage les éditeurs à produire du contenu original et de qualité afin d’améliorer leur classement dans les résultats de recherche.

Illustration du maillage interne SEO avec un visuel de plusieurs pages autour d'une même page web.

Maillage interne SEO : silo ou cocon sémantique ? Le match

Pour bien positionner votre site web dans les résultats des moteurs de recherche, le maillage interne SEO est incontournable. Mais placer des liens dans vos contenus ne suffira pas à améliorer votre référencement naturel. Il faut aussi savoir structurer les contenus, et optimiser leur puissance avec un maillage interne puissant. Pour cela, deux solutions : le silo ou le cocon sémantique. Mais comment choisir ?

Définition du maillage interne

Le maillage interne SEO est une pratique qui consiste à lier l’ensemble des liens que vous faites sur chacune des pages de votre site. Le but du maillage interne est d’optimiser la circulation des robots de Google sur votre site Internet.

Concrètement, le Googlebot peut arriver sur un site web de deux manières :

  • Par la page d’accueil ;
  • Par n’importe quelle page, en suivant un lien depuis un site extérieur (backlink), ou en rafraîchissant son index existant et sa base de données qu’il a déjà sur votre site.

Un maillage interne optimisé va lui permettre de visiter un maximum de pages de votre site web, quel que soit leur niveau de profondeur dans l’arborescence. Mais cela va surtout lui permettre de visiter en priorité, plus régulièrement, les pages les plus importantes à vos yeux.

Exemple SEO : généralement, on n’a pas spécialement envie que Google passe plus de temps à visiter les mentions légales du site, plutôt qu’une page catégorie cruciale. Un bon maillage interne SEO peut alors éloigner Google des pages à faible autorité, pour le diriger vers des pages prioritaires.

Le maillage interne SEO correspond donc à toutes les techniques de circulation de jus, par rapport aux liens internes que vous allez mettre en place, et qui va permettre à Google de prioriser ses efforts sur vos pages que vous considérez comme prioritaires.

Quelle différence avec le maillage externe SEO

Le maillage externe SEO concerne les liens qui pointent vers votre site en provenance d’autres sites. Ces liens, également appelés « backlinks », sont essentiels pour établir la crédibilité et l’autorité de votre site aux yeux des moteurs de recherche. Différenciant le maillage interne/externe, le maillage externe SEO prime par :

  1. La Qualité des backlinks : Provenant de sites de haute qualité et pertinents, ils sont plus précieux. La qualité prime sur la quantité.
  2. La Diversité des sources : Différentes sources, telles que des sites Web, des blogs, des réseaux sociaux…
  3. L’Évitement des liens de faible qualité : Il faut éviter les liens provenant de sites de spam ou peu fiables, cela peut nuire à la réputation d’un site.

Le maillage externe SEO concerne les liens provenant d’autres sites. Avec le maillage interne SEO, ces deux maillages contribuent à l’optimisation globale d’un site pour les moteurs de recherche.

Le maillage en silo, ou siloing

C’est la première technique de maillage interne SEO et la plus utilisée.

Qu’est-ce que le siloing ?

Illustration de 4 personnages avec des bulles illustrant des techniques de maillage interne SEO.

C’est la technique de maillage la plus populaire chez les experts SEO débutants et intermédiaires. En effet, c’est la plus lisible et la plus simple à mettre en place. Notamment pour les sites à petite et moyenne envergure.

Pour avoir une image concrète du concept de siloing, imaginez de gros silos à grains superposés les uns sur les autres, en pyramide. Le premier, tout en haut, verse ses grains vers ceux du dessous, et ainsi de suite. Avec le maillage en silo SEO, c’est le même principe : votre page principale donne de la puissance à toutes les pages qui sont en dessous d’elle dans l’arborescence du site.

Le point de départ du siloing se base alors sur un mot-clé, que l’on va étirer en sémantique ou en thématique.

Les principes du maillage en silo

Il a le gros avantage de coller à l’usage qui est fait par un internaute lambda, mais aussi par le maquettage réalisé par des professionnels de l’UX et de l’UI. Pour cela, on définit les pages mères, qu’on pourrait comparer à des têtes de gondole, sur lesquelles on rattache des pages filles, qui peuvent, elles-mêmes, avoir des pages petites-filles.

Le siloing représente alors l’arborescence qu’on peut retrouver dans un menu ou un méga-menu, par exemple.

Visuel d'un maillage interne SEO.

Le principe de ce maillage interne SEO est de rendre le plus hermétique possible la descente de liens au sein de chaque catégorie, afin d’aider Google à passer d’une page à une autre de la façon la plus naturelle et la plus fluide possible.

Prenons un exemple de maillage interne : sur un site e-commerce de prêt-à-porter, la première page mère pourrait être la page catégorie « chaussures », la seconde page mère pourrait être la page catégorie « vêtement homme »… Ensuite, au sein de la page « chaussures », vous pouvez avoir des pages filles, telles que « bottines », « baskets », « escarpins »… et dans la page mère « vêtement homme », vous pouvez avoir les pages filles « pantalon homme », « chemise homme », « pull homme »… Enfin, au sein de chaque page fille, vous pouvez avoir des produits plus précis.

Dans la logique d’un maillage interne en silo, les pages contenues dans la page mère « chaussures » ne feront jamais de lien vers la page mère « vêtement homme ». En effet, le but est d’emprisonner les robots de Google dans un silo hermétique, dont on ne pourra pas déborder.

Les deux types de silo : le thématique et le sémantique

Comme évoqué très rapidement dans la définition du siloing, il peut être thématique ou sémantique. Ce sont deux façons différentes d’organiser le contenu.

La plupart du temps, les sites web choisissent une structure en silo thématique. Pour un site e-commerce, comme exemple de maillage interne, on part généralement d’une catégorie (« chaussure », « vêtement homme »), puis vous créez des catégories, des sous-catégories, des sous-sous-catégories… Pour arriver jusqu’aux fiches produits.

Dans le cas du silo sémantique, la logique de recherche de l’internaute est mise de côté, pour s’intéresser à l’optimisation du parcours et à la compréhension du Googlebot. On ne travaille donc plus seulement sur une thématique, mais sur toute la sémantique d’un mot-clé.

Comment créer les liens du siloing ?

Illustration d'un personnage poussant une jauge de puissances de page mère au maximum.

Le principe du siloing est de donner le maximum de puissance possible à la page mère. Pour cela, les pages filles vont donner toute leur puissance à la page mère, et les pages petites-filles vont alimenter les pages filles. À leur tour, elles vont redonner encore plus de puissance à la page mère. C’est ni plus ni moins qu’une connectivité classique et logique entre les pages.

Par ailleurs, on sait que la position du lien dans une page a une importance pour Google. On sait aussi qu’il pondère la puissance transmise en fonction de son emplacement sur la page.

Par exemple, une ancre avec un lien placée au-dessus de la ligne de flottaison d’une page web transmet plus de poids qu’un lien situé dans le footer.

On peut alors intégrer les liens de manière logique dans son maillage interne SEO :

  • En haut du contenu, on place un lien vers la page mère ;
  • Au cœur du contenu, on place des liens qui descendent vers le niveau d’arborescence inférieur ;
  • Tout en bas du contenu, on place un lien vers les pages sœurs (deux petites-filles de deux pages filles différentes, mais qui appartiennent toujours à la page mère).

Si la page concernée est au bout de l’arborescence, elle fera avant tout un lien vers la page mère, puis un autre vers la page juste au-dessus d’elle.

Attention, on ne fera jamais directement un lien entre la page mère et la page petite-fille.

Le cocon sémantique

Les experts vont bien plus loin que le siloing, et appliquent ce qu’on appelle le cocon sémantique, une technique de maillage interne SEO ultra puissante.

Définition du cocon sémantique

La notion de grappe sémantique, également connue sous ce nom, a été popularisée par Laurent Bourrelly en 2012. Il a la particularité d’être vu comme une solution idéale pour utiliser la priorisation du contenu par Google, et pousser une requête donnée. Il représente la Rolls Royce du maillage interne SEO, et s’adresse surtout aux experts en netlinking et en référencement naturel.

Avec le cocon sémantique, il s’agit, contrairement au siloing, de partir des besoins des internautes, plutôt que d’un mot-clé.

Le fonctionnement des cocons sémantiques

Sa mise en place est bien plus technique que celle d’un maillage interne SEO en silo, mais surtout, elle a beaucoup plus de répercussions sur la production de contenu et sur la sollicitation des équipes. En effet, le mode de travail classique consiste à déterminer une requête à forte valeur ajoutée (minimum plusieurs milliers de recherches mensuelles), pour ensuite aller la pousser sur le site Internet. Pour cela, on va chercher à :

  • Bien définir l’intention de recherche, en évitant d’être trop vague sur la requête ;
  • Travailler tous les mots-clés, y compris les mots-clés longue traîne, autour de la requête principale ;
  • Faire le tour de toutes les questions qui peuvent être soulevées autour de la requête par les internautes.

L’objectif est ensuite de définir toutes les pages qui pourront répondre à cette requête, et qui feront le tour du sujet dans les grandes largeurs, afin d’acquérir l’autorité et la confiance de Google sur la thématique.

Ensuite, il ne restera plus qu’à le créer. C’est-à-dire qu’on va créer toutes les pages, et les regrouper par grappes sémantiques.

Exemple de cocon sémantique

Pour imaginer son fonctionnement, reprenons notre maillage interne d’exemple sur le e-commerce : ainsi, on va relier toutes les pages qui répondent au sujet de « couleur de chaussures », toutes celles qui répondent à « comparatif de chaussures »…

Une fois que le regroupement de contenus est fait, il faut alors dresser les liens, un peu dans la même logique du silo. Autrement dit, les pages qui parlent de modèles de chaussures vont faire des liens entre elles, les pages qui parlent de couleur de chaussures vont faire des liens entre elles, et les têtes de gondole de ces contenus-là vont également se faire des liens entre elles.

Il est extrêmement puissant, puisque vous offrez une réponse à la requête de façon très large, sans rien laisser au hasard. Vous créez alors énormément d’autorité, et vous maximisez la puissance et le trafic potentiel sur la thématique.

Silo ou cocon : qui est le grand gagnant ?

Illustration de deux personnages qui tiennent une coupe pour désigner le gagnant du maillage interne en SEO.

La réponse classique d’un expert en maillage interne SEO à cette question est : ça dépend ! Si vous créez un cocon sémantique pour viser une requête qui fait 500 recherches par mois, c’est comme si vous sortiez un bazooka pour tuer une fourmi. Les moyens sont démesurés pour une telle requête.

Le choix entre entre les deux est donc, avant tout, une question de moyen de déploiement et d’objectifs. Si les objectifs sont à concurrence modérée, ou si vous n’avez pas la force rédactionnelle nécessaire pour déployer un cocon, le siloing sera très suffisant, et cette technique s’adapte d’ailleurs très bien à la plupart des sites internet.

En revanche, il prend tout son sens si vous visez une requête très concurrentielle, ou si vous voulez vous installer et durer dans le temps. Il faut, bien sûr, avoir les moyens humains et les moyens financiers de générer plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de pages sur des contenus donnés.

Cocon sémantique/maillage silo VS votre menu

Le maillage interne SEO c’est bien, mais si vous avez un méga menu avec 300 liens, la puissance de votre maillage interne sera complètement diluée. Google tient en considération, en priorité, le premier lien qu’il rencontre sur la page, donc si vous faites un beau lien, bien maillé et bien contextualisé dans des contenus, mais que, dans le menu, il y a déjà un lien vers une page, c’est ce lien qui sera considéré en priorité. Dans ce cas-là, le maillage interne SEO perd en impact et en puissance.

En complément de la considération de maillage interne, il est important :

  • D’éviter les méga menus, ou de rendre le moins d’éléments cliquables possibles ;
  • De considérer certaines techniques, comme l’obfuscation, qui vont permettre aux utilisateurs d’avoir accès à l’ensemble desf catégories du menu, mais qui interdiront l’accès à Google et maximiseront votre Pagerank.

Siloing ou cocon sémantique ? Le choix de votre technique de maillage interne est propre à vos objectifs. L’équipe SEO de Lemon Interactive peut alors vous aider à définir la meilleure stratégie. Et à mettre en place un maillage interne SEO puissant pour votre site Interne.

En apprendre plus sur le maillage interne SEO

Qu’est-ce que le maillage interne SEO ?


Le maillage interne SEO désigne la pratique d’insérer des liens hypertextes entre différentes pages d’un même site web. Cette technique structure la navigation et aide à répartir la valeur de référencement sur l’ensemble du site. En optimisant ainsi son positionnement sur les moteurs de recherche.

Comment faire un bon maillage interne ?


Pour un maillage interne optimal, identifiez d’abord vos pages clés. Créez ensuite des liens contextuels entre elles, en veillant à ce que l’ancrage de lien soit pertinent et naturel. Assurez-vous de la cohérence thématique, et limitez les liens pour éviter la saturation.

Comment faire un maillage interne sur WordPress ?


Pour faire un maillage interne sur WordPress, créez des liens pertinents entre vos pages et articles. Utilisez l’éditeur de contenu pour insérer des liens ancrés sur des mots-clés stratégiques. N’oubliez pas de vérifier la cohérence de vos liens internes régulièrement avec des plugins SEO pour WordPress.

Illustration de cinq personnes qui gèrent le maillage et l'architecture d'une page web en bougeant le contenu (échelle, texte, image...)

Cocon sémantique en SEO : définition et création en 3 étapes

Pour améliorer la visibilité et la notoriété d’un site web, et donc son positionnement dans les pages de recherche, toutes les pratiques SEO sont bonnes à prendre, mais toutes ne se valent pas. Parmi les stratégies les plus efficaces, le cocon sémantique s’impose en maître, et permet d’obtenir de très bons résultats. Faisons le point sur celui-ci, de sa définition à la manière de le créer.

Définition d’un cocon sémantique

Le cocon sémantique est une technique de production de contenus qui a été popularisée par un des experts historiques du SEO français, Laurent Bourrelly, en 2012, et qui vise à optimiser le maillage interne et l’architecture d’un site web. C’est une technique avancée qui a vocation à déterminer, pour un mot-clé avec une forte volumétrie et une forte concurrence, une stratégie qui va vous permettre de passer devant vos concurrents en vous imposant, aux yeux de Google, comme un expert incontestable et légitime sur la thématique.

Pour cela, la définition d’un cocon sémantique prend la forme d’une organisation des pages d’un site Internet selon une arborescence définie. Nous partons alors d’une thématique principale, qui nous mène progressivement vers des sous-catégories et des sous-sous catégories de celle-ci. Le but étant d’établir un lien sémantique proche entre chaque page, pour répondre le plus précisément possible, et le plus logiquement possible, aux requêtes que les internautes font dans les moteurs de recherche.

Quel est l’intérêt de définir un cocon sémantique pour un site web ?

C’est une stratégie SEO ultra puissante, qui améliore grandement le référencement naturel d’un site, et donc son positionnement dans la SERP. La création d’une telle arborescence peut être envisagée dans plusieurs cas :

  • Pour que les moteurs de recherche comprennent facilement et rapidement le contenu du site web, et améliorent son classement dans les résultats de recherche ;
  • Pour améliorer l’expérience utilisateur des internautes, en proposant une navigation fluide ;
  • Pour optimiser le budget crawl du site, en guidant très simplement les robots de Google vers les différentes pages web ;
  • Pour mieux structurer les contenus d’un site ;
  • Pour s’assurer de traiter la thématique dans sa globalité, pour ranker sur chaque mot-clé stratégique…

Cocon sémantique et siloing : quelles différences ?

Illustration d'une personne qui rédige du contenu pour son cocon sémantique avec un crayon sur un papier sortant d'un écran.

Si la thématique du référencement naturel vous intéresse, vous avez probablement entendu parler du siloing. Bien souvent, cette stratégie est confondue avec le cocon sémantique SEO, car les similitudes sont nombreuses. On note toutefois quelques différences. Ainsi, le cocon sémantique travaille essentiellement sur les mots-clés et cherche à couvrir intégralement la thématique. Pour cela, on introduit un maillage interne vers la page principale comme vers les pages mères et enfants.

Le silo thématique, lui, va se concentrer sur la requête principale, qui sera le point de départ de tous les autres contenus, sans jamais revenir en arrière, vers la requête principale.

Le siloing est donc plutôt utilisé pour les sites e-commerce, avec une page catégorie, et des sous-catégories. Tandis que le cocon sémantique offre un travail SEO plus poussé, principalement tourné vers les préoccupations et les attentes de l’internaute, et qui vise à répondre à toutes leurs questions sur la thématique donnée.

Les grands principes fondateurs du cocon sémantique

Depuis de nombreuses années, Google cherche à se départir de son incontestable dépendance aux backlinks pour constituer son index. Il favorise alors de plus en plus le contenu, et la construction d’un cocon sémantique SEO s’appuie alors sur deux grands pans du contenu.

La qualité et la constance du contenu

C’est bien connu, Google accorde une importance majeure à la qualité des contenus, mais aussi à la constance des publications. C’est ici la base d’une stratégie SEO, qui consiste à produire des contenus qualitatifs pour s’imposer comme une référence et une valeur sûre aux yeux des algorithmes de Google. On travaille alors les mots-clés, mais aussi le netlinking, en misant toujours sur la qualité et la régularité.

L’autorité du contenu sur un sujet de niche

Pour donner un exemple très concret de l’autorité d’une niche, prenons un exemple : il existe aujourd’hui des millions de sites qui parlent de football. En revanche, des sites qui parlent des rouleaux de papier peint intissés bleus sont beaucoup plus rares.

L’idée de la grappe sémantique est donc de créer de l’autorité et de la légitimité sur des sujets de niche, plutôt que sur des sites généralistes. On part du constat qu’aujourd’hui, il existe des millions de sujets qui ne sont pas abordés en profondeur sur le net. Le cocon sémantique est alors la stratégie idéale pour prouver, par le contenu, une maîtrise absolue et parfaite du sujet.

L’autre grand intérêt de produire du contenu ciblé autour d’une requête précise, c’est de multiplier le volume de mots clés positionnés sur cette requête. En effet, il est beaucoup plus facile de ranker n°1 sur « papier peint intissé » avec un site qui dispose de centaines de pages qui parlent du sujet, qu’avec une seule page, aussi bien écrite soit-elle.

Plus on va parler d’un sujet sur un site web, plus on va le démocratiser, et plus Google va comprendre que vous avez une véritable expertise dessus.

L’importance du maillage interne

Illustration du maillage interne d'un site avec une page au centre et d'autres liées autour.

Cet enjeu de production de contenus et de savoir-faire sur une thématique donnée ne serait rien sans un bon maillage interne.

Un cocon sémantique SEO fonctionne alors sur ces deux piliers : le maillage interne et le contenu.

En effet, si vous produisez des centaines de pages, mais que vous les rangez sans logique dans un blog, par exemple, elles n’auront pas du tout le même effet que si elles sont construites dans une logique qui pourrait s’apparenter à du silo, c’est-à-dire, en dépendance à la page que l’on cherche à pousser.

La méthodologie du cocon sémantique

La méthodologie est assez simple quand on connaît le sujet du silo. On va alors chercher à déterminer une page principale, celle qu’on va chercher à pousser, puis de lui rattacher plein d’autres pages mères grâce à un maillage interne puissant.

Les pages mères rattachées à la page principale auront alors une volumétrie de recherche intéressante, et une intention de recherche connectée à la thématique.

Puis, dans ces pages mères, vous pourrez créer d’autres pages filles en lien avec la thématique de la page mère.

Attention, le maillage doit impérativement se faire depuis la page mère, et non depuis le menu.

L’idée, c’est de partir d’une recherche sémantique, d’une analyse sémantique et des intentions de recherche sur le conversationnel, et de trouver tous les sujets qui balaient la thématique dans sa globalité. Le but est alors de ne faire que des liens qui vont avoir une proximité sémantique.

L’objectif final est d’avoir des pages hyper connectées, pour obtenir un glissement sémantique. En effet, une page qui fait un lien vers une autre page donnera beaucoup plus de puissance si le lien est évident entre elles aux yeux de Google.

Exemple de cocon sémantique

Prenons un cocon sémantique en exemple : les chaussures de football. Cela va permettre de comprendre la hiérarchie des pages d’un cocon sémantique SEO réussi.

  • Niveau 1 : « chaussures de football », votre page principale ;
  • Niveau 2 : « guide d’achat chaussures football », « chaussures de football des meilleurs joueurs », « chaussures de football des joueurs du Real Madrid »… Vos pages mères.

Puis chaque page mère va se décliner en un niveau 3, où on retrouvera des sujets ciblés, autrement dit, vos pages filles. Pour cet exemple de cocon sémantique, pour le « guide d’achat de chaussures de football », on peut retrouver « comment choisir ses chaussures de football pour terrain synthétique ? », « comment choisir ses chaussures de football pour jouer au futsal ? »…

Construire un maillage logique en cocon sémantique

La construction du maillage en cocon sémantique SEO consiste à faire en sorte que la page principale que vous voulez pousser fasse des liens vers des pages mères, qui elles-mêmes feront des liens vers la page principale, mais aussi vers leurs propres sous-catégories (pages filles).

Par exemple, la page « Guide d’achat de chaussures de football » ne doit pas faire un lien vers « chaussures de football de Kylian Mbappé », mais plutôt vers « Comment choisir mes chaussures de football pour terrain synthétique ? ». En effet, le sujet sur les chaussures de Mbappé n’aide pas l’internaute à choisir ses chaussures de football, comme le suppose la page mère.

Dans un cocon sémantique réussi, il faut que le maillage soit vertical. La page business fait alors peu de liens. On y retrouve alors un lien vers les « têtes de gondole », ou pages mères. Puis, c’est aux pages mères de faire des liens vers leurs propres contenus.

Ainsi, la puissance du maillage interne est renforcée, notamment sur la page business, et on prouve à Google notre autorité sur le sujet.

Idéalement, chaque début de page fille débute par un lien vers la page principale. Puis, dans chaque H2, on retrouve un lien vers les pages mères, avant que le contenu ne termine par des liens vers les autres pages filles.

Construire un cocon sémantique en 3 étapes

Pour schématiser la construction d’un cocon sémantique, on peut partir des 3 grandes étapes utilisées par les équipes SEO de Lemon Interactive.

Tout débute par la recherche des mots-clés que vous souhaitez cibler dans votre stratégie de référencement naturel. La liste peut être plus ou moins longue, et servira de base à la structure du cocon sémantique SEO.

Ensuite, il s’agira de classer ces mots-clés selon les thématiques et leur précision, afin de déterminer la page principale, les pages mères et les pages filles.

Enfin, un maillage interne précis devra être déterminé pour établir des liens puissants entre chaque page.

Les limites du cocon sémantique

Illustration de trois experts SEO devant une page en cocon sémantique avec écrit "SEO".

Le cocon sémantique est un outil extrêmement puissant, et c’est une prestation plutôt onéreuse, mais elle n’est pas à mettre en toutes les mains, car elle exige un très bon niveau de technicité. Il convient alors de confier cette technique à une personne experte en SEO, afin d’avoir de véritables résultats dans le temps sur la thématique.

Par ailleurs, un cocon sémantique n’est pas toujours la solution la plus adaptée. Déployer un cocon sémantique pour une requête trop précise et avec trop peu de volume de recherche, comme « chaussures de football Nike en cuir rouge », n’est pas forcément pertinent. Pour une requête longue traîne de ce type n’a pas vraiment d’intérêt, et serait une perte de temps et d’argent.

Ainsi, le cocon sémantique s’adapte surtout à des requêtes très concurrentielles, très volumineuses, mais pas pour des petits mots clés.

Enfin, la mise en place d’un cocon sémantique SEO suppose que l’on va créer des dizaines, voire des centaines de pages. Il faut pouvoir les produire, et même si chaque contenu ne doit pas nécessairement faire des milliers de mots, cela représente forcément une contrainte sur l’équipe éditoriale qu’il faut prendre en compte avant de se lancer.

Quelques outils pour créer votre cocon sémantique en SEO

Il existe de nombreux outils SEO qui permettent de valider vos options sémantiques et la proximité sémantique de pages. Nous en utilisons certains chez Lemon Interactive, pour produire des cocons sémantiques, mais beaucoup sont très efficaces.

  • Cocon.Se : cet outil permet de créer un cocon sémantique est très facile à prendre en main, et permet d’analyser et visualiser l’architecture des liens internes d’un site web ;

  • Bombyx : cet outil SEO est un plugin WordPress, validé par Laurent Bourrelly, qui permet de créer un cocon sémantique avec le CMS. Cette solution peut être intéressante si vous n’avez pas le temps ou pas la possibilité de créer votre cocon manuellement ;

  • Yourtext.Guru : cet outil d’aide au SEO et à la rédaction web propose également la conception et l’analyse de votre cocon sémantique, que ce soit à partir d’un contenu existant ou d’une thématique ;

  • Visibilis : cet outil ne propose pas la création de cocons sémantiques. En revanche, il permet d’analyser le glissement sémantique entre les pages de votre site web, afin d’optimiser votre maillage interne ;

  • Yooda Insight : idéal pour rechercher des mots-clés pour votre cocon sémantique SEO, cet outil a l’avantage d’analyser votre site Internet, mais aussi celui de vos concurrents, pour vous guider vers les mots-clés et les requêtes à appuyer.

Le cocon sémantique est clairement un outil très puissant de référencement naturel, mais sa création demande une expertise pointue. N’hésitez pas, alors, à confier ce projet aux experts SEO de Lemon Interactive, qui se chargeront de créer un cocon performant et clair pour votre site.

Quatre questions pour mettre en place un cocon sémantique

C’est quoi un cocon sémantique ?


Le cocon sémantique est une technique SEO qui structure le contenu d’un site web de façon thématique en regroupant les pages similaires.

Il implique l’optimisation des mots-clés et des sujets pour offrir des réponses complètes qui satisfassent pleinement les requêtes des internautes.

Comment créer un cocon sémantique ?


Pour créer un cocon sémantique : 1) Définissez la thématique principale du site. 2) Identifiez les mots-clés et organisez-les en silos thématiques. 3) Créez du contenu de qualité pour chaque silo. 4) Liez les pages de manière stratégique pour renforcer la structure du cocon.

Comment optimiser la sémantique d’un contenu ?


Pour optimiser la sémantique d’un contenu, utilisez un riche champ lexical autour de votre mot-clé principal et structurez l’information clairement. Cela inclut l’emploi de variantes et de synonymes pertinents, ainsi qu’une logique d’arborescence des informations qui renforce le contexte sémantique du sujet traité.

Comment faire une analyse sémantique d’un mot ?


Commencez par identifier le contexte d’utilisation. Analysez ensuite les connotations et les champs lexicaux associés. Enfin, observez son usage dans différentes phrases pour saisir ses nuances de sens. Considérez aussi son étymologie pour une compréhension approfondie.