Illustration des enjeux climatiques présent dans une fresque du climat (pollution, transports, environnement...)

La Fresque du Climat, l’atelier du changement climatique

Nul n’est censé ignorer que la situation environnementale est plus que préoccupante. Et si de nombreuses mesures sont déjà appliquées à plus ou moins grande échelle pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, le plus important est d’abord d’avoir une prise de conscience de l’état actuel et à venir de notre planète et des conséquences de chacun de nos gestes. La Fresque du Climat s’impose alors comme une solution ludique pour réveiller les consciences et inciter à agir.

Qu’est-ce que la Fresque du Climat ? 

Illustration de 4 personnages de la fresque du climat pour sensibiliser à la protection de l'environnement

La Fresque du Climat, fondée sur le même principe que celle du Numérique, est un concept qui a été créé par Cédric Ringenbach. Cet ingénieur et consultant en transition énergétique, qui faisait partie du Shift Project, a donc créé ce jeu en 2018. Par la suite, de nombreux animateurs recrutés ont animé des séances à travers le monde entier.

Concrètement, elle prend la forme d’un jeu de 42 cartes, animé en atelier, et destiné à sensibiliser sur les changements climatiques. Ce moment ludique, interactif et créatif, met le doigt sur un sujet anxiogène sans pour autant adopter un ton moralisateur ou culpabilisateur. Il représente alors un outil puissant de sensibilisation à la transition écologique et d’incitation à l’action.

D’où vient la Fresque du Climat ?

La Fresque du Climat est née d’une véritable inquiétude face aux enjeux climatiques. L’ingénieur Cédric Ringenbach a donc imaginé ce jeu de cartes en 2015, puis l’a testé auprès de ses étudiants, afin d’évaluer la portée d’un tel atelier sur la prise de conscience des enjeux essentiels d’une transition énergétique.

Le succès est tel que Cédric Ringenbach décide de porter son projet à plus grande échelle, en passant l’outil en licence Creative Commons, et en créant une association autour de la Fresque du Climat.

L’atelier scientifique et collaboratif a alors pour objectif de créer une vaste communauté sensibilisée au changement climatique.

Aujourd’hui, plus de 450 000 personnes ont déjà participé, en France et dans le monde entier.

Quels sont les objectifs de la Fresque du Climat ? 

On a beau parler, partout et tout le temps, du changement climatique, cette notion complexe reste mal comprise par beaucoup de monde. Pourtant, le temps presse ! Alors, c’est en diffusant l’importance du défi climatique que nous serons tous en mesure de trouver des solutions à la hauteur.

C’est en ce sens que les objectifs de la Fresque du Climat ont été construits :

Illustration d'une cible avec les objectifs de la fresque du climat
  • Sensibiliser un maximum de personnes au dérèglement climatique, sans les culpabiliser ou leur faire la morale, et encore moins les faire paniquer, en prenant du recul sur la situation de manière globale ;

  • Utiliser l’intelligence collective pour déclencher des actions constructives ;

  • Créer une chaîne d’acteurs de plus en plus longue, afin que chacun relaie une pédagogie climatique de qualité ;

  • Permettre à chacun de s’approprier le défi climatique à son échelle ;

  • Générer des discussions positives et sereines menant vers des leviers d’actions efficaces…

Comment se déroule un atelier de la Fresque du Climat

Il se vit vraiment comme un moment ludique. Il s’agit alors de réunir 6 à 20 personnes en présentiel (plus rarement en ligne), et de les amener à réfléchir sur les défis climatiques. Pour ce faire, ils s’appuient sur un jeu de 42 cartes reprenant des informations issues du rapport du Giec. Le but est alors de parvenir à faire un lien entre elles, pour avoir une prise de conscience nécessaire sur la relation évidente entre les activités humaines et le réchauffement climatique.

Elles présentent alors les changements climatiques, comme la fonte des glaces ou la hausse des températures, et les participants doivent faire le lien entre elles à l’aide de flèches. Au final, une fresque se forme, donnant le nom de la Fresque du Climat. 

ne personne formée à la Fresque anime l’atelier, se chargeant de faciliter la communication entre les membres et d’apporter des informations supplémentaires.

La Fresque du Climat se déroule alors en 4 étapes, et dure environ 3 heures :

  • La réflexion : les membres de chaque groupe co-construisent leur fresque avec les cartes ;
  • La créativité : les participants illustrent leur fresque ;
  • La restitution : chaque groupe partage aux autres sa réflexion ;
  • Le débrief : tous les participants échangent avec bienveillance et cherchent à définir des actions à mettre en place pour faire face aux défis climatiques.

Les thématiques environnementales abordées durant la Fresque du Climat

Au travers des différentes étapes du déroulement de l’atelier, ils aborderont 4 grandes thématiques du changement climatique.

  • Les énergies fossiles, l’effet de serre (naturel et additionnel), la fonte de la banquise… ;
  • Les différents liens entre l’agriculture, la déforestation, les émissions de gaz à effet de serre, les puits de carbone… ;
  • L’impact des aérosols (radiatifs) sur la perturbation du cycle de l’eau ;
  • Tout ce qui touche aux crues, aux submersions, à la sécheresse et à la canicule.

Qui peut participer à la Fresque du Climat ? 

Illustration de 4 personnes qui participent à la fresque du climat.

Dans la mesure où tout le monde est concerné par le dérèglement climatique, la Fresque du Climat est accessible à tous, novices comme experts. Particuliers comme professionnels peuvent alors s’inscrire à un atelier, que ce soient des étudiants, des entreprises publiques et privées, et même des enfants. En effet, une version junior s’adresse aux enfants de 10 à 15 ans, et offre une session plus simplifiée, applicable dans les écoles ou lors de semaines à thème.

Une version « expert » de la Fresque existe également, mettant en jeu un plus grand nombre de cartes et abordant les thématiques plus en profondeur.

On peut envisager la Fresque du Climat comme un outil de la démarche RSE d’une entreprise et l’organiser dans le cadre d’un team building, par exemple.

Bon à savoir : elle se décline en de nombreuses autres versions de sensibilisation à différents sujets, telles que la Fresque du Numérique ou la Fresque Océane.

Comment participer aux ateliers de la Fresque du Climat ?

La Fresque du Climat est basée sur le principe du volontariat. Aussi êtes-vous libre de vous inscrire à l’atelier de votre choix quand bon vous semble. Il existe ainsi des ateliers dédiés aux particuliers, d’autres aux salariés, et d’autres encore aux élus.

Vous pouvez alors retrouver facilement tous les ateliers organisés par des bénévoles près de chez vous sur le site officiel de l’association de la Fresque du Climat, et vous inscrire en ligne.

Les organisateurs demandent alors une petite participation financière, et les professionnels peuvent bénéficier d’un financement de leur atelier par leur employeur.

Comment devenir animateur de Fresque du Climat ?

Il n’est pas nécessaire d’être un expert en changement climatique pour devenir animateur de la Fresque du Climat. En effet, un désir important de faire bouger le monde guide souvent les bénévoles, quel que soit leur âge, leur métier, ou même leur niveau de compétence en matière d’enjeux climatiques

Alors, pour devenir animateur de Fresque du Climat, il suffit d’avoir participé au moins une fois à l’une des fresques, et de suivre une petite formation complémentaire.

Bon à savoir : la demande d’animation est très forte, les animateurs bénévoles sont alors vivement attendus dans toute la France.

Aujourd’hui, chez Lemon Interactif nous nous sommes formés pour être animateurs de la Fresque du Numérique et de la Fresque du Climat. Nous avons alors pour objectif d’agir à notre échelle et donner les moyens de ne plus fuir ou masquer la réalité en éveillant les consciences et en incitant à agir.

Comment expliquer une Fresque du Climat ?


La Fresque du Climat est une méthode pédagogique interactive visuelle qui vise à sensibiliser les participants aux enjeux climatiques. Elle utilise une grande fresque composée de cartes représentant les différents aspects du système climatique.

Les participants, guidés par un facilitateur, explorent les liens entre ces cartes pour comprendre les causes et les conséquences des changements climatiques.

Qui se cache derrière la Fresque du Climat ?


La Fresque du Climat est, aujourd’hui, une association créée en décembre 2018 par Cédric Ringenbach, ancien directeur de The Shift Project.

Le jeu, conçu en 2015, utilise une fresque interactive où les participants construisent collectivement une représentation des mécanismes du changement climatique, basée sur les rapports du GIEC.

En avril 2023, l’association annonce avoir sensibilisé plus d’un million de personnes.

Comment participer à une Fresque du Climat ?


Pour participer à une Fresque du Climat, il suffit de chercher les ateliers organisés près de chez soi, généralement disponibles en ligne sur le site officiel de l’association. Les sessions peuvent être proposées dans des établissements éducatifs, des entreprises, ou lors d’événements publics !

Il est possible de s’inscrire individuellement ou en groupe, selon les disponibilités. Une fois inscrit, il faut se rendre à l’atelier qui dure environ trois heures.

Illustration des réglementations sur l'écoconception avec un homme entouré d'éléments concernant la RSE.

Écoconception et réglementation : 7 défis pour favoriser la durabilité

L’écoconception et la réglementation sont deux points clés de la promotion de la durabilité environnementale. D’une part, l’objectif de l’écoconception est d’intégrer tous les enjeux environnementaux, dès la conception du produit, afin de réduire son impact tout au long de son cycle de vie. D’autre part, la réglementation comprend les politiques et les lois qui fixent des règles et des exigences pour promouvoir la durabilité et encourager les pratiques respectueuses de l’environnement. Voyons alors quelles sont les lois sur l’écoconception favorisant la durabilité.

L’écoconception : principes et bénéfices

Avant de se lancer dans les lois et les réglementations, arrêtons-nous sur la définition de l’écoconception. Cette approche vise une conception d’un produit la moins impactante possible sur l’environnement. Les principes du développement durable sont ainsi appliqués tout au long du cycle de vie du produit, de sa conception à son élimination. Cela passe par différentes initiatives :

  • Réduire l’utilisation des ressources naturelles ;
  • Privilégier les matériaux écologiques ;
  • Favoriser le recyclage ;
  • Améliorer la durabilité du produit ;
  • Optimiser l’efficacité énergétique.

Si l’écoconception web est un sujet qui vous intéresse, le livre “ éco conception web/ les 115 bonnes pratiques” vous permettra d’obtenir de l’aide pour réaliser des sites plus respectueux de l’environnement. Ces bonnes pratiques ont été mises au point par des experts reconnus, du collectif GreenIT et des partenaires institutionnels tels que l’ADEME. 

Si, chez Lemon Interactive, nous appliquons l’écoconception web, pour la création de sites Internet plus respectueux de l’environnement, cette approche peut aussi concerner de nombreux domaines de produits et services de la consommation courante.

Les lois et réglementations en faveur de la durabilité

Il existe plusieurs lois et réglementations qui prédominent en matière d’écoconception. Faisons le tour des lois et directives les plus importantes.

La directive européenne sur l’écoconception

Illustration d'une loi européenne en train d'être votée pour une réglementation éco-conçue.

La directive européenne sur l’écoconception, portant aussi le joli petit nom de 2009/125/CE, est une loi adoptée par la commission de l’Union européenne dans le but de promouvoir l’écoconception des produits, afin qu’ils soient énergétiquement plus efficaces et respectueux de l’environnement. Cette directive européenne sur l’écoconception, appelée également éco-directive, a été promulguée en 2009, pour une mise en place dans les États membres dès 2013.

L’objectif principal de cette directive est donc de réduire l’impact environnemental des produits mis sur le marché tout au long de leur cycle de vie, en se concentrant particulièrement sur l’aspect énergétique. Cette loi vient alors encourager et forcer les fabricants à concevoir des produits plus économes en énergie, en faisant en sorte qu’ils soient plus faciles à réparer, à recycler ou à réutiliser, et qu’ils soient fabriqués à partir de matériaux plus durables.


Cette directive européenne sur l’écoconception concerne une vaste catégorie de produits, allant de l’équipement de bureau aux moteurs, en passant par les appareils électroménagers et les systèmes de chauffage.

La directive européenne sur l’écoconception est clairement la plus grosse loi en faveur de la transition vers une économie circulaire plus durable.

La réglementation REACH

La réglementation REACH (Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques) est née de l’initiative de l’Union européenne, et vise à garantir la meilleure protection de la santé humaine, mais aussi de la santé environnementale, en ce qui concerne les produits chimiques.

Ce règlement de 2016 impose aux entreprises qui importent, exportent et utilisent des substances chimiques dans de grosses quantités d’être vigilantes sur plusieurs points. La réglementation s’attarde ainsi sur 4 axes :

  • Enregistrer les substances chimiques et collecter un maximum d’informations pour connaître leur origine et leur dangerosité ;
  • Évaluer l’acceptabilité des risques encourus par l’utilisation de ces produits ;
  • Autoriser ou non la présence de substances toxiques sur le territoire, en essayant de prouver qu’il n’y a pas d’autres alternatives moins dangereuses ;
  • Interdire certaines substances aux risques inacceptables pour la santé et l’environnement.

L’étiquetage énergétique

L’étiquetage énergétique, comme son nom l’indique, prend la forme de petites étiquettes qui viennent informer l’efficacité et la performance énergétique du produit. Un classement de couleurs permet d’aider les consommateurs et clients à prendre une décision d’achat plus éclairée, grâce à des informations faciles à comprendre et rapides à trouver sur un affichage clair.

Ce système d’étiquetage est particulièrement utilisé dans l’électroménager et l’informatique, notamment avec la classification énergétique ou l’indice de réparabilité.

Sur les étiquettes, on peut donc trouver plusieurs types d’informations :

  • La classification énergétique, de A à G, ou de vert à rouge ;
  • La quantité d’énergie consommée, en kwh ;
  • Le niveau sonore…

Les normes de construction durable

La réglementation sur la construction durable met en vigueur des directives visant à promouvoir les pratiques de construction respectueuses de l’environnement. Ces réglementations concernent donc le BTP, et incitent à favoriser l’utilisation des ressources durables et à adopter des pratiques moins impactantes : réduire l’utilisation de l’eau, réduire et mieux gérer les déchets, choisir des matériaux économiques, écologiques et durables, prendre soin des conditions de travail des professionnels…

Dans les grandes lignes, l’objectif de cette norme est de réduire l’empreinte carbone des bâtiments.

L’accord de Paris

L’accord de Paris sur le climat est une réglementation internationale mise en place lors du COP 21, et adoptée par 196 signataires. Il vise à lutter contre le réchauffement climatique, à promouvoir des produits et des pratiques respectueuses de l’environnement en matière d’énergie et d’écoconception, en essayant de contenir la hausse des températures en dessous de 2 °C, et idéalement, en la maintenant à 1,5 °C.

L’adhésion à l’accord de Paris est basée sur le principe du volontariat, et aucun pays n’est obligé de suivre ces objectifs. Notons quand même que cette réglementation est très importante pour lutter contre le changement climatique, puisqu’elle mobilise les gens au niveau mondial. Par ailleurs, c’est un des engagements les plus historiques en matière de protection de l’environnement.

Les autres lois et réglementations

Il existe bien d’autres lois et règlements qui visent à réduire l’impact environnemental des activités du quotidien :

  • La loi pour réduire l’utilisation des sacs plastiques jetables ;
  • La responsabilité élargie des producteurs (REP), une politique encourageant les producteurs à assumer leur responsabilité en matière de gestion des déchets et à travailler pour l’économie circulaire ;
  • Des règlements sur les équipements de chauffage et de climatisation, qui doivent répondre aux critères de conformité des mesures imposées en France ou au niveau européen…

L’écoconception web : quelles sont les règles ?

Illustration de l'économie circulaire de l'écoconception

Il n’existe pas de réglementation spécifique et internationale concernant l’écoconception web en tant que telle. Cependant, il y a plusieurs principes et directives concernant la durabilité numérique, l’efficacité énergétique et l’écoconception en général qui pourraient s’appliquer indirectement au domaine web. Voici quelques réglementations et initiatives qui peuvent servir de référence :

  • Règlementations sur l’efficacité énergétique : De nombreux pays ont mis en place des normes et des réglementations pour réduire la consommation d’énergie des équipements électroniques et numériques. Elles influencent indirectement la manière dont les sites web et applications sont conçus pour minimiser l’utilisation des ressources.
  • Directives sur les déchets électroniques (e-déchets) : La directive DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) de l’Union Européenne vise à réduire l’impact des déchets électroniques.
  • Normes ISO : L’ISO (Organisation internationale de normalisation) propose plusieurs normes relatives à l’écoconception, comme la norme ISO 14006, 14000 et 26000 qui fournit des directives pour incorporer des considérations écologiques dans la conception et le développement de produit.
  • Label numérique responsable : Le label numérique responsable est aussi une bonne démarche d’amélioration à adopter pour réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des technologies de l’information et de la communication de votre entreprise.

Il est crucial pour les entreprises du secteur de se tenir informées des évolutions réglementaires et des bonnes pratiques pour assurer une démarche durable et responsable. Que ce soit pour un audit éco-conception ou la création d’un site éco-conçu, notre équipe est disponible !

Impact économique et social de l’écoconception réglementée

La réglementation de l’écoconception, en matière de produits et d’énergie, a plus ou moins long terme, des impacts positifs sur le plan économique et social.

En investissant pour l’avenir sur des produits et services durables, les entreprises peuvent faire des économies significatives, que ce soit en termes de réduction des coûts énergétiques, ou en termes de diminution des coûts de gestion des déchets, par exemple.

D’autre part, sur le plan social, l’écoconception réglementée peut contribuer à la création d’emplois dans le secteur de l’économie verte.

Enfin, cette démarche peut aussi sensibiliser les consommateurs à l’importance d’habitudes d’achat plus raisonnées et durables.

Les défis de l’écoconception réglementée

Bien sûr, s’inscrire dans une démarche d’écoconception n’est pas si simple, et cela demande quelques investissements et concessions qui, aujourd’hui, représentent un véritable défi.

Illustration des défis de l'écoconception avec 3 personnages.

Ainsi, le plus gros frein réside dans le coût initial de mise en place de l’écoconception, qui peut être très élevé. Et même si l’investissement sera rentable à plus ou moins long terme, certaines entreprises ne sont pas prêtes à faire de tels investissements pour modifier leur chaîne d’approvisionnement ou leur processus de production.

Par ailleurs, le manque d’informations et de compétences nécessaires en éco-conception est encore bien trop grand, et il est avant tout prioritaire de former les chefs d’entreprise.

Enfin, nous l’avons vu, la réglementation en matière d’écoconception est encore très variable d’un pays à un autre. Cela complique considérablement la transition des entreprises qui opèrent à l’international.

Quelles sont les perspectives d’une réglementation de l’écoconception ?

Si quelques freins persistent aujourd’hui, les perspectives de l’écoconception réglementée sont très positives. Ainsi, l’essor d’une telle démarche sera possible et permettra d’atteindre de nouveaux objectifs :

  • Stimuler l’innovation en incitant les entreprises à développer des nouvelles méthodes de production et des nouvelles technologies ;
  • Créer des nouveaux emplois dans les secteurs verts ;
  • Créer une économie plus durable, avec un impact environnemental plus faible ;
  • Sensibiliser le grand public et éveiller les consciences aux questions environnementales, en les poussant à choisir des produits plus respectueux de l’environnement.

Il existe déjà de nombreuses réglementations en matière d’écoconception. Beaucoup d’entreprises travaillent également activement sur ce sujet, comme chez Lemon Interactive, et de nombreuses organisations planchent sur la création d’un cadre réglementaire beaucoup plus large, visant à encourager les pratiques de fabrication plus durables. L’objectif est de parvenir à une mobilisation générale qui permettrait d’avoir une économie circulaire plus durable et plus respectueuse de l’environnement, un point essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique.

Illustration d'un ordinateur avec une femme sortant de l'écran validant sa certification environnementale

Certification environnementale : reconnaître les labels

Lorsqu’une entreprise fait la promotion d’un service ou d’un produit, il est de plus en plus fréquent de voir sa communication marketing s’axer autour des certifications environnementales et autres écolabels. Il faut dire que la transition écologique des entreprises s’accélère, et les labels permettent d’attester de leur engagement, tout en certifiant aux acheteurs des produits et services engagés et respectueux de l’environnement. Voyons, dans cet article, quels sont les enjeux des produits et services certifiés, et quelles sont les principales certifications environnementales.

Qu’est-ce qu’une certification environnementale ?

Une certification environnementale est un label que l’on attribue à un produit, un service ou une entreprise. Elle atteste de son engagement à réduire le niveau d’impact environnemental de ses activités. Une certification est donc une sorte de reconnaissance objective des démarches responsables d’une entreprise.

Cet écolabel est distribué par un organisme indépendant qui réalise un audit et contrôle la stricte conformité aux indicateurs du référentiel de la certification. Chaque audit permet de mieux analyser un site web. Une agence web centrée sur l’éco-conception peut aider à la réalisation d’un audit complet d’écoconception site web.

Pourquoi choisir des produits et services avec des certifications environnementales ?

Choisir des produits et services avec des certifications environnementales représente un enjeu important pour la planète. Les objectifs sont alors multiples.

Réduire l’impact environnemental

Le niveau des certifications environnementales vient garantir que les produits ou services répondent à des normes et des réglementations très strictes sur de nombreux critères écologiques (durabilité, émissions…). En optant pour un produit ou service certifié, l’objectif est de contribuer à la réduction de l’impact du produit sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), et sur la pollution en général.

Encourager les bonnes pratiques

Plus il y a de certifications, plus les entreprises ont le choix de trouver celles qui répondent à leurs valeurs et au niveau de leurs engagements. Et plus les entreprises décident de passer des certifications, plus cela incite la concurrence à en faire de même. Cela les encourage à passer à des pratiques plus durables et à améliorer leur système de production, leurs politiques, et tout ce qui est en lien avec le développement d’économie durable.

Afficher une certaine transparence

Les certifications permettent d’obtenir des informations précises sur un service ou un produit, comme la provenance, la fiabilité, les garanties, la réparabilité… En passant les certifications, les entreprises s’engagent à respecter leurs norme. Le consommateur peut donc s’appuyer sur ces données sans avoir à douter. Les organismes indépendants attribuant ces labels ne laissent rien passer.

Sensibiliser aux enjeux environnementaux

De manière générale, les entreprises sont plutôt fières d’opter pour des produits certifiés. Elles ont donc tendance à axer leur communication sur ce point-là. Les entreprises concurrentes en font de même, pour suivre la tendance et rester concurrentielles. La diffusion de cet engagement auprès du grand public, à travers les fameux logos verts, permet alors de sensibiliser les consommateurs. Cela les incite à adopter des comportements d’achat plus responsables et respectueux de l’environnement.

Finalement, choisir des services et produits certifiés permet de promouvoir les bonnes pratiques. Sans négliger la réduction du niveau d’impact environnemental, et la sensibilisation des consommateurs. C’est une démarche essentielle pour la préservation de notre environnement, et pour une transition vers une économie durable.

Les principaux labels des produits éco-conçus

Dans le monde entier, il existe des dizaines de certifications environnementales pour les produits. Cependant, certaines sont plus connues et reconnues que d’autres en France.

La certification Energy Star

Logo de la certification Energy Star

La certification Energy Star est probablement la plus connue, et on la reconnaît à son logo bleu portant une étoile blanche. Elle est surtout utilisée pour l’électroménager et tout ce qui est électronique, comme les ordinateurs, les réfrigérateurs, les fours…

Une certification Energy Star garantit un produit économe en énergie. Cela sous-entend un produit qui « contribue à la réduction du niveau des émissions de gaz à effet de serre ».

La certification FSC (Forest Stewardship Council)

La certification FSC valorise la gestion forestière durable. Elle concerne donc surtout les meubles en bois, ou le papier. Un produit portant cet écolabel assure que ses sources sont durables et que le plan environnemental ainsi que le plan social de l’entreprise a un niveau particulièrement responsable.

La certification cradle to cradle (C2C)

Logo de la certification Cradle to Cradle

La certification C2C est un label international qui concerne surtout le cycle de vie d’un produit.

Elle se base donc sur des critères en lien avec la fabrication, la production, la livraison, mais aussi avec les matériaux ou la gestion de l’énergie. Elle met en avant le recyclage et la réutilisation des déchets.

La certification GOTS (Global Organic Textile Standard)

La certification GOTS est axée sur les vêtements et le textile de maison (draps, serviettes, nappes…). Les normes sont plutôt centrées sur la matière et les fibres, et privilégient toujours les textiles biologiques et naturels.

La certification Fairtrade

Logo de la certification Fairtrade

La certification Fairtrade concerne surtout les conditions de travail des professionnels qui conçoivent le produit.

Elle assure, entre autres, que les travailleurs ont un niveau de rémunération juste et équitable. S’ajoute à cela, un management de qualité, notamment dans la filière de l’agriculture et les pratiques agricoles.

La certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design)

Une certification LEED travaille sur le BTP, la construction et les performances énergétiques d’un bâtiment.

Les principales certifications environnementales pour les prestations de services

Même si les prestations de services ne sont pas des produits physiques, elles disposent, elles aussi, d’un niveau de certification. Elles sont généralement moins connues, mais il est important de les connaître pour acheter de manière raisonnée.

La certification ISO 14001 et 26000

Logo de la certification ISO 14001

La certification ISO 14001 est probablement la plus connue des certifications de services. La norme ISO est internationale, elle porte sur l’engagement des entreprises dans une démarche RSE.

Ce sont donc les entreprises qui sont certifiées ISO, et non le service. Cependant être ISO prouve l’engagement pour la protection de l’environnement.

L’ISO 26000 est aussi une norme internationale cruciale dans le domaine de la certification environnementale. Elle vise à promouvoir la responsabilité sociétale des organisations en intégrant des pratiques durables dans leurs activités. L’objectif est de fournir des lignes directrices essentielles pour les entreprises et les organisations cherchant à évaluer et à améliorer leur impact environnemental.

Elle englobe un large éventail de domaines. Tels que les droits de l’homme, les relations avec les parties prenantes, l’environnement, la loyauté, la transparence, etc.

En adoptant les principes de l’ISO 26000, les organisations peuvent renforcer leur engagement envers la durabilité environnementale, améliorer leur réputation et contribuer positivement à la protection de notre planète.

La certification Green Key

La certification Green Key est spécifique au secteur de l’hôtellerie et du tourisme. Elle évalue et certifie les établissements qui adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement, notamment en matière de gestion des déchets et des ressources énergétiques.

Le label Numérique Responsable

Logo du label Numérique Responsable Niveau 1, obtenu par Lemon Interactive.

Le label Numérique Responsable atteste, pour les entreprises opérant dans le secteur technologique, de leur engagement envers des pratiques éthiques et durables dans le développement et la fourniture de solutions numériques.

Les critères pour l’obtention de ce label sont exigeants. Couvrant des aspects tels que l’efficacité énergétique, la réduction des déchets électroniques (DEEE), la protection de la vie privée des utilisateurs et bien d’autres.

Parmi les acteurs du secteur, Lemon Interactive se distingue en tant qu’agence web responsable certifiée, avec la volonté de montrer notre engagement envers la conception et la gestion de projets numériques respectueux de l’environnement et des valeurs éthiques.

A travers la création de site web, nous souhaitons continuer de minimiser l’impact environnemental numérique de nos clients tout en fournissant des solutions performantes. Contribuant ainsi à un avenir plus durable et éthique pour l’industrie du numérique.

La certification B Corp

Logo de la certification BCorporation

La certification B Corp n’est pas axée uniquement sur l’environnement, car elle évalue à la fois les critères sociaux et les critères environnementaux des entreprises.

Une entreprise certifiée B Corp prouve qu’elle a un engagement fort pour l’environnement, la durabilité et la responsabilité sociale.

La certification Clean Industry

Certains pays ont des certifications très spécifiques aux entreprises de prestations de services. C’est le cas de la certification Clean Industry, qui est accordée, en France, aux entreprises qui respectent des critères stricts sur la gestion des déchets et sur la gestion de la consommation d’eau et d’énergie.

Comment reconnaître un produit ou service certifié ?

Si vous avez pleinement conscience des enjeux des produits et services labellisés, et que vous souhaitez vous orienter vers ce type d’achat, il est assez facile de reconnaître les articles certifiés. En effet, chaque certification dispose d’un petit logo, que les entreprises apposent sur les étiquettes de leur produit, ou sur les fiches informatives de leurs services. Vous pouvez alors les repérer facilement.

Face à la multitude de certifications existantes, vous pourrez tomber sur des logos que vous ne connaissez pas, mais il est assez facile d’obtenir des informations en ligne sur les engagements des différents labels.

Le greenwashing : le gros défi de la certification environnementale

Illustration d'un homme devant son ordinateur à côté d'un palmier symbole du greenwashing à éviter

Si les certifications environnementales permettent aux entreprises engagées de se démarquer, et aux acheteurs de consommer de manière plus durable, certaines mauvaises pratiques viennent duper tout le monde et ternir l’image des entreprises réellement investies pour l’environnement. Nous parlons ici du greenwashing.

De nombreuses entreprises adoptent une stratégie marketing basée sur des arguments écologiques, alors que leurs produits ou services ne correspondent pas du tout aux messages diffusés. Ces organisations veulent surfer sur la vague de l’engagement environnemental en se fabriquant une image d’entreprise éco responsable, alors que leur offre n’est pas du tout respectueuse de l’environnement, ou en tout cas pas assez pour prétendre à une certification environnementale.

Le greenwashing est sévèrement combattu en France, car il crée une confusion dans la tête des consommateurs, et porte préjudice aux entreprises réellement engagées dans une démarche de développement durable et de RSE.

Choisir des produits et services portant une certification environnementale est un engagement important pour préserver notre planète et réduire l’impact de nos habitudes de consommation. Il faut quand même garder en tête que les certifications peuvent varier d’une zone géographique à une autre, et que certaines sont plus exigeantes que d’autres. Nous venons de lister les principales, mais n’hésitez pas à vous renseigner sur toutes les certifications existantes pour vos futurs achats de produits et/ou services.

Illustration des 4 bonnes pratiques pour être éco-responsable au bureau.

Être éco-responsable en entreprise : les 4 bonnes pratiques au bureau

En matière d’environnement, chaque geste compte, et si nous connaissons majoritairement les gestes à appliquer dans notre quotidien pour réduire nos émissions de CO2, les entreprises peuvent aussi agir tous les jours. Découvrez alors les 4 bonnes pratiques pour être éco-responsable au bureau que nous appliquons chez Lemon Interactive.

Entreprise éco-responsable : définition

Une entreprise éco-responsable est tout simplement une entreprise qui cherche activement à limiter l’impact environnemental de son activité. Les décisions et les actions de cette entreprise s’orientent alors vers de multiples éléments, tels que le choix des partenaires, la sélection des équipements de bureau, ainsi que les petits gestes et les habitudes des collaborateurs.

Ces démarches sont fermement ancrées dans une volonté forte de respecter et de protéger l’environnement et la nature. Ce sont autant de préoccupations qui s’inscrivent pleinement dans le cadre de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE).

Qu’est-ce que la démarche RSE ?

Illustration d'une entreprise éco-responsable avec une balance entre l'environnement et la production.

La RSE, ou responsabilité sociale des entreprises, est une démarche volontaire des entrepreneurs. Elle vise à mettre en pratique des solutions éco-responsables en tenant compte des préoccupations sociales, environnementales et économiques. En pratiquant la RSE, les entreprises cherchent alors à :

  • Respecter l’environnement ;
  • Avoir un impact positif sur la société ;
  • Rester économiquement viable.

Aujourd’hui, la démarche RSE met davantage l’accent sur la question environnementale, et si les petites et moyennes entreprises n’ont aucune obligation en ce sens, une stratégie RSE est obligatoire pour toutes les grosses entreprises de plus de 500 salariés, ou celles qui sont cotées en bourse.

Quel est l’intérêt de devenir une entreprise éco-responsable ?

Bien sûr, la démarche RSE est un engagement écologique fort de la part d’un chef d’entreprise. L’éco-conception d’un site web peut en faire partie, autant que la mise en place d’un bilan carbone globale de l’entreprise. Toutes les mesures doivent s’inscrire dans une véritable stratégie à bien des égards, en témoignent ces quelques chiffres :

  • 51 % des Français déclarent refuser de travailler pour une entreprise sans engagement environnemental ou social fort ;
  • 76 % des jeunes issus de la génération Y considèrent que la démarche RSE est un critère de recherche d’emploi plus important que le salaire ;
  • 97 % des Français sont prêts à boycotter une marque aux pratiques environnementales et sociales destructrices.

Au regard de ces chiffres, on comprend alors qu’intégrer les principes du développement durable au sein d’une entreprise est une opportunité plutôt qu’un fardeau. 

Un engagement fort permet ainsi d’améliorer l’image de marque de l’entreprise, en transmettant des valeurs fortes et une culture d’entreprise aux salariés comme aux consommateurs. Cela peut alors être envisagé comme une stratégie payante pour se démarquer de la concurrence, car de plus en plus de monde est sensibilisé au développement durable, et préfère privilégier les partenaires engagés.

Devenir une entreprise éco-responsable : 4 bonnes pratiques

Il existe de nombreuses habitudes à adopter au quotidien qui permettent de réduire l’impact environnemental au travail. En tant qu’agence web responsable, nous mettons en place ces mesures que nous avons classées en 4 catégories.

Une bureautique plus responsable

Illustration du cycle de vie des équipements bureautique.

Au niveau de la bureautique au sein d’une entreprise éco-responsable, l’idée fondamentale est de limiter le gaspillage en essayant de faire perdurer le plus longtemps possible les équipements de bureau tels que les téléphones, les ordinateurs et les imprimantes.

Pour comprendre l’importance cruciale de ces gestes, il est essentiel de rappeler que la fabrication de ces équipements nécessite l’extraction de matières premières, et que l’ensemble du cycle de vie impacte l’écosystème, que ce soit lors de la production, du transport, de la distribution, de l’utilisation ou encore de la fin de vie de ces produits.

Le but premier de toute entreprise éco-responsable est alors de valoriser cette chaîne, que ce soit en la recommençant le moins souvent possible ou en favorisant le développement durable pour chacune des étapes, dans le but de réduire son impact environnemental et sa consommation de ressources, tout en impliquant activement ses collaborateurs dans cette démarche de responsabilité environnementale.

Plusieurs gestes simples comptent au quotidien

  • Reconditionner et recycler les équipements en fin de vie, pour réduire la consommation ;
  • En cas de panne, toujours essayer de réparer avant de jeter ;
  • Paramétrer le mode « veille », ou le mode « économie d’énergie », afin que les écrans soient autonomes;
  • Limiter le nombre d’onglets ouvert ;
  • Désactiver les fonctionnalités inutiles (GPS, bluetooth…) ;
  • Choisir du matériel qui porte un label environnemental (EPEAT, TCO…) ;
  • Allumer les appareils qu’en cas de besoin (imprimante, scanner, photocopieur…) ;
  • En cas d’impression, utiliser des polices économes en encre, favoriser le noir et blanc, et supprimer les images, photos et publicités inutiles ;
  • Économiser le papier en se désabonnant de certaines revues, en optimisant les mises en page pour impression, en réutilisant le papier en brouillon, et en recto-verso, et choisir du papier avec écolabel (FSC, PEFC…). ;
  • Trier et recycler le papier et le carton. Rappelons qu’aujourd’hui, le papier représente 75 % des déchets d’une entreprise, et que seuls 38 % sont recyclés…

Utiliser Internet de manière raisonnée

Il est plus difficile de se rendre compte de l’impact carbone de nos navigations sur Internet, car cela reste très immatériel. Pourtant, le numérique tient une part importante de nos émissions de gaz à effet de serre. On peut alors agir à plusieurs niveaux.

La gestion des mails

Avant toute chose, sachez que l’envoi de 30 mails représente l’équivalent d’une ampoule électrique allumée pendant une journée entière ! En sachant cela, on comprend l’importance de bien gérer sa boîte mail et ses envois de courriers électroniques. En effet, le stockage et l’envoi des mails tirent beaucoup sur la bande passante. Il ne faut donc pas hésiter à :

  • Classer les mails dès leur arrivée ;
  • Supprimer les spams ;
  • Ne pas multiplier les destinataires (car autant de destinataires, ce sont autant de mails envoyés sur la bande passante) ;
  • Limiter les pièces jointes ;
  • Privilégier les liens pour les PJ trop lourdes ;
  • Alléger les signatures au maximum.

Les recherches et la navigation web

Lorsque nous abordons la recherche et la navigation sur le web au sein d’une entreprise numérique responsable, la meilleure approche consiste à se diriger directement vers le site souhaité en utilisant l’URL ou à effectuer une recherche précise, tout en gardant à l’esprit de fermer systématiquement les onglets inutiles.

Illustration du stockage de données sur le cloud.

En ce qui concerne le stockage des données, il est courant que les entreprises utilisent des services de cloud. Cependant, cela ne doit pas servir de prétexte pour accumuler des données en masse. Il est primordial de ne stocker que ce qui est réellement nécessaire. Cette approche, en plus d’être écologique, présente également l’avantage de favoriser une meilleure organisation.

L’objectif premier réside donc dans le stockage local, afin de réduire au maximum les déplacements vers des centres de données, qui sont très énergivores. En ce qui concerne le stockage sur le cloud, il est recommandé de n’y placer que le strict minimum nécessaire, dans le but de minimiser les transferts de données et ainsi de contribuer à une approche plus responsable en matière d’environnement et de développement durable au sein de l’entreprise.

Mais la navigation web concerne aussi toute une partie sur la communication, de l’entreprise. Il est alors possible d’organiser des événements écoresponsables (séminaire, atelier…) et d’établir des règles marketing plus responsables. Vous pouvez aussi choisir de travailler sur un site Internet éco-conçu, qui prévoit :

  • De redimensionner les images ;
  • De faciliter la lecture ;
  • De proposer une version imprimable ; 
  • De favoriser l’accessibilité ;
  • D’éviter les vidéos ;
  • D’avoir un hébergeur vert ;
  • D’utiliser une technologie en open-source.

Enfin, sur la partie télétravail, il faut absolument utiliser le wifi plutôt que la 4G, et limiter les réunions en ligne. En effet, les échanges vidéo tirent beaucoup plus sur la bande passante que des échanges audios.

L’occupation des bureaux

Au-delà des équipements et des pratiques professionnelles, il y a également énormément de gestes simples applicables au travail, mais aussi dans la vie privée.

  • L’éclairage : éteindre les lumières, installer des petites lumières sur les postes de travail pour éviter d’allumer toute une pièce, ne pas encombrer les fenêtres pour laisser la lumière naturelle rentrer dans la pièce, recycler les ampoules… ;
  • Le chauffage : éteindre les radiateurs avant aération, fermer les volets pour garder la chaleur, dégager les radiateurs pour que la chaleur circule, tout éteindre la nuit et les week-ends, éviter de surchauffer et enfiler à la place des pulls bien chauds… ;
  • La climatisation : tout le monde n’est pas encore équipé, mais au vu des dégâts du réchauffement climatique, ça ne saurait tarder. Il faut alors rafraîchir le matin, tout fermer, utiliser les ventilateurs, et en dernier recours la clim. Il est déconseillé de régler la température en dessous de 26 degrés, et de bien la couper en quittant les lieux ;
  • L’eau : il existe plein de types d’économiseurs d’eau, il faut ensuite surveiller l’apparition de fuites ;
  • L’entretien des locaux : il existe des entreprises spécialisées dans les nettoyages bio, qui utilisent que des produits écologiques ;
  • Les pauses : avoir un mug réutilisable plutôt que jetable, utiliser un frigo bien entretenu et dégivré, ne pas gaspiller (surtout dans les restaurants d’entreprise), prendre à sa faim et pas plus, ne pas prendre trop de pain, proposer le doggy bag, trier les déchets lors de la sortie de cantine… ;

Chez Lemon Interactive, dans la continuité de notre démarche de développement durable, nous allons prochainement installer des bacs de troc, où chacun pourra y déposer ou récupérer des objets en tout genre qui ne sont plus utilisés (jouets d’enfants, livres, bijoux…).

Les déplacements professionnels

Les trajets domicile-travail représentent l’une des principales sources d’émissions de CO2 pour toute entreprise éco-responsable. L’idéal est alors de privilégier la marche, le vélo, le transport en commun, et si rien de tout ça n’est possible, on peut alors envisager la voiture, tout en préférant l’autopartage, le covoiturage et l’utilisation de voiture électrique.

Pour les déplacements plus longs, si vous devez trancher entre avion et train, privilégiez toujours le train, plus long, mais beaucoup moins polluant.

Enfin, si votre entreprise a recours régulièrement à des transporteurs, envisagez un choix vert, avec des coursiers à vélo ou à pied, quand cela est possible, pour réduire l’impact environnemental de vos actions.

Chez Lemon Interactive, nous contribuons chaque jour à la réduction de l’impact carbone de chacun de nos gestes, et nous appliquons cet état d’esprit dans tous nos projets. Confiez alors la création de votre site éco-conçu à nos équipes pour, à votre tour, consommer de manière plus responsable.

Illustration d'une ampoule avec les 4 impacts du numérique.

4 impacts du numérique à connaître et comprendre

Chaque année, les Français achètent 3 millions d’équipements numériques, ce qui équivaut à un peu plus de 8 000 par jour, un chiffre considérable compte tenu de la population française. Dans nos nouvelles pratiques, nous utilisons de plus en plus d’objets connectés tels que les montres connectées, les frigos connectés, les systèmes de réalité augmentée jusqu’aux machines à laver connectées. Même si tous ces objets représentent une valeur ajoutée à la vie quotidienne et/ou professionnelle, les impacts du numérique sont importants, à bien des égards. Lemon Interactive vous dresse un récapitulatif des 4 impacts du numérique.

Les impacts environnementaux du numérique

Certains indicateurs nous montrent clairement que le numérique a des effets environnementaux conséquents, qui mettront en danger notre planète, à plus ou moins long terme.

Les 3 grands impacts du numérique sur l’environnement

Sans parler de l’épuisement des matières premières et des ressources, qui représente un danger évident pour notre planète, on recense 3 grands impacts du numérique sur l’environnement :

Illustration des trois impacts environnementaux du numérique, l'émission de CO2, la consommation d'eau et la consommation électrique.
  • Les émissions de gaz à effet de serre (CO2) : ces effets sont surtout constatés lors de la fabrication des produits numériques. Pour vous donner une idée, le numérique représente 3,8 % des émissions de CO2 mondiales, ce qui est plus élevé que l’impact carbone de l’aviation civile ;

  • La consommation d’eau : son impact carbone est principalement généré lors de l’extraction de matière première et de la fabrication. Rappelons que l’eau est une ressource renouvelable, mais pas illimitée ;

  • La consommation électrique : le numérique représente 10 % de la consommation électrique en France, et la plus grande part concerne notamment l’extraction du charbon avant fabrication. Rappelons que l’électricité, qu’elle soit fossile, nucléaire ou issue d’une centrale thermique, est responsable d’émissions de gaz à effet de serre et donc, en partie, du réchauffement climatique.

Nous le savons, les ressources de la planète ne sont pas illimitées, et à ce rythme-là, de nombreuses matières non-renouvelables vont rapidement s’épuiser. Rappelons que pour fabriquer un smartphone, il faut extraire 200 kilos de matière, de 70 matières premières différentes, qui sont, pour la plupart, menacées. Certains éléments, comme l’étain, le tantale, ou l’or, se trouvent dans des zones géographiques à conflit, et très éloignées de notre pays. C’est pour cela que une agence web engagée, nous utilisons des appareils reconditionnés.

Fresque du numérique, audit éco-conception ou site éco-conçu, Lemon est à votre écoute 📞

La consommation de données et l’obsolescence logicielle

Chaque année, nous produisons également énormément de données (plus de 4 000 giga), qui ont aussi un impact direct sur l’environnement. Cette pollution numérique vient des data centers et des milliers de serveurs qui sont nécessaires au stockage et au traitement des données, et qui ont une consommation d’énergie élevée.

Par ailleurs, l’obsolescence logicielle n’est pas sans contribuer à cette surconsommation. C’est elle qui détermine, pour un bien ou un service, s’il est périmé, ou ressenti comme tel.

On distingue alors 4 types d’obsolescence :

  • L’obsolescence indirecte : cela concerne les applications et OS tellement énergivores que nous sommes incités à changer de matériel régulièrement ;
  • L’obsolescence directe : elle se traduit par la fin du support technique des logiciels, ou l’arrêt de la fabrication de certains composants de rechange, et qui nous pousse à passer à une version plus récente ;
  • L’obsolescence par incompatibilité : la fin de vie d’un équipement est liée à la création de nouvelles versions d’un logiciel qui ne sont pas compatibles avec le matériel actuel ;
  • L’obsolescence perçue : cela correspond aux utilisateurs qui préfèrent avoir des logiciels plus à la mode, au détriment des versions antérieures, pourtant toujours opérationnelles et performantes.

Quel que soit le type d’obsolescence, elle nous pousse à changer nos services et nos équipements numériques, malgré l’impact environnemental que cela génère.

Selon les dires, la production d’une tonne de matière rare émet 60 000 m² de déchets gaziers, déverse 20 000 m² d’acide dans l’eau, et génère de 1 à 1,4 tonne de déchets radioactifs.

La fin de vie des équipements électroniques

L’impact environnemental de nos équipements numériques ne se limite pas à la fabrication et à l’utilisation. La fin de vie d’un équipement électronique impacte aussi l’environnement. On dit que seulement 15 % des téléphones sont collectés pour être recyclés, ce qui est très peu et catastrophique, car les téléphones sont clairement des déchets extrêmement toxiques.

Il existe d’ailleurs des indicateurs, appelés empreintes écologiques environnementales, qui calculent la pression exercée par les êtres humains sur les ressources de la nature. On compte alors la surface qu’il faut pour produire les ressources nécessaires à un individu ou à une activité. Concrètement, si le numérique était un pays, il représenterait 2 à 3 fois l’empreinte écologique de la France.

L’empreinte carbone du numérique est aussi gigantesque, et s’évalue en émission de gaz à effet de serre. Cela comprend tous les biens et services importés, qui représentent une part plus importante que le transport, le logement, ou encore l’alimentation.

Les impacts économiques du numérique

Illustration d'un téléphone avec une augmentation de productivité.

La création de logiciels et d’applications prend du temps, des ressources et du budget. Et de plus en plus souvent, les écrans, les ordinateurs, ou encore les téléphones ont une durée de vie très limitée, devenant presque des biens à usage unique. L’impact économique du numérique a alors une portée importante, notamment chez les particuliers.

Mais, on peut quand même noter des aspects positifs du numérique sur l’économie, notamment avec les nouvelles façons de travailler.

Prenons l’exemple du télétravail : certaines entreprises sont full remote, ils n’ont donc pas de locaux, pas de loyer, et donc pas de dépenses sur ce poste-là ce qui permet de réduire son empreinte carbone.

Une entreprise engagée dans la RSE constate également que le numérique responsable a tendance à accroître sa productivité, car cela répond aux attentes particulières des clients.

Mais le gros point fort de l’économie numérique, c’est de permettre d’accélérer les échanges, et donc les prises de décisions. Quand, autrefois, il fallait organiser une réunion avec le S+1, qui lui-même devait faire une réunion avec le S+2 et ainsi de suite, avant de prendre une décision, aujourd’hui, un simple mail peut faire bouger les choses rapidement. Sans parler du fait que le numérique prend diverses formes, et que cela peut contribuer à l’activité d’une entreprise, que ce soit en communiquant sur les réseaux sociaux, ou en étant accessible facilement en ligne, ou même en proposant des services entièrement digitalisés.

Le numérique a donc des impacts économiques négatifs, car on consomme beaucoup, voire trop. Mais il a aussi des effets bénéfiques, car il améliore les conditions de travail, et donc la productivité des entreprises.

Les impacts sociaux du numérique

La révolution numérique des agences plus responsables fait couler beaucoup d’encre, et si beaucoup y voient une grande opportunité de s’ouvrir au monde et de se faciliter la vie, les inégalités persistent, et les dangers sont réels.

L’impact social de la fabrication des produits numériques

Nous avons vu, dans les impacts environnementaux, que l’extraction de matière rare était importante. On imagine alors les grosses machines qui travaillent presque seules. Pourtant, la réalité est toute autre, et encore aujourd’hui, de nombreux enfants travaillent dans des conditions très difficiles, et souffrent de maladies liées à l’extraction, comme des problèmes respiratoires, voire des cancers.

Une fracture numérique bien trop importante

Illustration d'une personne surchargée de travail.

Sur la partie fabrication, la délocalisation de la main-d’œuvre est réalisée dans les pays pauvres, où les travailleurs ont un rythme de travail indécent et des conditions de travail déplorables. Et quant à la partie utilisation, on parle de fracture numérique, qui met en avant les grosses différences d’accès au numérique.

Si les avancées sont énormes et très bénéfiques à de nombreuses personnes et entreprises, beaucoup n’ont encore pas accès à ces outils-là. Cela génère un certain isolement, que ce soit au niveau professionnel ou personnel, à petite ou à grande échelle.

Un nouveau terme a d’ailleurs fait son apparition : l’illectronisme. Cela évoque les difficultés et incapacités qu’une personne peut avoir à utiliser les outils informatiques, en raison d’un manque, ou d’une absence totale de connaissance. Cela concernerait près de 17 % de la population française, et témoigne encore de l’importance de la fracture du numérique, ne serait-ce qu’à notre échelle.

L’impact d’une utilisation excessive ou inadaptée du numérique

L’utilisation des services numériques a aussi des effets plus pervers, notamment lors d’usage détourné ou abusif d’Internet, des réseaux sociaux, ou encore des objets connectés. On parle alors de non-respect du droit à la déconnexion chez les professionnels qui restent joignables et connectés même sur leur temps de repos, de cyberharcèlement, ou encore de troubles de l’attention, notamment chez les plus jeunes. Tout ça représente l’impact social du numérique qui n’est pas à négliger.

L’impact social des équipements sociaux, même en fin de vie

Une fois que les objets numériques arrivent en fin de vie, le recyclage des déchets électroniques (DEE) a lui aussi un impact social sur la population. En effet, si une partie est recyclée, le reste est entreposé dans des décharges sauvages, qui entrent souvent dans des circuits illégaux. Ces décharges à ciel ouvert, dans les pays en voie de développement, causent des problèmes de santé catastrophiques aux habitants environnants et impacte aussi l’environnement..

L’incertitude des impacts psycho-sociaux du numérique

N’oublions pas que le numérique est encore tout récent dans le monde moderne, et nous n’avons pas encore assez de recul pour connaître précisément les effets sur la santé.

Si on parle, par exemple, du DAS (Débit d’Absorption Spécifique), qui permet de mesurer l’absorption des ondes d’un produit, on ne sait pas encore vraiment si tout cela est sain pour nous et nos organismes.

Les inégalités d’accessibilité au numérique

Nous avons vu que la fracture du numérique était majoritairement marquée par le manque d’accessibilité aux outils du numérique par certaines populations. Mais d’autres personnes pourraient y avoir accès matériellement, mais ne le peuvent pas en raison d’un handicap physique ou cognitif.

Ainsi, les personnes qui ont des déficiences visuelles ou auditives, ou des handicaps physiques, rencontrent de grosses difficultés à naviguer sur le web, même si de plus en plus de solutions sont proposées (agrandisseur de texte, transcription textuelle, traduction de contenu en langage des signes, souris ergonomique, logiciel à reconnaissance…). Pour surmonter les difficultés cognitives, on peut assister la navigation avec des icônes, par exemple, ou des logiciels de reconnaissance vocale.

En ce sens, une nouvelle norme a vu le jour. Le RG2A, référentiel général d’amélioration de l’accessibilité, vise alors à rendre les services numériques plus accessibles.

Les impacts sociaux positifs du numérique

Si les obstacles à un numérique plus responsable est important pour la société en général, on retrouve aussi des impacts sociaux positifs du numérique. C’est le cas, par exemple, du travail à distance, du fait de pouvoir rester en contact avec ses proches, ou encore des technologies d’assistance… En revanche, il faut bien comprendre que ces outils sont addictifs, et peuvent avoir un impact sur l’isolement social des gens. La fracture du numérique accentue ce phénomène de décalage entre les populations.

Les impacts politiques du numérique

Peu de médias en parlent, mais le numérique est à l’origine de nombreuses tensions politiques et de conflits armés. Par exemple, en République démocratique du Congo, l’extraction de matière première génère de fortes tensions.

Rappelons, par ailleurs, que la production de 50 millions de tonnes de déchets électroniques en 2019, dont 70 % proviennent d’un trafic international d’exportation vers des pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est. Ces informations, confirmées par plusieurs études, font référence à un trafic qui a une dimension comparable à un trafic de drogue, et ont de quoi nous inquiéter.

Heureusement, des instances européennes et internationales rendent le numérique un peu plus réglementé qu’autrefois, et pour toutes les parties prenantes (fournisseurs, entreprises, clients).

Mais, le numérique reste problématique à certains niveaux, notamment dans le respect de la vie privée. En effet, le numérique permet quand même de collecter un nombre de données impressionnant sur nos vies, nos usages, ou encore nos intentions d’achat, sans même qu’on s’en rende compte. Vous rendez-vous compte du nombre de caméras qui vous filment chaque jour, dans la rue, ou quand vous faites vos courses ? On est en droit, alors, de s’interroger sur la collecte et le traitement de ces données.

Heureusement, là encore, de nouvelles initiatives s’imposent face à cela. En Europe, le RGPD (règlement général sur la protection des données) protège les données personnelles, notamment en ligne. Aux États-Unis, on parle du Cloud Act, une loi de 2018 qui permet aux instances de justice d’accéder aux données, notamment sur le cloud.

Quel avenir pour le numérique ?

Les gens ont vraiment vécu la révolution numérique comme une opportunité et une avancée gigantesque dans le monde. Et c’est vraiment le cas. Mais il faut garder à l’esprit les impacts que peuvent avoir nos habitudes numériques, et s’engager à avoir une consommation raisonnée, pour ne garder que ce qu’il y a de mieux dans le numérique, et limiter au maximum les impacts négatifs. C’est ce que nous essayons d’appliquer chaque jour chez Lemon Interactive, en adoptant des habitudes responsables, comme l’éco-conception web.

Illustration d'un homme sautant au-dessus des obstacles de l'éco-conception

Obstacles à l’écoconception : 4 défis à surmonter pour la généraliser

Aujourd’hui plus que jamais, la lutte contre le réchauffement climatique est au cœur de tous les débats. Parmi toutes les démarches agissant pour un environnement plus durable et plus sain, l’écoconception s’impose de plus en plus dans les entreprises. Cette démarche vise alors à réduire au maximum l’impact écologique d’un produit ou d’un service. Mais pour parvenir à écoconcevoir et généraliser cette approche écologique, plusieurs obstacles sont à franchir. Nous allons donc voir, dans cet article, quels sont les enjeux et les défis de l’écoconception.

Comprendre les fondements de l’écoconception

L’écoconception est une nouvelle manière de produire des biens ou des services en prenant en compte l’impact environnemental de leur production, mais aussi de leur cycle de vie complet, de la conception jusqu’à la fin de vie.

Cela tient compte, alors, des matières et ressources nécessaires pour être produit, mais également pour être maintenu en état de fonctionnement et d’utilisation le plus longtemps possible, et enfin pour être possiblement recyclé.

Chez Lemon Interactive, nous nous concentrons plus particulièrement sur l’écoconception web, qui concerne la création de site web responsable.

En quoi l’écoconception contribue à la réduction de l’empreinte environnementale ?

Pour comprendre en quoi une agence d’écoconception web joue un rôle dans la réduction de l’empreinte écologique des produits et services, il faut envisager la fabrication dans son intégralité.

Illustration d'une courbe qui montre la réduction de déchets, consommation d'énergie et de l'utilisation des ressources naturelles.
  • La réduction de l’utilisation des ressources naturelles : une conception durable privilégie l’utilisation de ressources renouvelables ou recyclées, et optimise l’usage des matières premières ;

  • La réduction des déchets : un produit éco-conçu génère moins de déchets, que ce soit lors de sa fabrication, de son utilisation ou de sa fin de vie (recyclage, compostage…) ;

  • La réduction de la consommation énergétique : l’écoconception vise la fabrication de produits et services économes en énergie tout au long de leur cycle de vie ;

  • La réduction des émissions toxiques : les produits éco-conçus sont fabriqués à partir de matériaux plus propres, afin de diminuer les émissions polluantes et les rejets dans l’environnement ;

  • L’optimisation de la durée de vie des produits : un produit éco-conçu est un produit plus durable, modulable et réparable.

Finalement, l’écoconception est une démarche proactive qui tient compte des enjeux environnementaux dès la phase initiale de conception, et jusqu’à la fin de vie du produit. Chaque étape et chaque choix permettent alors de réduire son empreinte écologique et offrent une réponse concrète aux défis environnementaux du moment.

Pourquoi se lancer dans l’écoconception en entreprise ?

L’écoconception répond à un problème majeur : l’urgence climatique. Le réchauffement climatique nous pousse à repenser nos manières de produire et de consommer, et l’écoconception s’inscrit dans une démarche de consommation plus responsable.

Mais ce concept contribue aussi à améliorer le bien-être et l’implication des employés, qui trouvent souvent plus de sens à faire partie d’une entreprise qui pense à l’avenir et qui prend soin de ses salariés, plutôt qu’une boîte qui vise le chiffre sans aucun scrupule.

De plus, avoir une conception durable est une manière de repenser intégralement les produits et services, au service de l’environnement. Cela contribue donc aussi à stimuler la créativité, la productivité et l’engagement des collaborateurs, qui se sentent investis d’une mission innovante et impactante.

Les points de base de l’écoconception

L’écoconception est un des piliers fondamentaux du développement de l’économie circulaire. Pour réduire les impacts environnementaux au niveau du numérique, il faut adopter un modèle de production qui se base sur 3 grands principes.

Utiliser du matériel respectueux de l’environnement

Si, en matière d’écoconception, on pense avant tout à l’impact environnemental du produit ou du service final, il faut d’abord commencer par s’intéresser aux outils et matériels utilisés pour fabriquer ces produits.

Illustration d'un ordinateur réparé

En matière d’écoconception web, par exemple, il serait paradoxal de créer des sites web éco-conçus en utilisant des gros ordinateurs bien lourds et obsolètes, qui consomment beaucoup d’énergie. Chez Lemon Interactive, nous avons donc pris le parti de renouveler les équipements informatiques, et de se séparer du matériel trop polluant.

Nous avons donc fait don de nos vieux ordinateurs à Emmaüs, afin qu’ils soient réutilisés et destinés à aider les personnes en précarité sociale. Mais il est aussi possible de racheter un équipement reconditionné et d’occasion, pour lui donner une seconde vie, et de privilégier les prestataires sensibilisés au numérique responsable.

Retravailler les sites web pour les alléger

Chez Lemon Interactive, nous sommes évidemment particulièrement sensibilisés à l’écoconception web, mais peu de gens ont encore pleinement conscience de l’impact environnemental des habitudes de navigation sur le web.

Notre rôle est alors de sensibiliser les créateurs de site web à l’approche plus responsable de la conception web. Cela passe par différentes étapes à mettre en place tout au long de la création du site Internet :

  • Alléger les images ;
  • Minimiser le code de chaque page ;
  • Utiliser moins de polices d’écriture ;
  • Choisir un design épuré et allégé, en repensant l’utilité de chaque fonctionnalité…

L’écoconception web nécessite certaines connaissances et maîtrises techniques, et il est souvent recommandé de faire appel à un professionnel. Mais si vous n’avez pas les moyens pour cela, certaines actions simples sont faciles à mettre en place, en n’oubliant jamais que chaque geste compte.

Répondre à une attente des consommateurs

Si on s’intéresse à l’aspect purement marketing, l’écologie fait vendre. Aujourd’hui, il est important de penser à la conception numérique web durable et d’éviter le greenwashing pour aider la population à contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique.

Cette démarche répond ainsi à un besoin de plus en plus marqué de consommer de manière plus raisonnable, et du côté des entreprises, cela permet d’apporter une véritable plus-value à un produit ou un service.

Les défis de l’écoconception dans les entreprises

Dans la réalité, mettre en pratique l’écoconception n’est pas si simple, et certains défis sont à relever par les entreprises pour adopter des techniques de production plus respectueuses de l’environnement. Sur le web ou ailleurs, les obstacles à l’écoconception sont nombreux.

La contrainte économique et la rentabilité du projet

Nous l’avons vu, se lancer dans l’écoconception nécessite des coûts initiaux importants. Parfois, il est même nécessaire de revoir le type d’organisation de l’entreprise, ainsi que tous les produits, équipements et matériaux utilisés.

Illustration de deux personnes qui parlent d'argent.

Pour continuer sur les démarches entreprises chez Lemon Interactive, nous changeons progressivement nos équipements pour du matériel plus responsable, mais nous recrutons aussi un chef de projet d’impact RSE, nous nous lançons dans l’obtention de labels green et nous nous engageons dans divers événements, comme la Fresque du numérique.

Il y a donc un aspect économique important à prendre en compte avant de se lancer dans la conception durable, et le budget de départ peut être important. Il faut aussi faire l’analyse des offres de départ, qui doivent permettre d’être rentable sans faire peur aux clients.

En revanche, une fois mis en place, le projet est progressivement rentable et le budget s’équilibre avec le temps de façon pérenne.

Le manque de sensibilisation et de formation des collaborateurs

L’un des plus gros défis de l’écoconception est le manque de connaissances sur le concept, que ce soit au niveau de la direction de l’entreprise ou au sein des équipes de conception. Comprendre l’importance d’une telle démarche n’est pas forcément simple, et changer des habitudes bien ancrées est encore plus dur.

Lemon Interactive travaille donc à sensibiliser les entreprises et les employés, avec les Fresques du numérique, les Fresques du climat ou The Week !, ou encore avec les différentes labellisations, et les renseignements plus généraux pour mieux comprendre les enjeux d’une conception durable.

Finalement, le manque de connaissances peut être un frein, mais il existe de nombreuses manières de se former à l’écoconception en fonction des besoins, mais aussi des budgets. Il suffit alors d’être prêt à faire cet investissement pour pouvoir passer le cap.

La complexité des chaînes d’approvisionnement

De manière générale, il n’est pas si simple de se procurer des équipements respectueux de l’environnement. Le plastique est encore extrêmement présent aujourd’hui, dans les produits et les emballages, et changer toutes ces chaînes d’approvisionnement représente un véritable défi. À l’heure actuelle, vouloir vendre des produits et services écoconçus nécessite un fort investissement financier initial, que toutes les entreprises n’ont pas forcément les moyens d’engager.

De la même manière, en éco conception web, le passage à l’hébergement vert n’est pas facile non plus, car la plupart des data centers n’ont pas du tout pour but premier d’être écologique, et leur empreinte carbone est énorme.

Il a donc fallu repenser la chaîne dans son intégralité, et si une entreprise souhaite se lancer dans l’écoconception, elle doit faire face à de nombreux défis, car beaucoup de leurs partenaires ou fournisseurs ne sont pas investis dans l’écologie.

Des normes et réglementations encore floues

Nous n’en sommes qu’au début des efforts écologiques pour lutter contre le réchauffement climatique et pour préserver la planète, et les lois sont encore en perpétuelle évolution. Il faut dire qu’il est plutôt compliqué d’imposer des lois et des normes sur l’écoconception qui soient en adéquation avec ce qui existe déjà, ce que pensent les gens de manière générale, et ce que le gouvernement aimerait atteindre en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Il est donc nécessaire de s’adapter régulièrement aux nouveautés, notamment vis-à-vis de l’accessibilité numérique. Les professionnels des agences web ont alors pour défi de concevoir des sites à la fois accessibles et éco conçus, ce qui n’est pas simple et demande des révisions permanentes des pratiques et habitudes.

Solutions et stratégies pour promouvoir l’écoconception généralisée

L’écoconception doit faire partie des démarches à valoriser durant les prochaines années, afin que chacun puisse adopter des habitudes de consommation plus respectueuses de la planète. Plusieurs mesures sont applicables dès à présent pour que les entreprises s’investissent dans la conception écologique de produits et services.

  • Les coopérations entre entreprises, partenariats et collaborations : l’objectif est d’unir nos forces pour avancer ensemble vers une conception durable, plutôt que d’aborder la démarche avec une vision concurrentielle. L’idée est de travailler ensemble à la sensibilisation du grand public, en produisant mieux à grande échelle ;

  • Intégrer l’écoconception dans la culture des entreprises : les événements et les courtes formations permettent de sensibiliser les acteurs de l’écoconception, afin que chacun comprenne le sens et les enjeux du concept ;

  • Miser sur l’innovation technologique : plus les nouvelles technologies (CMS ou autres) seront capables de nous aider à créer des sites web éco-conçus, plus il sera facile d’aller vers une généralisation de l’écoconception web.

Toutes les entreprises peuvent relever la plupart des défis évidents de l’écoconception. À terme, cela est non seulement nécessaire, mais presque obligatoire pour s’offrir un avenir plus durable et plus respectueux de l’environnement. Vous souhaitez créer un site web éco-conçu ou faire une refonte de votre site ? Les équipes de Lemon Interactive peuvent vous aider.

Illustration d'un personnage sur son ordinateur travaillant pour une agence web durable. Il a des plantes et un cadre à ses côtés.

L’agence web responsable : 6 raisons de la choisir

À l’heure où la transition écologique, numérique et l’éco-conception sont au cœur de multiples préoccupations, beaucoup se demandent comment assurer une cohérence entre les deux. Il faut dire que la pollution créée par le web inquiète. Pourtant, les agences web durables prouvent qu’il est possible d’utiliser Internet et les équipements numériques de manière plus responsables. Découvrez alors les 6 caractéristiques d’une agence web responsable.

Comprendre les enjeux de la durabilité dans le domaine du web

En 2022, le numérique, sous toutes ses formes, représentait près de 4 % des émissions de gaz à effet de serre, contre 2,5 % en 2020. À ce rythme, on estime que l’empreinte environnementale du numérique pourrait grimper jusqu’à 7 % en 2040.

Si, quand on imagine les causes de l’empreinte carbone du numérique, on pense surtout à la fabrication des équipements numériques, l’utilisation et le fonctionnement des appareils contribuent également fortement au dérèglement climatique.

La consommation d’énergie et les émissions de CO2 provenant de l’utilisation d’Internet

Pour pouvoir naviguer sur internet, afficher nos jolis sites Internet et utiliser nos applications mobiles, il faut pouvoir stocker toutes ces données dans des data centers. Ces immenses centres de stockage d’informations sont ensuite reliés entre eux, et consomment une quantité phénoménale d’électricité. Ensuite, chaque donnée enregistrée est envoyée entre le serveur et l’utilisateur à chaque requête.

Illustration de l'effet de serre avec un nuage de CO2 et un soleil renvoyés vers la Terre avec deux flèches.

Pour vous donner une idée de l’impact de chaque geste en ligne sur l’environnement, voici quelques chiffres :

  • 25 % des gaz à effet de serre liés à la pollution digitale provient des data centers ;

  • Une donnée parcourt en moyenne 15 000 km au sein de l’infrastructure des data centers et des serveurs ;

  • Chaque heure, entre 10 et 12 milliards de mails sont échangés dans le monde (hors spam) ;

  • Chaque mail produit 4 grammes de CO2. Le bilan carbone grimpe à 35 grammes lorsqu’il est accompagné d’une pièce jointe ;

  • La moindre requête sur un moteur de recherche génère 6,65 grammes de CO2. Chaque minute, près de 6 millions de requêtes sont effectuées sur Google dans le monde entier ;

  • Dans le monde, nous utilisons 67 millions de serveurs, et 1,1 milliard d’équipements réseau (routeur, box ADSL…) ;

  • La 5G consomme 3,5 fois plus d’énergie que la 4G, qui, elle-même, consomme 10 fois plus que la fibre et 24 fois plus que le Wifi…

L’importance de la sobriété numérique et le rôle de l’écoconception web

Au regard de ces chiffres qui font presque froid dans le dos, on prend conscience à quel point nos habitudes de consommation et de communication en ligne impactent notre planète. C’est pour lutter contre cela que le concept de sobriété énergétique a été mis en place. Le but est alors de réduire l’impact environnemental d’un site, en adoptant des comportements plus raisonnables. Que ce soit sur les matériels (renouvellement et achat de smartphone, d’ordinateur…), ou les pratiques (streaming, stockage des données…).

Illustration d'un ordinateur avec des switch "on" et "off"

L’écoconception web et les agences web durables entrent dans cette démarche en permettant aux concepteurs et utilisateurs de sites Internet de réduire autant que possible les impacts sur la planète.

Depuis la prise de conscience majeure d’une nécessité absolue de pratiquer la sobriété énergétique, plusieurs mesures ont été mises en place. La dernière en date est la loi REEN, promulguée en novembre 2021. Cette loi s’articule autour de 5 axes :

  • Permettre aux utilisateurs de prendre conscience de l’impact environnemental ;
  • Inciter aux usages numériques plus vertueux en matière d’écologie ;
  • Limiter le renouvellement des terminaux ;
  • Promouvoir des data centers et des infrastructures moins énergivores ;
  • Inciter les territoires à adopter une stratégie digitale plus durable et responsable.

Découvrez notre audit éco-conception dans l’article ci-dessous

Les caractéristiques d’une agence web responsable

Globalement, une agence web responsable est une agence qui intègre, dans ses principes et ses valeurs, toutes les notions de durabilité environnementale, sociale et économique.

Spécialisée en création de sites Internet et en développement d’applications, l’agence web responsable assure la présence en ligne des entreprises. Tout en prenant des mesures pour minimiser son impact sur l’environnement. L’objectif est de contribuer de manière positive à la société. Les caractéristiques d’une agence web responsable peuvent alors se décrire en plusieurs points.

Une agence web alimentée en énergie verte

Illustration d'un homme pointant une liste de caractéristiques d'une agence web durable

L’entreprise de développement web durable s’engage à utiliser des ressources en énergies renouvelables, comme le solaire ou l’éolien. Cet engagement est notamment appliqué pour l’alimentation des infrastructures informatiques.

Le but est alors de compenser l’empreinte carbone de nos habitudes numériques. En limitant la consommation d’énergie liée aux équipements, à la consommation des données et à la navigation.

Une agence qui pratique l’écoconception web, ou conception éco-responsable

Dans une agence web responsable, chaque équipe de développeurs crée des sites Internet éco-conçus. Le but est d’optimiser le code, de réduire les fichiers volumineux, d’utiliser la compression d’images, et d’adopter les bonnes pratiques d’amélioration des performances des sites internet. L’objectif global de l’écoconception web est de réduire la consommation de bande passante et d’énergie nécessaires pour faire tourner les sites.

Une agence web qui a un hébergement vert

Les agences spécialisées en digital responsable se tournent vers des fournisseurs d’hébergement qui utilisent des centres de données écologiques ou éco énergétiques. Ces hébergements verts ou green-hosting sont alors conçus pour minimiser la consommation en énergie.

Une agence web sensibilisée et formée

L’agence de développement web plus green s’engage à sensibiliser ses collaborateurs, mais aussi ses clients, aux enjeux de la durabilité. Elle prend un rôle de conseil sur les bonnes pratiques en matière de présence en ligne responsable. Cependant, elle peut aussi proposer des formations sur les technologies et stratégies durables.

Une agence web qui collabore avec des partenaires responsables

Une agence web responsable comme Lemon Interactive va privilégier la collaboration avec des partenaires et des fournisseurs qui partagent les mêmes valeurs de durabilité. Elle a donc des critères pour choisir ses partenaires et collaborateurs, que ce soient des prestataires de services, des fournisseurs… L’agence privilégie alors les professionnels engagés, certifiés, et locaux, ou en tout cas made in France.

Une agence web engagée dans des initiatives sociales

Une agence web responsable peut s’engager dans des initiatives sociales, et ainsi montrer son soutien à des organisations ou des associations tournées vers la lutte contre le réchauffement climatique. Cela peut se faire à travers la participation à des projets locaux, à des projets de développement de solutions pour résoudre le problème de réchauffement climatique, ou n’importe quel projet qui agit en faveur de la planète et de l’environnement.

Les bénéfices d’une agence web responsable pour les clients

Le recours à une agence web durable pour concevoir son site internet est un geste évident pour la planète. Néanmoins, cela peut aussi présenter de nombreux avantages pour le propriétaire du site.

Les avantages directs pour le client

De manière très concrète, faire appel à une agence web éco-responsable permet à une entreprise ou une marque de profiter de plusieurs avantages.

Illustration d'un graphique ascendant montrant les bénéfices de l'agence web durable
  • Réduire son empreinte carbone : l’objectif premier de l’agence responsable est de réduire au maximum l’impact environnemental d’un site. Cela peut s’inscrire dans la démarche RSE d’une entreprise, et contribuer aux autres efforts de lutte contre le réchauffement climatique, comme le tri sélectif, le recyclage, la limite de consommation d’énergie… ;

  • Montrer une image de marque positive : en travaillant avec une agence web responsable. Les entreprises prouvent leur engagement pour la durabilité, ce qui renforce leur image de marque. En effet, les préoccupations environnementales sont de plus en plus importantes pour les consommateurs. L’écoconception web peut être envisagée comme une stratégie marketing ;

  • Réduire les coûts du numérique : les agences web essaient, autant sur la technologie que sur l’énergie, d’adopter une pratique écologique forte. Ce qui, à long terme, permet de faire des économies ;

  • Accéder à des solutions innovantes : toujours à la pointe des technologies digitales d’avenir. Les agences web green permettent souvent d’optimiser un site internet tout en réduisant son impact environnemental.

Les avantages de l’écoconception web pour le référencement naturel du site

Une agence web responsable offre d’évidents atouts d’écoconception, favorables aux clients. Mais ils permettent aussi d’obtenir des sites performants, améliorant le référencement naturel (SEO).

  • Amélioration de la vitesse de chargement : les sites éco-conçus sont créés pour réduire au maximum le poids des données et du code. La taille réduite des fichiers, les scripts minifiés et les requêtes http optimisées permettent un affichage bien plus rapide de chaque page web. Or, le temps de chargement des pages fait partie des critères des Core Web Vitals de Google, et assure un meilleur positionnement sur les résultats des moteurs de recherche ;

  • Optimisation de l’expérience utilisateur : un site éco-conçu offre souvent une interface et un design fluides, rapides et intuitifs. La navigation est alors conviviale et attrayante, améliorant l’UX. Les utilisateurs passent alors plus de temps sur le site. Diminuant son taux de rebond, et augmentant son classement dans la SERP ;

  • Augmentation de l’accessibilité : les concepteurs de sites éco-conçus gardent toujours en tête d’améliorer l’accessibilité à tous les utilisateurs. Que ce soit un WordPress vitrine ou un e-commerce, il faut penser à tous internautes. Entre autres, avec les balises alt pour les images, ou une structure claire du site. Or, les moteurs de recherche valorisent les sites accessibles ;

  • Création de contenu pertinent et qualitatif : en imaginant la conception du site sur des valeurs de durabilité. l’écoconception web met l’accent sur la qualité de la création des contenus. Il faut offrir exclusivement de la valeur ajoutée aux utilisateurs. Ce qui est un critère essentiel pour un bon référencement SEO.

Vous souhaitez éco-concevoir votre site web ? Contactez Lemon Interactive

Pour résumer, le but de l’agence web durable est d’aligner ses prestations avec des pratiques et des valeurs respectueuses de l’environnement, socialement responsables et économiquement viables. Si vous souhaitez, vous aussi, contribuer à la durabilité et à la préservation de l’environnement avec une solution digitale plus vertueuse, confiez alors l’écoconception de votre site Internet à l’agence web responsable Lemon Interactive.

Illustration d'un ordinateur avec une icône de panier e-commerce.

Impact environnemental d’un e-commerce : comment le réduire ?

La lutte contre le réchauffement climatique est au cœur de toutes les préoccupations. Chacun essaie, à son échelle, d’agir avec des gestes simples. Et parmi les habitudes de consommation qui ont un impact sur la planète, le e-commerce interroge. L’impact environnemental du e-commerce est-il vraiment plus élevé que l’achat en magasin ? Comment réduire les répercussions des achats en ligne avec l’éco-conception ? Voyons cela dans cet article.

L’évolution de e-commerce ces dernières années

Illustration d'un caddie qui grimpe une courbe graphique montante.

Le e-commerce a connu un essor fulgurant lors de la crise sanitaire. S’il représentait jusqu’alors 14 % du commerce de détail, aujourd’hui le chiffre a grandement augmenté.

42 millions de Français effectuent des achats en ligne avec, en moyenne, 4 achats en ligne par mois et par personne.

Chaque année, des milliards de colis sont livrés, et la livraison à domicile est clairement privilégiée par les consommateurs, par rapport à la livraison en magasin ou en point relais.

Impact environnemental du e-commerce : l’étude de l’ADEME

Pour prendre réellement conscience de l’impact de nos habitudes de consommation, l’ADEME a réalisé une étude sur le commerce numérique et ses travers environnementaux.

Qu’est-ce que l’ADEME ?

L’ADEME est un établissement public, placé sous la direction du ministère de la transition écologique, du ministère de l’enseignement supérieur et du ministère de la recherche et de l’innovation. Elle s’engage dans la lutte contre le réchauffement climatique. Son rôle est de mobiliser un maximum d’acteurs pour améliorer la société. Afin qu’elle soit plus économe en ressources, plus sobre en carbone…

L’ADEME intervient dans plusieurs domaines, comme l’énergie, l’économie, l’alimentation, la mobilité, l’air, les sols… Elle vient en tant que conseillère et facilite la mise en place des différents projets visant à contrer le réchauffement climatique.

L’étude de l’ADEME sur l’impact du e-commerce sur l’environnement

Logo ADEME et République Française avec une icône représentant le web.

Une étude a été réalisée par l’ADEME pour connaître l’impact environnemental du e-commerce. Il faut dire que le commerce en ligne a connu une croissance exponentielle ces dernières années. En France et dans le monde, et si l’acte d’achat dématérialisé semble anodin, la répercussion environnementale n’est pas négligeable.

L’étude de l’ADEME présente un état des lieux de l’activité du e-commerce. Elle met en comparaison les impacts environnementaux des différentes étapes de ce mode de commerce.

Pour cela, l’association a mis en place un outil : le ECEL. Il permet de calculer ces données et qualifier les effets environnementaux du commerce en ligne. Au regard de ces données, les principaux leviers d’amélioration sont identifiés, comme le déplacement des consommateurs, les emballages, l’acheminement…

Les objectifs de l’étude

L’étude est financée par l’ADEME, et de nombreux acteurs sont impliqués, afin de pouvoir donner des données les plus précises possibles, et se concerter pour donner des recommandations et conseiller sur les bonnes pratiques pour chaque levier d’amélioration.

Le but de l’étude est alors de promouvoir un développement plus respectueux de l’environnement.

De nombreuses initiatives ont été prises, que ce soit des engagements volontaires, des concertations, des chartes…

La réalisation de l’étude

Le périmètre de l’étude se concentre sur tout le processus d’achat en ligne. Cela démarre de la chaîne logistique, jusqu’à la réception du produit chez le client final, en passant par le moyen de transport de la livraison, le type de retrait, le personnel… Mais on tient compte aussi, en amont, de toute la partie concernant la chaîne de production des marchandises. L’extraction de matières premières, l’assemblage, l’emballage, le transport, l’usinage…

Le projet pousse le détail jusqu’à évaluer la durée de vie du produit, le recyclage, et tout ce qui concerne l’après-vente.

L’étude a été réalisée en 3 parties :

  • La collecte de données ;
  • L’identification des leviers d’amélioration ;
  • La proposition de pistes d’amélioration pour limiter les impacts environnementaux des achats en ligne.

Comment le e-commerce impacte notre environnement ?

Illustration d'un caddie et d'une flèche qui pointe vers la Terre.

On pourrait imaginer que le commerce électronique est moins polluant que la vente en magasin physique.

Sur certains points, c’est plutôt vrai, puisque ce mode de distribution ne demande pas d’espace physique et tout ce qui va avec (électricité, bâti, eau…), et cela limite les déplacements des consommateurs.

Mais dans les faits, les achats en ligne génèrent énormément d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Notamment lors du transport et de la livraison à domicile des produits, mais aussi la pollution numérique du site web.

Par ailleurs, les commerces électroniques génèrent également énormément de déchets, ce qui augmente l’empreinte écologique de chaque consommateur.

Les facteurs clé contribuant à l’impact environnemental d’un e-commerce

Entrons maintenant dans les détails, pour comprendre d’où viennent les émissions de gaz à effet de serre que nous pouvons détecter.

Le transport et la livraison à domicile

Illustration d'une maison avec une carton à côté.

L’un des effets néfastes du e-commerce, c’est que les clients peuvent acheter plus facilement des produits venant du monde entier. Le problème, c’est qu’il faut ensuite acheminer les commandes à destination, ce qui engendre une pollution très conséquente.

À cela s’ajoute la concurrence de l’immédiateté, et les boutiques en ligne qui promettent des livraisons toujours plus rapides. Ces délais de livraison express poussent les professionnels à expédier leurs commandes avant même d’avoir rempli totalement leur cargaison. Que ce soit en avion, en train, en bateau, ou même en poids lourds. Ainsi, les transports ne sont pas optimisés, ce qui demande d’effectuer de nombreux trajets.

Par rapport à un commerce physique, dont les livraisons sont régulières et planifiées, le e-commerce a un flux imprévisible et irrégulier, qui ne permet pas d’optimiser le transport.

Enfin, il en va de même pour le dernier kilomètre, entre le point de distribution et l’adresse de livraison. Là encore, la livraison à domicile ne permet que difficilement d’optimiser le chargement des véhicules, et c’est encore plus vrai avec les livraisons ultra rapides. Quant aux acheteurs qui se font livrer en point relais, l’idée serait de les sensibiliser pour effectuer ces derniers kilomètres avec un moyen de mobilité propre.

Les emballages des produits

Quel que soit le type de produit acheté, il faut obligatoirement l’emballer, pour pouvoir le transporter sans l’endommager. Avec l’essor du secteur du e-commerce, la consommation de carton et de plastique a ainsi explosé. Sans parler des rembourrages excessifs, en papier ou en polystyrène, qui protègent les produits et assurent leur intégrité à la livraison.

L’impact est encore plus grand lorsque le besoin d’immédiateté entre en jeu. Les consommateurs sont habitués à tout avoir, tout de suite, et ne prennent pas le temps de mutualiser leurs commandes pour réduire les emballages et le transport. Cela contribue évidemment à la production de déchets.

L’impact pourrait pourtant être réduit considérablement, puisque la plupart des matériaux d’emballage peuvent être recyclés. Pourtant, en 2018, seule la moitié des emballages a été recyclée.

Et que dire de ces cartons immenses qui contiennent un petit produit, et beaucoup de vide ?!

Le retour des articles

Aujourd’hui, il est facile d’acheter un article, et de le renvoyer s’il ne vous satisfait pas. Souvent, le retour est même gratuit ! Mais avez-vous pensé à l’impact du retour des articles sur notre planète ?

Finalement, pour un seul et même achat, l’impact environnemental est double (voire plus, puisque le produit fait 3 trajets au lieu d’un seul), à cause du conditionnement et du transport. On parle ici du trajet, mais aussi des emballages, qui ne sont pas réutilisés pour le renvoi du projet, des étiquettes imprimées en plusieurs exemplaires, des produits retournés qui ne sont parfois même pas remis en vente…

Saviez-vous que 20 à 30 % des produits achetés en ligne sont retournés, contre moins de 10 % pour les articles achetés en magasin physique ?

Comment réduire l’impact environnemental d’un e-commerce ?

Illustration d'un ordinateur avec des jauges baissées.

L’étude de l’ADEME a souligné plusieurs pistes d’amélioration pour limiter l’impact de nos pratiques en ligne, que nous pouvons mettre en place avec nos experts de notre agence e-commerce à Lille.

  • Le transport global : les entreprises sont parfois volontaires pour se challenger, comme avec l’objectif CO2 ou le label fret 21, mais ces solutions ne sont pas suffisantes. Le but est d’éviter au maximum les transports aériens pour limiter le bilan carbone. Cela implique d’augmenter le taux de remplissage des véhicules et de mutualiser les trajets ;

  • Les transports intermédiaires : ils concernent les 5 derniers kilomètres de la livraison du colis, et concernent le consommateur. Celui-ci doit pouvoir choisir un point relais, et décider de s’y rendre à pied, à vélo, voire en transport en commun ;

  • L’emballage : on pourrait envisager des lois ou des actions, qui viseraient à réduire le suremballage, et surtout le vide qu’on a dans certains colis ;

  • Les points de retrait : ils devraient aussi se diversifier, et essayer de sensibiliser les consommateurs en les incitant à éviter d’utiliser la voiture pour venir chercher leurs colis. Il serait aussi intéressant d’améliorer le maillage des points relais et diversifier leurs emplacements ;

  • Les options de livraison plus propres : les e-commerçants devraient pouvoir donner un choix d’option de livraison. Par exemple, il faudrait pouvoir laisser le choix à l’acheteur d’opter pour une livraison respectueuse de l’environnement, sans leur imposer un mode de livraison moins écologique ;

  • Les retours : il faudrait pouvoir fiabiliser les choix du consommateur, pour limiter au maximum les retours ;

  • Les frais de livraison : il serait intéressant de moduler les coûts de livraison en fonction de sa performance environnementale…

L’avenir de l’e-commerce ?

Il n’y a, à ce jour, aucune donnée qui prouve que le commerce en ligne est moins polluant que le commerce en magasin. Les éléments sont bien trop difficiles à évaluer et à comparer.

En revanche, il est évident que des efforts doivent être faits sur la manière de consommer en ligne, d’autant plus pour les entreprises investies dans leur politique RSE. Que ce soit en termes de livraison (livraison express, achat à l’autre bout du monde…), ou même de quantité de produits achetés.

Les résultats de l’étude de l’ADEME ont souligné le rôle majeur du transport, de l’emballage, du remplissage des véhicules et de l’acheminement express dans les émissions de gaz à effet de serre.

À nous, consommateurs et entreprises, d’agir à notre échelle pour une consommation plus raisonnée et durable.

Illustration de 3 personnes avec une planète, une feuille et un bloc-notes de leur bilan carbone d'entreprise

5 arguments en faveur d’un bilan carbone d’entreprise

Les effets du changement climatique inquiètent tout le monde. Les mesures environnementales se multiplient pour réduire l’impact de l’activité humaine sur la planète. Les entreprises sont elles aussi mobilisées, en faisant de l’éco-conception, mais aussi en réalisant un calcul régulier de l’empreinte carbone pour connaître leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et les réduire au maximum. Découvrez les 5 arguments en faveur du Bilan Carbone d’Entreprise.

Bilan carbone : le contexte

Illustration d'une loupe zoomant sur un bloc-notes d'un bilan carbone d'entreprise

Les dernières données du GIEC confirment un changement climatique sans précédent. Essentiellement dû aux émissions de gaz à effet de serre touchant le climat.

Le niveau n’a jamais été aussi élevé, amenant un bouleversement climatique qui a des conséquences énormes à bien des niveaux. Acidification des océans, catastrophes naturelles, ressources hydriques en chute libre, risques de conflits politiques… Pour limiter les dégâts, un accord a été signé à Paris, et différentes lois ont été votées. Elles tentent de limiter au maximum l’élévation des températures et toutes les conséquences qu’elles ont sur l’environnement, en France et dans le monde.

En ce sens, les organisations ont toutes un rôle important à jouer. À commencer par leur site web, en réalisant un audit éco-conception pour travailler sur le site web de l’entreprise. Ensuite, cela se traduit notamment par la démarche RSE (responsabilité sociale des entreprises), qui permet de fixer des engagements environnementaux aux entreprises.

Pourquoi les gaz à effet de serre sont-ils dangereux ?

À la base, les gaz à effet de serre ne sont pas dangereux. Au contraire, ils sont même nécessaires à la survie des espèces et de l’écosystème, et on les trouve naturellement dans l’atmosphère.

Le problème, c’est que, comme leur nom l’indique, ces composants gazeux ont un impact important sur l’effet de serre. Et si ceux qui sont présents naturellement dans l’air ne sont pas dangereux, ce sont tous les GES issus de l’activité humaine (énergie, transport…), et donc qu’on peut qualifier d’artificiels, qui viennent déséquilibrer l’effet de serre.

Or, l’effet de serre est utile, lorsqu’il est parfaitement équilibré, pour maintenir une température stable sur la Terre. Ainsi, avec l’accumulation des GES « artificiels », un déséquilibre se crée, provoquant des conséquences sur le climat de plus en plus catastrophique, pouvant atteindre la France et le monde.

Bilan carbone, qu’est-ce que c’est ?

Utilisé en entreprise, le bilan carbone est un outil permettant d’analyser les données des émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes.

Définition du bilan carbone

Illustration de plusieurs carrés avec une feuille, un arbre, des bouteilles plastiques, un thermomètre et un feu

Le bilan carbone est un outil structuré qui permet d’identifier les principales sources d’émission de gaz à effet de serre pour pouvoir, ensuite, établir un plan d’action pour les réduire. La méthode se découpe alors en deux parties :

  • L’atténuation des émissions de GES, pour réduire directement les émissions ;

  • L’adaptation, pour réduire les conséquences de chaque émission climatique.

De nombreux gaz à effet de serre sont à prendre en compte dans le développement du bilan. Le calcul du bilan carbone contient ainsi les émissions de :

  • Dioxyde de carbone (CO2), issu de la combustion d’énergie fossile, de l’élevage et de l’agriculture intensifs et de la déforestation ;
  • Méthane, issu de l’élevage de bovins et de ruminants ;
  • Hydrofluorocarbure, issu du domaine de l’énergie exploitations pétrolières et minières, et des décharges d’ordures ;
  • Protoxyde d’azote, issu des industries de l’automobile et du froid ;
  • Perfluorocarbure, issu des systèmes de froid et des climatiseurs, mais aussi des extincteurs ;
  • Hexafluorure de carbone, issu de l’industrie pharmaceutique…

Le bilan carbone est donc un outil de diagnostic qui permet de réaliser le calcul d’une année d’émission de GES par une organisation, pour s’en servir de support ou de guide dans le cadre d’une transition énergétique vers une consommation plus responsable, à bas carbone.

Bilan carbone en entreprise : une démarche à long terme

Illustration d'un homme montant des marches, avec un carré contenant une ampoule et un autre avec une horloge

Le bilan carbone est une approche qui vise à réduire l’impact environnemental d’une entreprise. Le tout dans un souci d’amélioration continue, prenant appui sur un plan d’action dans la durée.

C’est une méthode qui s’anticipe, et qui demande à être pragmatique. Les résultats ne correspondent pas toujours à ce qu’on pouvait imaginer au départ.

On ne se rend parfois pas compte de la quantité de CO2 qu’on peut émettre au sein d’une organisation. C’est là l’intérêt d’un tel processus : prendre conscience de son impact sur la planète, et agir sans plus tarder.

Les principes du bilan carbone

Pour qu’un bilan carbone soit réellement utile à une entreprise ou une organisation, son calcul doit répondre à plusieurs principes :

  • La cohérence : la méthode est centrée sur les besoins des entreprises ;
  • L’exactitude : les données doivent être les plus précises possibles, en laissant peu de place à l’incertitude ;
  • La couverture maximale : il faut chercher à couvrir un maximum d’émissions ; Que ce soit celles que l’entreprise produit, mais aussi celles des collaborateurs, et de toute partie prenante ;
  • La pertinence : S’intéresser vraiment aux émissions émises par l’organisation ou l’entreprise, sans avoir une couverture trop large ;
  • La transparence : la méthode doit être claire, pour permettre une prise de décision claire. En effet, si on commence à vouloir masquer certaines émissions, le plan d’action ne sera pas très pertinent ;
  • La vérification : le bilan carbone doit être vérifiable, et on doit pouvoir retrouver les chiffres et en comprendre le sens.

Comment faire un bilan carbone ?

Illustration d'un homme avec un air interrogatif qui regarde un bloc-notes d'un bilan carbone d'entreprise

La réalisation d’un bilan carbone entreprise est régie par des réglementations strictes établies par l’ADEME et l’Association Bilan Carbone (ABC). Le processus se déroule alors en plusieurs étapes.

  • Nommer un référent, ou pilote, et déterminer les objectifs, pour savoir où vous allez, et pourquoi ;

  • Définir les périmètres, qu’ils soient organisationnels ou opérationnels, mais aussi que ce soient des émissions de GES directes (scope 1 de l’ADEME), indirectes et liées à l’énergie (scope 2), ou toutes les autres émissions indirectes (scope 3) ;

  • Collecter et exploiter les données, en utilisant pour unité commune la tonne de CO2 équivalent ;

  • Déterminer un plan d’action de réduction de l’empreinte carbone et des émissions de gaz à effet de serre, beaucoup d’idées peuvent être prises auprès de l’ADEME ;

  • Faire une synthèse du bilan carbone, avec proposition d’actions d’amélioration analysées.

5 arguments en faveur du bilan carbone

En tant que chef d’entreprise ou responsable d’organisation en France, vous êtes peut-être tenté de penser qu’il suffit de faire attention à ses émissions pour réduire votre impact environnemental. Pourtant, réaliser un bilan carbone a de nombreux avantages. Lemon Interactive revient sur les 5 points positifs à en faire un !

Agir concrètement et efficacement

Bien souvent, nous n’avons pas véritablement conscience de notre impact sur l’environnement, qu’on sous-estime beaucoup. Le bilan carbone est donc un excellent moyen de prendre conscience de l’empreinte carbone des entreprises et organisations.

Ensuite, après avoir défini les activités émettrices, le bilan carbone permet de fixer des objectifs et un plan d’action précis. Baisser la consommation électrique, réduire les déchets, opter pour la mobilité durable… Le bilan s’impose alors comme un véritable guide au développement du bilan et à la prise de décision.

Impliquer les collaborateurs dans une démarche éco-citoyenne

Illustration de 2 personnes à leurs fenêtres se passant un drapeau avec une feuille dessus représentant leur bilan carbone

Un bilan carbone n’a aucun sens, si tous les collaborateurs de l’entreprise ne sont pas sensibilisés et investis. En impliquant les équipes, la hiérarchie s’assure que tout le monde comprend les mesures de réduction de l’empreinte carbone, et les applique au quotidien.

Cette initiative augmente le sentiment d’appartenance à l’entreprise, favorisant le bien-être au travail et la productivité. Elle permet aussi d’améliorer l’image de la marque employeur, et de répondre aux objectifs de la démarche RSE de l’entreprise.

Maîtriser certaines dépenses et faire des économies

Le bilan carbone a pour objectif, avant tout, de sensibiliser les collaborateurs à la pollution, qu’elle soit numérique ou physique, et à l’impact écologique des émissions de GES. En ce sens, tout le monde fait des efforts pour repenser son activité. Cela passe généralement par une diminution des consommations énergétiques et opérer la bonne transition énergétique. Une telle approche impacte directement les dépenses liées à l’énergie (électricité, gaz…), et permet à l’entreprise de faire de belles économies financières.

Mais la baisse des dépenses peut aussi être liée à d’autres mesures de réduction des GES. Diminution de la consommation de papier, d’encre, d’eau… Ou même la réalisation d’un site web éco-conçu ! Autant d’actions qui se ressentent sur les factures de l’entreprise pour sa transitions énergétique.

Améliorer l’image de marque de l’entreprise

Les différentes mesures prises pour réduire les émissions de GES permettent également aux entreprises de se positionner. Leur démarche responsable s’éclaircit alors auprès de leur public ou leur clientèle. En effet, le bilan fournit des chiffres très précis, et permet d’engager des actions concrètes, qui sont toujours un argument de poids dans la communication.

Un client ou un partenaire sera très certainement sensible à la démarche éco-responsable d’une entreprise qui propose des services et produits respectueux de l’environnement, et qui se différencie alors de la concurrence.

Attention toutefois de ne pas abuser de l’argument éco-responsable, en proposant des actions à faible impact. On pourrait alors vous accuser de greenwashing, c’est-à-dire d’utiliser l’argument écologique sans vraiment vous engager.

Appliquer la loi

Illustration de la planète avec une balance et un marteau de justice

Enfin, selon la configuration de l’entreprise ou de l’organisation, le bilan carbone est tout simplement une obligation légale. En France, le bilan carbone, ou bilan d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES ou bilan GES) est obligatoire, tous les 3 ans, pour :

  • Les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants ;

  • Les entreprises de plus de 500 salariés (ou 250 dans les DOM) ;

  • Les établissements publics et les services d’États comptant plus de 250 agents.

Bon à savoir : jusqu’à présent, le bilan carbone concernait uniquement les scopes 1 et 2. Depuis le 1er janvier 2023, un bilan carbone certifié doit être complet, et donc comprendre le scope 3.

Sachez, par ailleurs, qu’en cas de manquement à la transmission du bilan GES, la sanction, qui était autrefois de 1 500 euros, est désormais majorée à 10 000 €, et peut même grimper jusqu’à 20 000 euros en cas de récidive.

La réalisation d’un bilan carbone, en plus d’être obligatoire pour certaines entreprises, est aussi l’occasion de profiter de nombreux avantages. Pour calculer votre empreinte carbone, faites appel à un cabinet de conseil ou formez un expert en interne, grâce à Lemon Interactive !