Illustration de 3 personnes avec une planète, une feuille et un bloc-notes de leur bilan carbone d'entreprise

5 arguments en faveur d’un bilan carbone d’entreprise

Les effets du changement climatique inquiètent tout le monde. Les mesures environnementales se multiplient pour réduire l’impact de l’activité humaine sur la planète. Les entreprises sont elles aussi mobilisées, en faisant de l’éco-conception, mais aussi en réalisant régulièrement un bilan carbone pour connaître leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et les réduire au maximum. Découvrez les 5 arguments en faveur du Bilan Carbone d’Entreprise.

Bilan carbone : le contexte

Illustration d'une loupe zoomant sur un bloc-notes d'un bilan carbone d'entreprise

Les derniers rapports du GIEC confirment un changement climatique sans précédent. Essentiellement dû aux émissions de gaz à effet de serre.

Le niveau n’a jamais été aussi élevé, et le réchauffement climatique global a des conséquences énormes à bien des niveaux. Acidification des océans, catastrophes naturelles, ressources hydriques en chute libre, risques de conflits politiques… Pour limiter les dégâts, un accord a été signé à Paris, et différentes lois ont été votées. Elles tentent de limiter au maximum l’élévation des températures et toutes les conséquences qu’elles ont sur l’environnement.

En ce sens, les organisations ont toutes un rôle important à jouer. À commencer par leur site web, en réalisant un audit éco-conception pour travailler sur le site web de l’entreprise. Ensuite, cela se traduit notamment par la démarche RSE (responsabilité sociale des entreprises), qui permet de fixer des engagements environnementaux aux entreprises.

Pourquoi les gaz à effet de serre sont-ils dangereux ?

À la base, les gaz à effet de serre ne sont pas dangereux. Au contraire, ils sont même nécessaires à la survie des espèces et de l’écosystème, et on les trouve naturellement dans l’atmosphère.

Le problème, c’est que, comme leur nom l’indique, ces composants gazeux ont un impact important sur l’effet de serre. Et si ceux qui sont présents naturellement dans l’air ne sont pas dangereux, ce sont tous les GES issus de l’activité humaine, et donc qu’on peut qualifier d’artificiels, qui viennent déséquilibrer l’effet de serre.

Or, l’effet de serre est utile, lorsqu’il est parfaitement équilibré, pour maintenir une température stable sur la Terre. Ainsi, avec l’accumulation des GES « artificiels », un déséquilibre se crée, provoquant un réchauffement climatique de plus en plus catastrophique.

Bilan carbone, qu’est-ce que c’est ?

Utilisé en entreprise, le bilan carbone est un outil permettant d’analyser les émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes.

Définition du bilan carbone

Illustration de plusieurs carrés avec une feuille, un arbre, des bouteilles plastiques, un thermomètre et un feu

Le bilan carbone est un outil structuré qui permet d’identifier les principales sources d’émission de gaz à effet de serre pour pouvoir, ensuite, établir un plan d’action pour les réduire. Le plan d’action se découpe alors en deux parties :

  • L’atténuation des émissions de GES, pour réduire directement les émissions ;

  • L’adaptation, pour réduire les conséquences des émissions.

De nombreux gaz à effet de serre sont à prendre en compte. Le bilan carbone calcule ainsi les émissions de :

  • Dioxyde de carbone (CO2), issu de la combustion d’énergie fossile, de l’élevage et de l’agriculture intensifs et de la déforestation ;
  • Méthane, issu de l’élevage de bovins et de ruminants ;
  • Hydrofluorocarbure, issu des exploitations pétrolières et minières, et des décharges d’ordures ;
  • Protoxyde d’azote, issu des industries de l’automobile et du froid ;
  • Perfluorocarbure, issu des systèmes de froid et des climatiseurs, mais aussi des extincteurs ;
  • Hexafluorure de carbone, issu de l’industrie pharmaceutique…

Le bilan carbone est donc un outil de diagnostic qui permet de réaliser la photographie d’une année d’émission de GES par une organisation, pour s’en servir de support ou de guide dans le cadre d’une démarche de transition vers une consommation plus responsable, à bas carbone.

Bilan carbone en entreprise : une démarche à long terme

Illustration d'un homme montant des marches, avec un carré contenant une ampoule et un autre avec une horloge

Le bilan carbone est une démarche qui vise à réduire l’impact environnemental d’une entreprise. Le tout dans un souci d’amélioration continue, prenant appui sur un plan d’action dans la durée.

C’est une démarche qui s’anticipe, et qui demande à être pragmatique. Les résultats ne correspondent pas toujours à ce qu’on pouvait imaginer au départ.

On ne se rend parfois pas compte de la quantité de CO2 qu’on peut émettre au sein d’une organisation. C’est là l’intérêt d’un tel processus : prendre conscience de son impact sur la planète, et agir sans plus tarder.

Les principes du bilan carbone

Pour qu’un bilan carbone soit réellement utile à une entreprise ou une organisation, il doit répondre à plusieurs principes :

  • La cohérence : la démarche est centrée sur les besoins des entreprises ;
  • L’exactitude : les données doivent être les plus précises possibles, en laissant peu de place à l’incertitude ;
  • La couverture maximale : la démarche doit chercher à couvrir un maximum d’émissions ; Que ce soit celles que l’entreprise produit, mais aussi celles des collaborateurs, et de toute partie prenante ;
  • La pertinence : la démarche s’intéresse vraiment aux émissions émises par l’organisation ou l’entreprise, sans avoir une couverture trop large ;
  • La transparence : la démarche doit être claire, pour permettre une prise de décision claire. En effet, si on commence à vouloir masquer certaines émissions, le plan d’action ne sera pas très pertinent ;
  • La vérification : le bilan carbone doit être vérifiable, et on doit pouvoir retrouver les chiffres et en comprendre le sens.

Comment faire un bilan carbone ?

Illustration d'un homme avec un air interrogatif qui regarde un bloc-notes d'un bilan carbone d'entreprise

La réalisation d’un bilan carbone entreprise est régie par des réglementations strictes établies par l’ADEME et l’Association Bilan Carbone (ABC). La démarche se déroule alors en plusieurs étapes.

  • Nommer un référent, ou pilote, et déterminer les objectifs, pour savoir où vous allez, et pourquoi ;

  • Définir les périmètres, qu’ils soient organisationnels ou opérationnels, mais aussi que ce soient des émissions de GES directes (scope 1), indirectes et liées à l’énergie (scope 2), ou toutes les autres émissions indirectes (scope 3) ;

  • Collecter et exploiter les données, en utilisant pour unité commune la tonne de CO2 équivalent ;

  • Déterminer un plan d’action de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;

  • Faire une synthèse du bilan carbone, avec proposition d’actions d’amélioration.

5 arguments en faveur du bilan carbone

En tant que chef d’entreprise ou responsable d’organisation, vous êtes peut-être tenté de penser qu’il suffit de faire attention à ses émissions pour réduire votre impact environnemental. Pourtant, réaliser un bilan carbone a de nombreux avantages. Lemon Interactive revient sur les 5 points positifs à en faire un !

Agir concrètement et efficacement

Bien souvent, nous n’avons pas véritablement conscience de notre impact sur l’environnement, qu’on sous-estime beaucoup. Le bilan carbone est donc un excellent moyen de prendre conscience de l’empreinte carbone des entreprises et organisations.

Ensuite, après avoir défini les activités émettrices, le bilan carbone permet de fixer des objectifs et un plan d’action précis. Baisser la consommation électrique, réduire les déchets, opter pour la mobilité durable… Le bilan s’impose alors comme un véritable guide à la prise de décision.

Impliquer les collaborateurs dans une démarche éco-citoyenne

Illustration de 2 personnes à leurs fenêtres se passant un drapeau avec une feuille dessus représentant leur bilan carbone

Un bilan carbone n’a aucun sens, si tous les collaborateurs de l’entreprise ne sont pas sensibilisés et investis. En impliquant les équipes dans cette démarche, la hiérarchie s’assure que tout le monde comprend les mesures de réduction de l’empreinte carbone, et les applique au quotidien.

Cette initiative augmente le sentiment d’appartenance à l’entreprise, favorisant le bien-être au travail et la productivité. Elle permet aussi d’améliorer l’image de la marque employeur, et de répondre aux objectifs de la démarche RSE de l’entreprise.

Maîtriser certaines dépenses et faire des économies

Le bilan carbone a pour objectif, avant tout, de sensibiliser les collaborateurs à la pollution, qu’elle soit numérique ou physique, et à l’impact écologique des émissions de GES. En ce sens, tout le monde fait des efforts pour repenser son activité. Cela passe généralement par une diminution des consommations énergétiques. Une telle démarche impacte directement les dépenses liées à l’énergie (électricité, gaz…), et permet à l’entreprise de faire de belles économies financières.

Mais la baisse des dépenses peut aussi être liée à d’autres mesures de réduction des GES. Diminution de la consommation de papier, d’encre, d’eau… Ou même la réalisation d’un site web éco-conçu ! Autant d’actions qui se ressentent sur les factures de l’entreprise.

Améliorer l’image de marque de l’entreprise

Les différentes mesures prises pour réduire les émissions de GES permettent également aux entreprises de se positionner. Leur démarche responsable s’éclaircit alors auprès de leur public ou leur clientèle. En effet, le bilan fournit des chiffres très précis, et permet d’engager des actions concrètes, qui sont toujours un argument de poids dans la communication.

Un client ou un partenaire sera très certainement sensible à la démarche éco-responsable d’une entreprise qui propose des services et produits respectueux de l’environnement, et qui se différencie alors de la concurrence.

Attention toutefois de ne pas abuser de l’argument éco-responsable, en proposant des actions à faible impact. On pourrait alors vous accuser de greenwashing, c’est-à-dire d’utiliser l’argument écologique sans vraiment vous engager.

Appliquer la loi

Illustration de la planète avec une balance et un marteau de justice

Enfin, selon la configuration de l’entreprise ou de l’organisation, le bilan carbone est tout simplement une obligation légale. En France, le bilan carbone, ou bilan d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES ou bilan GES) est obligatoire, tous les 3 ans, pour :

  • Les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants ;

  • Les entreprises de plus de 500 salariés (ou 250 dans les DOM) ;

  • Les établissements publics et les services d’États comptant plus de 250 agents.

Bon à savoir : jusqu’à présent, le bilan carbone concernait uniquement les scopes 1 et 2. Depuis le 1er janvier 2023, un bilan carbone certifié doit être complet, et donc comprendre le scope 3.

Sachez, par ailleurs, qu’en cas de manquement à la transmission du bilan GES, la sanction, qui était autrefois de 1 500 euros, est désormais majorée à 10 000 €, et peut même grimper jusqu’à 20 000 euros en cas de récidive.

La réalisation d’un bilan carbone, en plus d’être obligatoire pour certaines entreprises, est aussi l’occasion de profiter de nombreux avantages. Pour réaliser votre bilan carbone, faites appel à un cabinet de conseil ou formez un expert en interne, grâce à Lemon Interactive !

illustration de la conception d'un site web éco-conçu

Site web éco-conçu : 4 raisons de se lancer

Personne ne peut ignorer la situation écologique. Elle mérite l’attention de tous, il est alors demandé à chacun de faire des efforts. Les entreprises en font partie, leur impact environnemental pouvant être conséquent. Et si on pense au tri des déchets, ou à la rénovation énergétique, l’éco-conception web est aussi un geste non-négligeable en faveur d’un numérique plus green. Découvrons 4 bonnes raisons de créer un site éco-conçu.

Qu’est-ce que l’éco-conception web ?

Illustration de personnages jouant avec des paramètres pour obtenir un site web le plus éco-conçu possible

L’éco-conception web consiste à inclure, pour toute réalisation de produit ou service numérique, la notion de protection de l’environnement.

Les développeurs travaillent alors à concevoir un site éco-conçu, avec un impact environnemental le plus faible possible, afin d’avoir un site Internet le plus green possible.

Cette démarche s’inscrit tout au long du cycle de vie du site, qu’il s’agisse d’un site vitrine, un blog ou un e-commerce. Il faut prendre en considération toutes les ressources nécessaires pour son bon fonctionnement, pour se tourner vers la low-tech, ou en tout cas vers une production plus responsable.

Impact du numérique sur la planète : constats

En France, le digital représente jusqu’à 2.5 % des émissions de gaz à effet de serre (ou GES). Au niveau mondial, cela représente même entre 3 et 4 % des émissions de GES. Et ces chiffres ne cesseront pas d’augmenter si aucune action n’est entreprise.

Mais l’impact du numérique va bien au-delà de ces émissions, car son utilisation nécessite aussi de consommer des ressources (eau et énergie), souvent non-renouvelables. La partie fabrication d’équipements est de loin la plus lourde, sa consommation de métaux annuelle est conséquente. Près de 34 milliards d’équipements sont en service aujourd’hui, avoir des sites éco-conçus permettraient d’éviter d’user nos ordinateurs et mobiles trop rapidement.

Il est donc essentiel de prendre des mesures pour que, à l’avenir, on limite et réduise cet impact sur la planète.

« La démarche d’éco-conception prend alors tout son sens, car cela permet d’imaginer, dès la phase de création de sites web, un processus leur assurant d’être plus écologiques. »

Pourquoi se lancer dans l’éco-conception web ?

Que vous soyez propriétaire d’un site existant, ou que vous souhaitiez en créer un nouveau, la démarche de l’éco-conception peut demander un peu de travail, et beaucoup de temps. Mais les avantages sont nombreux.

Réduire l’impact environnemental du site web

En matière de protection de l’environnement, chaque geste compte. Créer un site éco-conçu fait partie de ces initiatives qui permettent de préserver autant que possibles les ressources de la planète.

À son échelle, le site Internet éco-conçu agit alors contre le réchauffement climatique et contre tous les effets catastrophiques de la pollution, en réduisant ses besoins en énergie. L’impact se fait au moment du développement, mais aussi lors de l’utilisation par les internautes.

Par ailleurs, l’éco-conception web s’inscrit parfaitement dans la démarche RSE des entreprises. En apportant le sujet du site au cœur des entreprises, il devient une problématique RSE au même titre que les aspects sociétales ou économiques.

Faire des économies

illustration d'un site éco-conçu et d'une tirelire avec des pièces symbolisant son coût

Dans l’inconscient collectif, un produit écologique est forcément plus cher. Pourtant, cette théorie ne s’applique pas dans nos métiers, et plus précisément dans la production de sites web.

Un site éco-conçu mise sur la simplicité, la légèreté et la frugalité. Plus il est simple et rapide à charger, moins il dépense d’énergie, et plus il est avantageux financièrement.

Quant au choix de l’hébergement vert, les offres du marché sont aujourd’hui très concurrentielles, et opter pour un hébergeur éco-responsable n’est désormais pas plus cher.

Assurer une expérience utilisateur optimale

Si la légèreté du site web est un avantage sur les dépenses énergétiques, cela l’est aussi pour l’expérience utilisateur des internautes. La simplicité et la légèreté permettent un chargement très rapide du contenu, et une navigation fluide, qui va à l’essentiel.

Rappelons d’ailleurs qu’un site épuré n’est pas forcément austère, et que le design lourd et agressif comme à l’époque du blog n’est plus du tout à la mode !

Améliorer le SEO du site web

Pour rester sur la qualité de l’expérience utilisateur, il est essentiel de savoir que l’UX compte énormément dans le référencement naturel d’un site. Le temps de chargement du contenu fait partie des enjeux majeurs des algorithmes des moteurs de recherche.

L’éco-conception web : bien plus qu’une optimisation technique

illustration d'un graphique descendant, de réglages et d'une pile

Faire de l’éco-conception ne se limite pas à l’optimisation technique des sites Internet, bien que cela soit essentiel. Tous les maillons de la chaîne de production entrent en jeu, que ce soit avec les designers, les développeurs, l’hébergeur et même la fabrication des équipements. Moins de renouvellement de matériel, c’est moins d’impact sur les ressources.

Chacun doit alors appliquer des bonnes pratiques pour avoir une vue d’ensemble qui permettra d’obtenir un site web moins énergivore, et donc moins polluant.

Le but est alors d’essayer d’obtenir des pages tout aussi performantes et design, tout en réduisant la pollution numérique.

Découvrez vos besoins et possibilités dans la création d’un site éco-conçu

Les fondements de l’éco-conception : comment s’y prendre ?

Si vous souhaitez mettre votre site web au vert, plusieurs améliorations sont à envisager, et peuvent être mises en place plutôt facilement. Ces besoins peuvent être déterminés grâce à un audit éco-conception complet, comme peut le proposer une agence comme Lemon Interactive.

Aller à l’essentiel pour optimiser le chargement des pages

Pour appliquer l’éco-conception sur Internet, il est essentiel de ne pas en faire de trop, et de se contenter de fonctionnalités qui répondent aux besoins de l’utilisateur. Cela se rapproche, finalement, de ce qu’on attend dans les bases de l’UX (expérience utilisateur). Ainsi, si vous utilisez un CMS, vous pouvez, par exemple, supprimer les plugins que vous n’utilisez pas, car ils rallongent le temps de chargement de votre site, et alourdissent le code de vos pages.

Et si vous ne souhaitez pas forcément supprimer des contenus, vous pouvez en retarder l’application, pour que tous les fichiers ne soient pas chargés à chaque requête http. C’est possible, notamment, avec les fichiers CSS ou JavaScript.

Parmi les éléments facultatifs d’un site, on peut évoquer le slider d’une page d’accueil, les grandes images, les différentes polices, les vidéos… Tous ces contenus sont longs à charger, et sont donc énergivores. Sans parler du fait qu’ils impactent les performances de votre site web, et pénalisent donc votre SEO.

De la même manière, il faut pouvoir assurer une optimisation technique du site web :

  • Avec un code propre qui suit les standards W3C ;

  • En optimisant les fichiers CSS et JS en les minifiant et compressant ;

  • Des requêtes internes et externes réduites (vers la base de données, et donc le serveur).

Avoir une approche design simple et épurée

illustration d'un pinceau peignant un site éco-conçu plus vert et des documents dans une poubelle

Le poids de la page est un enjeu fort pour l’éco-conception. Il faut absolument compresser au maximum les éléments, essayer de réduire le poids des photos, des vidéos, des documents… Tout doit être réduit au maximum, en utilisant des nouvelles normes de vidéos et d’images plus modernes et qui abîment moins l’image, tout en étant plus puissant au niveau de la compression.

Pour les vidéos, l’idée n’est pas forcément de ne plus du tout les utiliser, mais de les limiter. Sans les charger par défaut, uniquement si l’internaute clique sur un élément qui va déclencher la vidéo, ou en tout cas ne pas les lancer de manière automatique.

Il faut garder à l’esprit que plus un site éco-conçu est léger, moins il consomme. On essaie alors d’éviter d’intégrer certains contenus généralement facultatifs, ou en tout cas de les optimiser :

  • Intégrer moins d’animations dans le contenu ;

  • Limiter le nombre de polices d’écriture ;

  • Optimiser l’utilisation des images, et choisir le bon format d’image, pour que le poids soit optimisé ;

  • Réduire la quantité d’images ;

  • Supprimer l’image, quand c’est possible, pour la remplacer par une forme dessinée qui pourra être vectorisée, et sera donc plus légère que des fichiers images.

L’objectif final est d’obtenir un site au design épuré et sobre, tout en assurant une ergonomie et un graphisme satisfaisant pour l’UX. On n’oubliera pas, alors, de conserver et d’optimiser la performance responsive, que ce soit sur smartphone, sur ordinateur ou sur tablette.

Avoir un hébergement vert

Toutes les données d’un site doivent être stockées sur un hébergement web. Alors, pour avoir une démarche responsable de bout en bout, il faut avoir un hébergement green, sur des serveurs qui ont des impacts CO2 positifs, ou qui font de la compensation carbone. C’est ce qu’on appelle le green hosting.

Il est alors essentiel de mettre les sites éco-conçus dans des serveurs green pour couvrir l’ensemble de la chaîne, dans un cycle respectueux de l’environnement.

Vous pouvez aussi vous tourner vers un hébergeur local, et favoriser les serveurs alimentés en énergies vertes et renouvelables.

Les autres pratiques de l’éco-conception web

Toutes ces bonnes pratiques sont listées dans le livre Les 115 bonnes pratiques de l’éco-conception web, de Frédéric Bordage. Il a été mis au point en collaboration avec l’association Green IT, et a été validé par l’organisme d’État l’ADEME.

Tout ce travail d’optimisation de la performance d’un site Internet ne sera que bénéfique pour son impact sur l’environnement. Car, finalement, plus il est rapide et léger, moins il demandera de ressources naturellement.

Chez Lemon Interactive, nous essayons de suivre ces bonnes pratiques en éco-conception pour chacun des sites de nos clients. De plus, nous réalisons des ateliers dédiés à la compréhension de l’impact environnemental de nos actions digitales : La Fresque du Numérique.

Comment connaître l’empreinte carbone de votre site web ?

illustration de données avec un écran d'ordinateur montrant un site éco-conçu

Les propriétaires de sites n’ont pas toujours conscience de l’impact que leur contenu peut avoir sur l’environnement. Si tout est dématérialisé, et semble donc « invisible » pour la planète, les conséquences sont pourtant bien là. Et vous seriez peut-être surpris de connaître l’empreinte carbone de votre site.

Alors, si vous hésitez à vous lancer dans la refonte de vos pages pour une pratique plus green, prenez le temps de découvrir votre score et votre empreinte carbone. Plusieurs solutions sont possibles.

  • Les outils en ligne : de nombreux outils permettent de connaître précisément les émissions de GES d’un site, e-commerce ou blog. Vous pouvez alors faire le test avec Carbon Footprint, Carbonalyser, Green Web Fundation, ou encore Website Carbon Calculator ;

  • Le calcul manuel : à l’aide du Carbon Trust Footprint Calculator, vous pourrez calculer vous-même l’empreinte carbone, selon plusieurs paramètres ;

  • Le score EcoIndex : avec ce site, il est possible d’analyser simplement une page en collant son URL, donnant un score entre A et G, ainsi que des détails sur les points d’amélioration et l’empreinte environnementale de la page.

Et si tout le monde passait au numérique vert ?

Plusieurs développeurs et propriétaires de site ont testé l’impact d’une refonte de site vers une éco-conception web. Le résultat est sans appel :

  • Le poids des pages diminue de 88 % ;

  • Le temps de chargement est réduit de 95 %.

Au regard de ces chiffres, si tout le monde passait à l’éco-conception, nous pourrions, pour le numérique, réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 %, et réduire la consommation électrique de 36 % !

L’accélération de la transition vers des sites plus responsables et plus verts doit être opérée maintenant, et c’est tout l’enjeu que nous nous imposons dans nos engagements d’agence chez Lemon Interactive. Nous poussons ainsi systématiquement l’éco-conception à tous nos clients, et nous utilisons des hébergements verts pour tous nos sites Internet.

Illustration d'un personnage devant son ordinateur en train de penser et de réaliser un audit tourné sur l'éco-conception d'un site web

Audit éco-conception web : réduire l’impact d’un site

Éco-concevoir devient un nouvel élément incontournable pour diminuer l’impact environnemental d’un site web. Lorsqu’on a déjà un site et avant de se lancer dans une refonte ou dans des améliorations, il faut identifier les possibilités d’optimisation du site en termes d’éco-conception. Découvrez avec Lemon Interactive les deux techniques d’audit éco-conception web à utiliser.

La pollution numérique : quel impact environnemental ?

Sans même nous en rendre compte, chaque utilisation de nos équipements numériques (ordinateur, smartphone, tablette…) génère une pollution numérique qui impacte notre planète. Ainsi, le numérique représente entre 3 et 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, ce qui est supérieur à la pollution issue du transport aérien.

« D’ici à 2030, le trafic de données serait multiplié par 6, avec un nombre d’équipements supérieur de 65% et donc, une empreinte carbone du numérique en France qui bondirait de 45%. »

Ces chiffres, provenant directement de l’ADEME et l’Arcep, mettent aussi en avant que la consommation de ressources, métaux et minéraux pour nos équipements, grimperait aussi de 14%, sans oublier la consommation électrique qui augmenterait de 5%. Il est donc grand temps d’agir pour réduire l’impact du numérique, et c’est en ce sens que l’éco-conception web intervient.

Éco-conception web : vers un site Internet propre

L’éco-conception web est une démarche responsable qui vise à réduire l’impact environnemental d’un site Internet. Cette considération tient compte de tout le cycle de vie du site. Alors, après l’impact des infrastructures informatiques nécessaires à la conception d’un site, entrons dans les détails de l’éco-conception web.

Illustration d'une main portant une poignée d'arbre visant à une éco-conception du web
  • La conception du site web : elle se doit d’être réfléchie pour consommer le moins d’énergie possible, que ce soit en allégeant l’arborescence, en optimisant les langages informatiques utilisés, CSS, JavaScript… Ou encore, en limitant les fichiers lourds, comme les images et les vidéos ;
  • L’hébergeur du site web : les serveurs des hébergeurs sont d’importants consommateurs d’énergie. Il faut porter son choix vers les hébergements green, au PUE (Power Usage Effectiveness) faible et alimentés par des énergies renouvelables et/ou bas-carbones ;

  • Une utilisation du site allant à l’essentiel: pour permettre aux internautes de limiter l’impact de leurs habitudes, il faut comprendre leurs besoins et optimiser leurs parcours, en excluant les fonctionnalités non-essentielles ;

  • Un design et une technique simplifiés : en gardant le côté des utilisateurs, avec une priorité « mobile first », moins de carrousels, respecter les règles d’accessibilité (RGAA), limiter les animations, le nombre de requêtes, optimiser le cache, ne pas utiliser de builder, avoir un CDN… ;

  • Le contenu entièrement revu : il est au cœur de ce que chaque site exprime, le contenu et sa composition doit faire l’objet d’une attention accrue. Que ce soit en utilisant le format WebP pour les images, des illustrations en SVG, des fichiers PDF allégés, une pagination et des règles SEO claires, aucune vidéo automatique, etc.

Pourquoi se lancer dans l’éco-conception web ?

Nous l’avons vu, l’éco-conception web vise avant tout à réduire l’empreinte écologique du numérique pour le rendre plus responsable. Mais les avantages d’un site éco-conçu vont bien au-delà :

Illustration personnage plantant un arbre sur une planète, lançant une volonté d'éco-conception

  • Un site moins cher, car moins énergivore ;

  • Un site plus épuré, au design sobre et élégant ;

  • Une expérience utilisateur optimisée, grâce à un parcours réfléchi et intuitif, et des temps de chargement plus courts ;

  • Contribuer à l’accessibilité numérique ;

  • Améliorer l’image de marque de l’entreprise ;

  • Améliorer le référencement naturel du site, grâce à un chargement rapide des pages web…

Vous souhaitez réaliser un audit éco-conception de votre site web ?

Évaluer l’éco-conception de votre site web : les audits de Lemon Interactive

De la même manière que pour La Fresque du Numérique, Lemon Interactive peut accompagner chaque client vers un site plus performant, plus durable. Nous avons imaginé deux niveaux : un audit flash qui permet d’obtenir une note sur 20, et un audit complet, basé sur les 115 bonnes pratiques d’écoconception web de Frédéric Bordage.

L’audit flash de votre site web

L’audit flash d’éco-conception est plus qu’une simple note attribuée automatiquement, comme on peut le voir avec l’Eco Index. Notre équipe va un peu plus loin, en se basant sur un échantillon de pages calibré en fonction du type de site Internet.

Illustration d'exemple d'un audit éco-conception "flash" réalisé par Lemon Interactive

Pour un site e-commerce, par exemple, on se focalise sur la page d’accueil, le listing produit, les fiches produits et le panier. Sur les sites institutionnels, on porte plutôt notre intérêt sur la page d’accueil, les pages de contenus, et les pages de contact. On définit alors un lot de 4 pages représentatives du site Internet, puis on évalue 4 grands critères, à l’aide d’outils du marché :

  • La performance ;

  • L’éco Index ;

  • L’accessibilité numérique ;

  • La perception design UX et UI.

Ensuite, nous agrégeons l’ensemble des notes obtenues, qu’on ramène sur 20. La note s’accompagne d’un commentaire visant à expliquer les résultats.

L’avantage de la version flash, c’est qu’il permet de déterminer rapidement les grands axes de progrès, et de donner une situation à l’instant T du site, notamment en termes d’impact sur l’environnement.

L’audit complet de votre site Internet

L’audit complet d’éco-conception web permet d’avoir une analyse approfondie et poussée, basée sur les 115 bonnes pratiques d’écoconception web de Frédéric Bordage. Pour réaliser cet audit approfondi, nous alors procéder par étapes :

Illustration d'un exemple d'audit complet réalisé par Lemon Interactive pour le site web d'un client
  • Identifier les conformités, ou non, de chaque bonne pratique, par rapport au site web ;

  • Établir un constat ;

  • Définir des recommandations.

Au-delà de ça, nous essayons de hiérarchiser chaque bonne pratique en fonction des priorités. Celles-ci portent sur l’impact environnemental (plus il est important, plus il est urgent d’agir), mais aussi sur la difficulté de la correction (parfois, pour mettre en place une action, il faut d’abord en mettre en place d’autres).

Le rapport, qui porte sur une centaine de bonnes pratiques, se termine par une conclusion qui résume les grands axes d’actions à réaliser. Enfin, l’équipe de Lemon Interactive restitue l’audit pour présenter le tout au client.

L’intérêt de l’audit de l’éco-conception web d’un site

Tout l’intérêt d’un audit, qu’il soit flash ou complet, est d’avoir une idée précise des corrections à apporter pour obtenir un site éco-conçu. Cette démarche d’analyse essentielle permet de voir si les actions de correction peuvent être appliquées sur le site existant, ou s’il faut plutôt envisager une refonte totale du site.

« Beaucoup pensent qu’auditer un site web est une perte de temps, et qu’il est plus intéressant de reprendre intégralement le site en fonction des pratiques d’éco-conception. Dans les faits, cela représente un vrai gain de temps. »

Il permet d’avoir une vision globale de l’état du site, de prendre conscience de ce qui est bien appliqué, et de se focaliser sur les modifications majeures à apporter. Par ailleurs, cela peut représenter un gain de temps énorme si l’équipe web se rend compte que la refonte est nécessaire.

Les grandes lignes de l’éco-conception web

Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne faut pas tout miser sur l’engagement responsable, au détriment de la performance du site. Bien au contraire, il est tout à fait possible d’avoir un site moins énergivore et très performant. Voici les pratiques essentielles à appliquer pour éco-concevoir un site web vert.

Se défaire du superflu

Plus un site est chargé, plus il demande de l’énergie. En toute logique, le développeur en éco-conception web concentre alors sa tâche sur la réduction des fonctionnalités. L’objectif est de ne conserver que ce qui est vraiment utile, que ce soit pour l’utilisateur, ou pour l’entreprise.

Certaines études montrent d’ailleurs que 70 % des fonctionnalités d’un site web ne sont pas primordiales, et 45 % d’entre elles ne sont même jamais utilisées. Voilà de quoi faire un bon gros ménage !

Miser sur la sobriété et la simplicité

Illustration d'un bureau au design épuré et éco-conçu

S’il est important de supprimer les éléments non-essentiels, l’éco-conception web exige également d’opter pour un design épuré et simple. Le graphisme plus léger consomme moins d’énergie, sans pour autant subir un design désagréable.

On limite alors les images, les vidéos, les polices web… Trop nombreuses et trop lourdes à charger. Et si vous avez vraiment envie d’en intégrer, pensez à optimiser leur format.

Bon à savoir : la version mobile-first est souvent plus épurée, car elle doit s’adapter à un petit écran de smartphone. Vous pouvez alors vous appuyer sur cette version responsive pour créer l’ensemble de votre site.

Optimiser la partie technique du site éco-conçu

Bien sûr, l’optimisation d’un site éco-conçu ne se limite pas au design et aux fonctionnalités. Côté technique, on peut également mettre en place quelques actions qui permettent de réduire l’impact environnemental du site.

Par exemple, nous conseillons de limiter les requêtes par page, de stocker les données en local, ou encore d’opter pour un hébergement vert.

L’éco-conception web est un véritable enjeu pour notre avenir, et nous devons nous engager dès aujourd’hui pour préserver notre planète des dégâts de la pollution numérique. Lemon Interactive vous propose alors d’auditer votre site web pour obtenir des conseils pour diminuer l’empreinte carbone de votre site en appliquant les gestes d’éco-conception web.

Une partie de Lemon Interactive en train de réaliser une Fresque du Numérique autour d'une table

La Fresque du Numérique, un atelier pour l’avenir

Le numérique a pris une place essentielle dans nos vies, que ce soit au travail comme dans le cercle privé. Bien que nous consommions des services et des biens dématérialisés, il ne faut pas croire pour autant que ces nouvelles habitudes n’ont aucun impact sur l’environnement. Au contraire, le numérique représente déjà 4% des émissions de gaz à effet de serre, allant probablement vers les 8% d’ici à 2025. La Fresque du Numérique s’impose alors comme un outil de sensibilisation à l’impact environnemental de nos pratiques numériques.

Qu’est-ce que la Fresque du Numérique ?

La Fresque du Numérique prend la forme d’un atelier collaboratif et ludique qui vise à sensibiliser et former les participants aux enjeux environnementaux du numérique. Conçu comme un outil de team building, la fresque a aussi pour objectif de mettre en place des actions pour aller vers un numérique plus durable.

Logo de la Fresque du Numérique

Dans les faits, l’atelier est similaire à celui proposé lors de la Fresque du Climat. L’animateur est alors en charge d’accompagner les participants vers une réflexion sur l’impact des pratiques numériques sur la planète, en ouvrant la discussion et en sensibilisant un maximum de personnes à ce sujet.

La Fresque du Numérique traite essentiellement des problèmes environnementaux, en lien avec le numérique responsable. Mais la réflexion va au-delà de cette problématique, puisque le groupe aborde aussi les problèmes éthiques, sociaux et sanitaires.

Cet atelier collaboratif aux allures de serious game permet alors de rassembler les opinions et les idées, pour apprendre et agir ensemble autour de discussions et d’actions concrètes.

D’où vient la Fresque du Numérique ?

La Fresque du Numérique est une initiative de deux personnes : Aurélien Déragne et Yvain Mouneau. Ces co-auteurs ont souhaité mettre à profit leurs expériences dans le domaine de la transition énergétique et du numérique. Ainsi, ils sensibilisent les professionnels et particuliers aux impacts environnementaux des différentes pratiques.

Photo de Aurélien et Yvain, créateurs de la Fresque du Numérique qu'ils tiennent entre leurs mains

Les deux professionnels ont alors fait appel à différentes sources nationales de référence : l’Ademe, EcoInfo, GreenIT, The Shift Project… Avec cela, ils ont construit un atelier qui vise à fédérer la collaboration, susciter la prise de conscience, et discuter ensemble d’actions possibles.

Aujourd’hui, l’atelier de la Fresque du Numérique est protégé par des droits d’auteur. Cependant, Aurélien Déragne et Yvain Mouneau ont pris l’initiative de céder leur droit d’exploitation. Facilitant ainsi la diffusion et sensibiliser un maximum de personne. Il est donc possible de se former pour devenir animateur de la Fresque du Numérique.

Pour cela, il faut avoir participé à un atelier depuis moins de 6 mois, avoir également participé à un atelier de la Fresque du Climat, et suivre une formation. La Fresque du Numérique étant une association depuis décembre 2020, l’animateur devra alors mener ses ateliers dans le cadre strict établi par l’association.

Le succès de la Fresque du Numérique est évident, et plus de 10 000 personnes ont aujourd’hui participé à un atelier de sensibilisation.

Qui peut participer à la Fresque du Numérique ?

Dans la mesure où tout le monde utilise au quotidien les outils du numérique (ordinateur, smartphone, caméra…), les profils des participants à la Fresque du Numérique sont très variés. Il peut s’agir d’étudiants, dans le cadre d’un cours de sensibilisation à l’environnement, d’associations, d’entreprises privées ou publiques, et même des enfants ! Il existe, en effet, une version junior de la fresque, adaptée aux jeunes de 10 à 15 ans.

Logo de la Fresque du Numérique Junior

Dans un atelier entre professionnels, la Fresque peut s’inscrire dans la démarche RSE de l’entreprise (Responsabilité Sociétale Environnementale).

Le nombre de participants par atelier est souvent compris entre 4 et 8 personnes. Afin de faciliter les échanges et permettre à tous de s’exprimer.

Comment se déroule un atelier de la Fresque du Numérique ?

Un atelier de la Fresque du Numérique dure environ 3 à 4 heures. Si l’organisation en présentiel est évidemment à privilégier, il est toutefois possible de suivre l’atelier en ligne (en utilisant les supports numériques les moins polluants possibles, bien sûr !). L’atelier collaboratif se décompose ensuite en 4 grandes parties.

Image du déroulé de la Fresque du Numérique : Compréhension, créativité, restitution et action !
  • La compréhension : les participants se répartissent en plusieurs équipes, et utilisent ici des cartes mises à disposition par l’animateur. Ils devront établir les liens entre chacune d’entre elles, pour établir une fresque ;

  • La créativité : les participants s’appuient sur l’intelligence collective et l’esprit d’équipe pour déterminer le message clé de leur fresque et lui trouver un titre ;

  • La restitution : chaque équipe transmet aux autres participants le titre de leur fresque, en commentant et expliquant leur réflexion et leur message clé. L’animateur se charge ensuite de faire une restitution de la fresque à l’oral ;

  • L’action : l’animateur propose aux différentes équipes des cartes « Action ». Les participants doivent alors se concerter sur les actions les plus pertinentes à mettre en place en fonction de leur message clé et de leur problématique.

Vous souhaitez découvrir l’atelier lors d’un prochain évènement Lemon ?

Quels sont les objectifs de la Fresque du Numérique ?

L’objectif de la Fresque du Numérique est de guider les participants vers une réflexion ciblée. Leur apprendre et leur faire prendre conscience des impacts de leurs pratiques quotidiennes. Pour cela, l’animateur de la fresque articule son atelier autour de 2 objectifs majeurs.

Prendre conscience et apprendre

L’objectif premier de la fresque est de permettre aux gens de sortir de cet atelier en ayant conscience que le numérique n’est pas virtuel ou dématérialisé, bien au contraire.

Image d'un écran d'ordinateur cassé

Tout au long de son cycle de vie, de la fabrication à la fin d’utilisation, l’outil numérique est extrêmement matériel, et crée donc une pollution numérique bien réelle sur la planète. Et ce qui a le plus d’impact sur l’environnement, ce sont les terminaux utilisateurs. Il faut, par exemple, que les gens retiennent qu’on extrait une quantité énorme de minerais pour un seul équipement, et que le recyclage est aujourd’hui très partiel.

On rappelle aussi que les ressources en énergie fossile et en métaux sont limitées. Le premier objectif est alors pédagogique, les participants doivent avoir une prise de conscience forte à la sortie de l’atelier.

Agir pour la planète

Durant la fresque, les participants prennent conscience qu’il y a énormément de points clés sur lesquels on peut agir, en changeant des habitudes :

Image d'une partie de l'équipe Lemon Interactive en train de faire une Fresque du Numérique
  • Limiter la consommation et la quantité d’outils et matériels achetés ;

  • Revendre ou donner à la fin d’utilisation ;

  • Garder le plus longtemps possible le matériel, et en prendre soin ;

  • Privilégier la réparation plutôt que de jeter ;

  • Réduire la taille et le nombre d’écrans ;

  • Choisir du matériel avec un bon potentiel de durabilité et de réparabilité ;

  • Acheter du matériel d’occasion ou reconditionné ;

  • Éteindre les équipements quand on ne les utilise pas…

L’objectif de la Fresque du Numérique est de permettre aux participants de repenser leurs habitudes quotidiennes en tant qu’utilisateur. Pour réduire au maximum les émissions de gaz à effet de serre et contribuer au développement durable.

Sur la partie entreprise, l’impact de la fresque se fera sentir sur le changement de politique d’achat. Voire encore sur la mise en pratique de l’éco-conception des services numériques. L’idée est alors d’inciter à mesurer l’impact environnemental du numérique dans l’entreprise. Avec pour objectif de questionner, sensibiliser, susciter l’intérêt des collaborateurs en diffusant un message fort.

Peut-on appliquer immédiatement les actions proposées par la Fresque du Numérique ?

L’intérêt de la Fresque du Numérique est de prendre conscience que l’on peut agir immédiatement, en changeant ses habitudes. Trois types d’action sont alors envisageables :

  • L’action individuelle, que chacun peut appliquer en sortant de l’atelier, à petite échelle (réparer plutôt que jeter, limiter les appareils connectés et leur utilisation, choisir du matériel reconditionné ou d’occasion…) ;
  • Les actions en entreprise, en collaboration avec la hiérarchie (utiliser du matériel reconditionné, entretenir les équipements régulièrement pour améliorer leur longévité…) ;

  • Les actions collectives, plus longues à mettre en place, comme la lutte contre l’obsolescence programmée.

Réaliser une Fresque en entreprise

Vous aimeriez mobiliser toute votre équipe au sujet sensible de la pollution numérique ? L’intervention d’un animateur pour un atelier de la Fresque Numérique présente plusieurs avantages pour une entreprise.

Photo de 4 personnes de l'agence en train de réaliser une Fresque du Numérique - Lemon Interactive
  • Sensibiliser les collaborateurs à un sujet d’avenir : la fresque est un outil pédagogique puissant. Elle permet à tous de se sentir concerné sans culpabiliser, et ainsi d’inciter à agir pour l’avenir, que ce soit au niveau personnel ou professionnel ;

  • Opérer un changement dans la culture d’entreprise : l’atelier de la Fresque du Numérique s’inscrit parfaitement dans les engagements RSE d’une entreprise. Il permet aux équipes d’opérer un virage numérique essentiel pour l’avenir, et de les inclure dans ce projet ;

  • Envisager l’avenir avec stratégie : la question environnementale tient une place majeure dans les réflexions et stratégies d’entreprise. Le sujet prendra très certainement de plus en plus d’importance dans l’avenir. La Fresque du Numérique permet alors de répondre à des besoins présents ou futurs de clients et partenaires soucieux de l’environnement, qui souhaitent collaborer avec des sociétéses. L’atelier contribue alors à l’image de marque de l’entreprise.

Lemon Interactive a toujours été sensible à l’impact environnemental des pratiques numériques. C’est donc en toute logique que nos équipes proposent des ateliers de la Fresque du Numérique, animés par nos professionnels formés et fortement sensibilisés. Si vous souhaitez réaliser une fresque dans votre entreprise ou lors d’un événement, contactez-nous !

Pollution numérique : quel est l’impact d’un site web ?

Les usages numériques font depuis longtemps partie du quotidien. Grâce à eux, on gagne du temps, on communique plus facilement et on partage des infos en temps réel. Pour autant, les effets indésirables liés à l’explosion des usages numériques sont nombreux, et impactent grandement l’environnement. Lemon Interactive vous propose alors de découvrir la pollution numérique que peut engendrer un site web, et comment limiter son impact écologique.

Comment un site Internet crée de la pollution numérique ?

Il est difficile de penser qu’un produit dématérialisé, comme un site web, puisse avoir un impact environnemental similaire à celui d’un objet. Pourtant, en un chiffre, les usages numériques sont aujourd’hui responsables de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon l’ADEME.

La forte augmentation des usages, du nombre d’appareils, et des plateformes de streaming (Netflix, Prime Vidéo…) ou réseaux sociaux (TikTok, Instagram…), laisse présager un doublement de cette empreinte d’ici 2025. Mais comment est-ce possible ? On constate que la pollution numérique provient de deux principaux états du cycle de vie d’un service numérique. La fabrication et l’utilisation.

La pollution numérique que génère la conception d’un site web

La conception du site influence clairement le poids des émissions de carbone du site web. En effet, l’impact environnemental sera plus ou moins conséquent selon de nombreux critères. Comme le poids de la page à télécharger, les contenus proposés, les médias et les scripts.

Le choix du format, des images, des vidéos, du nombre de fonctionnalités est aussi décisif sur le temps de chargement d’un site web, la consommation énergétique nécessaire pour surfer sur le web.

En effet, l’affichage d’une page web requiert de plus en plus de requêtes faites au serveur http. Elles vont aussi demander de l’énergie et de l’électricité, et donc générer du CO2.

En résumé, plus une page web est complexe et nécessite l’utilisation d’éléments lourds (images, vidéos…), plus elle consomme de l’énergie et voit son émission de carbone s’élever.

L’émission carbone d’un utilisateur du web

Si la conception d’un site web demande beaucoup d’énergie, la navigation en ligne est aussi énergivore. En effet, plus le contenu sera lourd, comme le streaming, plus la consommation en électricité est élevée. Notamment au niveau du serveur.

Inutile de préciser que, moins on utilise le web, moins on consomme, et plus on réduit son empreinte écologique.

Limiter l’impact environnemental de mon site en pratiquant l’éco-conception web

Il n’est pas nécessaire de préciser qu’il est aujourd’hui presque impossible de se passer d’Internet. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il faut faire abstraction des conséquences sur l’environnement. En effet, il est tout à fait possible de consommer en ligne, tout en réduisant l’impact écologique de nos navigations web.

La première initiative à adopter est de pratiquer l’écoconception web. Cette démarche consiste à réduire les impacts environnementaux d’un service numérique (site Internet, application…) dès sa phase de conception.

On a alors une vision globale sur tout l’ensemble du cycle de vie. Ce qui permet d’adopter de nombreuses bonnes pratiques dès la conception graphique, mais aussi, pendant tout le développement.

L’objectif principal de l’éco-conception web est alors de créer un site internet plus respectueux de l’environnement et moins énergivores.

Les bonnes pratiques de l’éco-conception web

Si GreenIT référence une centaine de bonnes pratiques d’éco-conception web, nous pouvons nous arrêter sur les plus fondamentales, qui permettent de réduire considérablement l’impact écologique d’un site web.

Choisir un matériel adapté

Avant même de s’intéresser au design et au contenu d’un site web, il est toujours préférable de travailler, quand cela est possible, sur du matériel informatique reconditionné. Voire du matériel informatique d’occasion. Au minimum, il est aujourd’hui nécessaire de faire attention à l’indice de réparabilité, visible sur tous les produits neufs.

L’exemple est évident, nous savons tous que la fabrication des équipements informatiques fait partie des principales sources d’impacts environnementaux. Que ce soit en termes d’énergie, d’eau, d’émission de gaz à effet de serre, ou d’épuisement des ressources.

Penser l’architecture globale du site

Le design d’un site a une importance capitale en éco-conception web. Selon la complexité et la quantité d’images, de polices, de vidéos ou de couleurs, le code d’un site internet sera plus ou moins optimisé et lourd à charger.

Choisir un design épuré, avec un graphisme sobre, des fonctionnalités limitées et une architecture ergonomique. Cela permet d’optimiser le code, et donc de réduire la dépense énergétique à chaque ouverture de page.

Par ailleurs, le nombre de requêtes et le temps de chargement des pages ont aussi leur importance sur l’efficience environnementale du site web. Tout comme le fait qu’un site soit responsive ou non.

Choisir un hébergeur vert contre la pollution numérique

Au niveau du déploiement du site web, il est conseillé de se tourner vers un hébergeur affichant clairement une démarche éco-responsable. Vous trouverez ces marques d’engagement en vérifiant leurs certifications et labels. Il existe de plus en plus d’hébergeurs qui proposent des solutions écologiques, pouvant donner à votre site un data center alimenté par des énergies vertes et renouvelables, ce qu’on peut aussi appeler le « Green Hosting ».

Faire des efforts au niveau de la maintenance du site

Pour assurer une durée de vie assez longue au site, il est important de faire de l’entretien et des mises à jour régulières du site, en s’appuyant toujours sur des pratiques d’éco-conception web.

Parfois, la refonte est nécessaire pour repartir sur de bonnes bases, en s’appuyant dès le départ sur l’effort d’éco-conception.

Enfin, dans les cas de sites qui ne fonctionnent plus, il est aussi fortement recommandé de les supprimer, en effaçant les données ainsi que son hébergement. En effet, même si vous ne l’utilisez plus et qu’aucune visite n’est constaté sur les pages, l’impact environnemental perdure tant que le site est présent en ligne.

Comment se lancer dans l’éco-conception ?

Les créateurs de site web désireux d’agir sur l’impact environnemental de leur pratique peuvent s’appuyer sur des guides et des outils en ligne d’éco-conception web. Parmi les plus connus, on reconnaît :

  • Le référentiel des 115 bonnes pratiques d’éco-conception web, de Frédéric Bordage ;

  • L’ecoindex, un outil de mesure de la performance et l’empreinte environnemental d’un site web ;

  • L’ecometer, un outil évaluant automatiquement les bonnes pratiques d’éco-conception présentes dans une url d’un site.

Pour utiliser ces outils, l’utilisateur peut installer l’extension GreenIT analysis (gratuite), qui fournit le même calcul que l’éco Index sur la page en cours, et qui permet, en plus, d’enregistrer le parcours de l’utilisateur. Cela permet de calculer les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’eau associée, et d’évaluer la mise en œuvre de 22 bonnes pratiques d’éco-conception grâce à l’éco meter.

Les outils et guides permettent alors de partir de zéro en s’appuyant sur de bonnes pratiques, ou de reprendre un site existant en travaillant les points clés d’un site éco-conçu.

Qui est concerné par l’éco-conception web ?

Tous les professionnels du secteur de l’informatique sont concernés par l’éco-conception web. En France, la loi REEN (15 novembre 2021) pousse à favoriser les usages numériques écologiquement vertueux.

Pour cela, elle met en avant un référentiel général d’éco-conception qui fixe des critères de conception de sites web qui seront à appliquer dès 2024. Il est donc important de s’y mettre dès aujourd’hui.

L’éco-conception est un sujet très récent, et émane d’une démarche volontaire très à la mode. Attirant de plus en plus de prospects soucieux d’en savoir davantage sur l’impact de leurs usages numériques.

Agir contre la pollution numérique

Si le plus gros impact environnemental des usages numériques se concentre sur la fabrication d’un site web, l’utilisation des internautes a aussi son importance.

Ainsi, il est possible d’agir en utilisant un moteur de recherche écologique. Comme c’est le cas d’Ecosia, qui s’engage à verser tous ses bénéfices au profit de l’action climatique. Notamment dans la plantation d’arbres.

Les autres avantages de l’éco-conception web

Si vous êtes déjà convaincu par les bienfaits de l’éco-conception web pour notre planète, sachez que les avantages d’une telle démarche ne se limitent pas à l’aspect environnemental. Au second plan, vous pouvez retirer d’autres avantages d’un site web éco-conçu pour votre démarche RSE en entreprise.

  • Une création de site web plus économique : l’objectif premier du site éco-conçu est de limiter sa consommation énergétique. On comprend alors aisément que cette diminution se fera ressentir sur la facture d’électricité ;

  • Répondre aux attentes des utilisateurs pour son site web : en respectant les pratiques de l’éco-conception, l’UX design du site est optimisé. Proposant une solution qui répond aux attentes et besoins des internautes, notamment grâce à l’adaptation sur tous les supports digitaux (tablette, smartphone, ordinateur…) ;

  • Revenir à l’essentiel sur son site : le but de l’éco-conception est d’éliminer le superflu, pour se concentrer sur l’indispensable ;

  • Un site web innovant et durable : l’engagement écologique fait de plus en plus partie des recherches des consommateurs, et proposer un site écologique est encore innovant. C’est aussi intéressant pour anticiper l’application de la loi REEN en 2024, et assurer ainsi la pérennité du site.

Lemon Interactive a à cœur de basculer rapidement vers de l’éco-conception web et de travailler davantage sur des projets éco-conçus. Avec des clients convaincus que la performance digitale durable est atteignable. Vous souhaitez, vous aussi, vous investir pour lutter contre la pollution numérique ? Confiez la création de votre site aux équipes de Lemon Interactive.

RSE en entreprise : pourquoi est-ce une responsabilité à prendre ?

Il est de plus en plus difficile, aujourd’hui, d’ignorer les impacts de nos habitudes de consommation sur l’environnement. De grandes mesures sont d’ailleurs prises pour réduire l’empreinte écologique des entreprises. Sur la base du volontariat, la démarche RSE s’inscrit alors dans cette volonté de réduire l’impact environnemental des activités des entreprises, au travers de diverses actions. Découvrons plus en détail ce qu’est la Responsabilité Sociétale des Entreprises, ou la RSE en entreprise.

Qu’est-ce que la RSE ?

Selon la définition du gouvernement, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est un concept selon lequel les entreprises intègrent volontairement, dans leur activité et/ou dans leurs relations avec les parties prenantes, les préoccupations sociales, environnementales et économiques.

Globalement, une entreprise qui pratique la RSE va chercher à adopter des pratiques plus éthiques et plus durables. Dans le but principal d’avoir un impact positif sur la société. Il s’agit ici des actions qu’une entreprise décide de mener au-delà de ses obligations juridiques, pour contribuer aux enjeux du développement durable.

La RSE peut alors être considérée comme une opportunité pour faire évoluer ses pratiques. Elle peut devenir un pilier dans la stratégie de développement.

Qui est concerné par la RSE ?

Toutes les entreprises, quels que soient leur taille, leur statut, ou leur secteur d’activité, sont concernées par la RSE. La loi PACTE incite, depuis 2019, à prendre en considération des enjeux environnementaux dans la gestion des activités.

Les grandes entreprises et les entreprises cotées sont, quant à elles, soumises à des réglementations plus spécifiques. En effet, depuis 2017, en France, elles ont l’obligation de publier des informations sur leurs impacts environnementaux et sociaux. C’est ce qu’on appelle une déclaration de performances extra-financières.

Par ailleurs, il leur est également demandé de mettre en œuvre des mesures de surveillance dans le cadre de leurs activités et relations commerciales. Cela leur permet de prévenir :

  • Les risques sociaux (droits humains…) ;

  • Et les risques de gouvernance (corruption…).

Les fournisseurs et sous-traitants des grandes entreprises sont notamment de plus en plus incités à adopter une telle démarche.

En effet, de plus en plus d’organisations tiennent compte de cet engagement. Elles sélectionnent leurs partenaires selon des critères qui les guident vers les fournisseurs les plus vertueux.

Qui sont les « parties prenantes » d’une entreprise ?

Une entreprise responsable se doit d’intégrer les parties prenantes à sa démarche. Mais que sont les parties prenantes ? Ce sont tout simplement tous ceux qui ont un intérêt dans les activités ou les décisions d’une organisation. Cela peut être un collaborateur, un actionnaire, un fournisseur, un client, les pouvoirs publics, ou même un concurrent.

L’objectif du dialogue entre l’entreprise RSE et ses parties prenantes est de permettre d’identifier les opportunités. Mais aussi les risques que chaque partie peut générer, à plus ou moins long terme, dans les domaines de la responsabilité sociétale.

Pourquoi se lancer dans une démarche RSE en entreprise ?

La RSE va permettre à une entreprise de mieux répondre aux défis auxquels elle est confronté. Que ce soit en termes de climat ou de communication. La RSE lui permet aussi de mieux répondre aux attentes de ses parties prenantes sur le sujet.

Elle peut être amenée, par exemple, à mesurer et évaluer l’impact de ses activités en matière environnementale et sociétale (consommation d’eau, d’énergie, conditions de travail…). Mais elle peut aussi agir plus efficacement pour réduire son empreinte carbone. Ainsi, détecter les nouvelles opportunités, comme concevoir des produits plus respectueux de l’environnement, par exemple.

Il est également essentiel que l’entreprise prenne en compte les impacts environnementaux et sociétaux pour la pérennité de son activité. Cela peut porter, par exemple, sur l’épuisement des ressources qui peut ralentir l’approvisionnement en matière première. Ou encore sur les effets du changement climatique.

Par ailleurs, une entreprise engagée se doit d’être transparente, et de communiquer sur ses pratiques, ses conditions de production, et proposer des produits plus respectueux de l’environnement et des salariés.

Qu’est-ce qu’implique la RSE dans une entreprise ?

Mettre en place une démarche RSE en interne implique plusieurs choses, et les chefs d’entreprise sont libres de s’investir plus ou moins intensément dans le projet. Cela suppose la mise en place de certaines actions concrètes (mettre en place le tri des déchets…), mais aussi de dialoguer avec les parties prenantes.

Il est également possible, si le chef d’entreprise le souhaite, de se porter candidat à un label ou une certification, comme les labels généralistes (Engagé RSE, Lucie, B Corp…) ou les labels par secteur (Label Numérique Responsable, BioED pour les entreprises bio, Coopératives So Responsables, pour les coopératives agroalimentaires…).

Bon à savoir : les labels Lucie et Engagé RSE ont tous deux été développés en partenariat avec l’organisme de référence en France, l’AFNOR.

Il ne faut pas oublier que la RSE s’applique tout au long de la chaîne de valeur, c’est-à-dire dès l’extraction des matières premières, à la fabrication d’un produit, et jusqu’à sa fin de vie.

Quels sont les bénéfices de la RSE en entreprise ?

Une entreprise qui entreprend une démarche RSE peut se voir récompensée par une meilleure performance globale. En d’autres termes, cela lui permet de :

  • Pérenniser son activité ;

  • Mieux gérer ses risques ;

  • Réaliser des économies ;

  • Se différencier sur le marché ;

  • Gagner en compétitivité ;

  • Réaliser des gains de productivité ;

  • Valoriser son image ;

  • Fidéliser les clients, les partenaires et les fournisseurs ;

  • Attirer des nouveaux talents et des prospects ;

  • Fédérer les équipes…

Comment mettre en œuvre une démarche RSE en entreprise ?

Pour mettre en place une démarche RSE, les organisations peuvent s’appuyer sur la norme ISO 26 000, qui donne des lignes directives pour agir socialement. Cette norme internationale, comme toutes les normes sociétales, a un caractère volontaire, et rien n’oblige les entreprises à s’y conformer.

En revanche, la norme ISO 26 000 peut vraiment servir de base pour évaluer l’engagement et les performances globales des entreprises qui sont en faveur du développement durable.

La norme ISO 26000 aborde alors 7 questions centrales, qui correspondent à des termes dont de nombreuses entreprises peuvent s’inspirer et traiter dans le cadre dans leur démarche pour mettre en place des actions :

  • La gouvernance de l’organisation ;

  • Les droits de l’homme ;

  • Les relations et conditions de travail ;

  • L’environnement ;

  • La loyauté des pratiques ;

  • Les questions relatives au consommateur ;

  • La contribution au développement local.

De manière générale, il est toujours intéressant de désigner un responsable RSE au sein de l’entreprise, afin de réaliser un diagnostic précis et pouvoir cibler les actions RSE à mettre en place.

Il sera ensuite chargé de communiquer auprès des collaborateurs, des fournisseurs et des clients, afin que les nouvelles règles soient appliquées et que cela devienne une démarche collaborative.

Comment est appliquée la RSE au sein d’une agence web ?

Au sein de Lemon Interactive, nous nous sommes forcément demandé quelles pouvaient être les actions à mettre en place à notre échelle pour agir pour la préservation de notre planète.

Une agence web a donc à sa portée divers sujets qu’elle peut étudier et mettre en application en interne.

  • Mettre en place de bonnes pratiques liées au service numérique : nettoyer régulièrement sa boîte mail, son drive, optimiser la taille des fichiers envoyés par mail, utiliser les plateformes de dépôt temporaire, se désinscrire des newsletters… ;

  • Se tourner vers l’achat responsable : sélectionner des fournisseurs également responsables, qui ont des pratiques RSE et sont éventuellement reconnus par des certifications ou des labels ;

  • Faire l’effort d’acheter des produits plus écologiques : se tourner vers des matières recyclées ou recyclables dans le temps, vers des produits avec un haut indice de réparabilité, opter pour du reconditionné… ;

  • Mieux gérer les déchets électroniques : favoriser la réparation, le don et le reconditionnement pour donner une seconde vie aux objets ;

  • Opter pour l’éco-conception web : optimiser un site web à chaque étape, pour réduire son impact sur l’environnement ;

  • Miser sur l’accessibilité numérique : concevoir un site accessible à tous les utilisateurs, quels que soient ses dispositifs d’accès ou son environnement.

Lemon Interactive montre depuis toujours son engagement pour le développement durable, en mettant en place une démarche RSE au sein de son agence. Les actions aujourd’hui appliquées nous ont ainsi permis d’obtenir le label NR, et nous comptons bien poursuivre nos efforts pour toujours allier engagement RSE et performance optimale.

Eco-Conception et Green-Hosting : quelques bonnes pratiques

Comment éco-concevoir son site web ? En intégrant l’aspect environnemental dans son hébergement, son développement et son design. Prônant la sobriété numérique, le concept d’éco-conception occupe une place majeure dans les préoccupations liées au web et à l’environnement. Décryptons ensemble ses nombreux avantages, tant pour les entreprises, les utilisateurs et la planète.

Gestion des données et objectifs environnementaux

De toute évidence, le numérique pollue. À l’échelle mondiale, l’industrie produit près de 4 % des gaz à effet de serre. Le web ne sera sûrement jamais 100 % écologique, mais il est possible de limiter l’impact négatif de ses services. Quelle est la définition du Green Hosting, « l’hébergement vert » ? C’est un hébergement éco-responsable qui favorise les technologies écologiques dans le but de réduire son impact environnemental.

Une simple recherche Google, qu’on effectue chaque jour, consomme 7 g de CO2. Imaginons alors l’empreinte carbone, les émissions de CO2, par minute à travers le monde. Elles sont considérables ! La création d’un site web éco-responsable, en quoi ça consiste ? La fameuse devise « Less is better », autrement dit « Moins c’est mieux », prend ici tout son sens et peut alors s’intégrer à tous les acteurs économiques.

Un site conçu selon le principe de l’écoconception se veut simple, sans pour autant être simpliste (il ne faut pas négliger les exigences de notre cher Google et du référencement naturel, le SEO). L’idée est de répondre aux besoins de votre pôle d’activité sans apporter de fonctionnalités superflues. Elles nuisent à la fois à la performance de votre site et à votre image de marque.


Il existe des outils qui permettent de mesurer son niveau d’éco-conception comme Greenspector ou encore EcoIndex. Ce dernier est une plateforme, réalisée par GreenIT.fr et Nxtweb, qui propose un audit complet de l’URL que vous entrez. Vous y retrouverez toutes les méthodologies à suivre et les performances environnementales du site.

Data Center et hébergement web : pourquoi choisir le Green-Hosting ?

Un data center (ou « centre de données » en français) est un site physique où l’on sauvegarde, stocke et distribue les données informatiques. Les nouvelles technologies ont fait exploser le volume de données générées par les serveurs. Comme pour EvoSwitch, hébergeur d’envergure internationale, les besoins en énergie ne cessent d’augmenter. En 2030, on prévoit que 10 % de la consommation mondiale d’électricité proviendra des centres de données.

Rien qu’en France, 10 % de la consommation d’électricité provient des data centers. Ces entassements de machines fonctionnent sans interruption, apportant des enjeux environnementaux majeurs. Il faut donc prévoir tout un système de refroidissement. Plusieurs entreprises choisissent une alternative plus écologique et innovante : construire des data centers dans des pays au climat froid, les alimenter en énergies renouvelables (comme l’eau, le vent et le soleil).

Qu’est-ce que qu’un hébergement éco-responsable ? Il met en place des solutions durables, concrètes et respectueuses de l’environnement pour les entreprises numériques responsable. L’innovation d’un hébergeur web écologique aide ses utilisateurs à limiter leur empreinte numérique. Il met en place différentes actions telles que l’exploitation des énergies vertes ou l’objectif d’un rallongement du cycle de vie de ses serveurs.


Actuellement, plusieurs hébergeurs favorisent le Green Hosting et s’engagent réellement pour un numérique à la production plus durable. On retrouve notamment Infomaniak, une entreprise indépendante basée en Suisse (qui utilise 40 % d’énergie verte et 60 % d’énergie hydraulique). Côté français, on compte Ikoula et Aonyx.

« Un hébergement éco-responsable met en place des solutions durables, concrètes et respectueuses de l’environnement »

Réduire son impact environnemental avec l’éco-conception

Et vous, êtes-vous au vert ? Entreprises et particuliers se questionnent sur leur impact environnemental et souhaitent changer la donne. Check-list par excellence, vous pouvez d’ailleurs consulter le guide “Les 115 bonnes pratiques de l’éco-conception web de Frédéric BORDAGE. C’est bien beau, mais comment concevoir un site web écologique ? Quelles bonnes pratiques adopter ? Quelles méthodes utiliser pour optimiser ses ressources ? En trois critères et bénéfices, nous pouvons conseiller de :

  • Optimiser son design

Près de 50 % des fonctionnalités d’un site web ne sont jamais utilisées par les utilisateurs. Alors, pourquoi l’encombrer ? Dans une approche d’éco-conception, la sobriété est au cœur de chaque réalisation. L’optimisation UX/UI permet de réguler la quantité de pages et de limiter la pollution numérique inutile (exemple : réduire la taille des images, mettre une photo impactante plutôt qu’une succession de visuels).

  • Penser son développement autrement

Réduire les lignes de code non essentielles permet d’alléger son site. Il est possible de bloquer le chargement de fichiers inutiles ou même de réduire la taille et le poids de ses fichiers CSS et JavaScript. Pour mettre en place cette pratique du « green code », il existe plusieurs outils d’analyse tels que PurifyCSS et Unused CSS. Ils permettent de déceler le code inutile et les éléments qui alourdissent le site.

  • Améliorer la vitesse et réduire le poids de son site

Les tests de rapidité de chargement et de poids des pages aident à comprendre et à réduire l’impact environnemental d’un site. Dans le cadre d’une éco-conception web, plusieurs outils sont utilisés comme LightHouse (qui permet de mesurer la performance, l’accessibilité et le SEO d’un site) et GTmetrix (une plateforme en ligne qui mesure le temps de chargement d’un site web).

Il est toujours possible de s’améliorer dans l’éco-conception et de réduire son impact sur l’environnement. C’est en généralisant la démarche de l’hébergement vert et en sensibilisant sur ses impacts que pourra s’opérer une réelle prise de conscience. En cumulant de petites améliorations au quotidien, nous réussirons à construire un numérique plus durable et responsable.

Image d'illustration pour Handineo

Rencontre avec Robin, engagé pour l’inclusion du handicap dans l’emploi

Au mois de mars, nous avons eu la joie de participer au SKEMA Social Ventures Summit, organisé par cette grande école de commerce et management. L’objectif ? Mettre en avant des entrepreneurs avec des projets à impact, que cela soit social et/ou environnemental. A cette occasion, notre agence web a remis un prix Lemon au projet qui nous séduisait le plus et ce projet, c’était Handineo.

Retour sur ces années à comprendre

Photo de Robin

Robin a aujourd’hui 24 ans, mais cette volonté d’entreprendre prend date un an avant en janvier 2020 pendant ses études d’ingénieur. Il lance alors sa startup nommée, à l’origine, Les Duos. Son objectif était déjà de s’impliquer pour les personnes en situation de handicap, en créant un réseau d’acteurs “handi-friendly” et en accompagnant dans l’intégration de nouveaux collaborateurs dans cette situation. Les Duos deviendra quelques mois plus tard Handineo.

Impliqué et sensibilisé durant son cursus à la cause du handicap, il atteste d’un manque de projets ambitieux sur le sujet pour aider, directement, à l’amélioration de l’inclusion du handicap dans la société. Sujet souvent perçu comme tabou en France, notamment dans le monde du travail.

Décisions prise de mettre en application ses compétences techniques sur le sujet, il se forme, obtient le Label Companieros sur le handicap (Label Handimanager) et discute avec de nombreuses associations de ce qu’il peut apporter comme plus-value au monde du handicap. Un sujet, pourtant essentiel au quotidien de tout le monde, est revenu dans toutes les discussions : L’emploi.

La problématique de l’emploi, qui n’a que trop durée

logo handineo bleu, jaune et orange

Le déclic face à ce problème répandu s’est fait pour lui lors d’un travail sur une montre connectée innovante, spécialement faite pour les personnes atteintes de surdité. L’une des réactions lors du test produit, entendue par l’un des testeurs, était évocatrice du problème : « Parfait, ça pourrait m’aider à trouver un emploi ! ». Le constat est évident : 17% de chômage pour les personnes en situation de handicap, c’est deux fois plus que pour l’ensemble des français. En plus, la crise sanitaire a bloqué 30% des projets de recrutements des employeurs.

De même à l’heure actuelle, 81% des employeurs ne respectent pas leurs obligations légales d’emploi (Tout employeur d’au moins 20 salariés doit employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6 % de l’effectif total). Malheureusement, les employeurs n’arrivent pas à s’améliorer et payent leur contribution.

Handineo, redonner aux employeur le pouvoir d’agir

Dans beaucoup de cas, la raison de cette absence d’embauche est due au fait de ne pas avoir les armes pour bien le faire. Les plus petites PME, moins de 250 salariés, n’ont pas un budget illimité et un pôle handicap comme peuvent avoir les grands comptes pour recruter ces profils. Alors que ce sont ces mêmes PME qui embauchent le plus en France !

L’écosystème du handicap est trop complexe, il a trop d’acteurs et le sujet n’est pas assez évoqué en France pour amener à une vraie remise en question de ce système. Handineo est une plateforme créée pour donner aux employeurs les clés pour agir, transformer leurs organisations pour intégrer davantage le handicap dans leurs pratiques et ainsi réduire ce taux de chômage des personnes en situation de handicap.

Image du site Handineo

Le concept Handineo : deux étapes pour tout comprendre

Le principe est d’accompagner les employeurs dans le recrutement des personnes en situation de handicap. La première étape consiste à s’auto-évaluer : via un questionnaire ultra complet réparti en 9 thématiques, il vous permettra d’avoir une vision de la situation actuelle de votre structure et de connaître vos axes d’amélioration sur votre politique handicap et accessibilité.

Ceci fait, vous pourrez alors avoir un plan d’action et être mis en relation, selon les besoins détectés dans votre entreprise, avec tous les partenaires, clients et collaborateurs associés à vos différents points d’amélioration. Simplicité et collaboration, c’est ce qu’Handineo propose pour que l’embauche et l’intégration du handicap ne soit plus une difficulté, mais un réflexe et même un atout !

Pour toute cette histoire, cette volonté de changer la vie de milliers de personnes et d’améliorer celle d’autant d’entreprises, Lemon Interactive est fier de leur avoir remis notre prix lors du SKEMA Social Ventures Summit. Chez Lemon aussi nous nous engageons dans la voie de l’accessibilité sur nos sites internet. Nous rendant d’autant plus fiers de travailler avec Handineo. Nous les accompagnons aujourd’hui pour leur UX et espérons continuer de les voir grandir dans les années à venir !

Les Playmobil : de quoi rendre les entretiens de recrutement plus interactifs !

Nous savons à quel point il peut être stressant de se rendre à un entretien d’embauche. Le monde évolue constamment ; les méthodes de recrutement devraient elles aussi évoluer ! Pourquoi ne pas en faire une expérience plus interactive autant pour les candidats que pour les recruteurs ? Dans notre agence web à Lille, nous avons revisité l’entretien d’embauche classique pour en faire un moment d’échange créatif entre de possibles futurs collaborateurs. C’est ce que nous appelons un ARI : un « Atelier de Recrutement Innovant ».

Le principe est simple : Révolutionner les présentations répétitives et bien trop vues et revues. Nous voulons que vous soyez dans les meilleurs conditions possibles lors de cet entretien, nous vous donnons la chance de montrer l’étendue de votre créativité, de sortir de ce cadre souvent trop stricte et plus stressant pour que vous soyez à même de déployer toutes vos capacités le temps d’un échange.

Le déroulement

Après une brève présentation du concept, L’équipe recrutement ainsi que le candidat bénéficieront chacun d’un temps imparti. Lemon Interactive pour imager l’agence et son fonctionnement et le candidat pour se présenter.

 

Les candidats 

Vos Playmobil et des accessoires à la main, l’heure est venu de décrire votre parcours en laissant bien loin le speech monotone et préparé. Vous avez la possibilité de le construire comme bon vous semble en matérialisant vos expériences, vos compétences, votre formation, votre profil ainsi que vos hobbies et valeurs.

Ensuite…

Il y aura un moment d’échange afin que vous puissiez donner votre avis sur cette expérience et la manière dont vous l’avez vécu car nous sommes dans un processus d’amélioration continue et votre bien être est notre priorité.

Nous avons déjà recueillis quelques avis : et en règle générale l’atelier a été apprécié ; les candidats considèrent qu’il permet de vivre l’expérience de manière moins stressante et qu’il a confirmé leur envie de rejoindre l’aventure Lemon.

Pour l’instant nous avons uniquement mis en place l’ARI pour certains type de profils et nous avons pour ambition de le généraliser sur l’ensemble de nos entretiens de recrutement.

Et vous ; que pensez-vous de ce type d’entretien d’embauche ? Seriez-vous prêt à jouer le jeu ? 😉

Pour l’heure n’hésitez pas à laisser un petit commentaire ou à partager sur les réseaux sociaux, le monde doit découvrir cette nouvelle méthode !  🙂