Illustration de deux personnes devant des statistiques liées au numérique responsable.

Le Numérique Responsable : définition d’un concept d’avenir

La transformation numérique intense des dernières décennies met en lumière divers changements environnementaux, comme la consommation énergétique, l’épuisement des minerais et métaux, ainsi que les émissions de CO2. Alors, pour améliorer l’empreinte écologique du numérique, sans oublier les aspects sociaux et économiques des TIC (technologies de l’information et de la communication), le numérique responsable s’impose.

Le numérique responsable, c’est quoi ?

Le numérique responsable, également connu sous le terme anglais de Green IT, constitue un ensemble de pratiques visant à minimiser l’empreinte environnementale des technologies de l’information et de la communication (TIC). Cet objectif vise à permettre une utilisation continue des outils numériques tout en réduisant leur impact carbone, grâce à une approche plus réfléchie et moins consommatrice d’énergie.

Dans le cadre du numérique responsable, une multitude de solutions sont envisagées pour atténuer quotidiennement l’impact environnemental de l’industrie numérique.

Quel est l’impact des équipements numériques sur la planète ?

Illustration de l'impact des équipements numérique sur la planète avec deux ordinateurs cassés.

Lorsque nous utilisons le cloud, que nous envoyons des mails, ou encore que nous regardons un film en streaming, nous avons le sentiment d’utiliser un service virtuel qui n’a donc aucun impact sur l’environnement. Pourtant, au niveau mondial, le numérique représente plus de 4 % des émissions de gaz à effet de serre. Et si nous n’agissons pas en faveur d’une utilisation du numérique plus responsable, ce chiffre pourrait bien doubler d’ici 2025.

Alors, si le numérique est parfois un allié de la transition écologique, qui limite certaines habitudes polluantes, il s’avère aussi être un danger, car les ressources physiques nécessaires au bon fonctionnement des TIC sont énormes. De la fabrication à l’utilisation, de l’extraction des minerais à la consommation d’énergie fossile, l’utilisation de nos ordinateurs et autres smartphones a un impact sur notre planète, et notamment sur le réchauffement climatique.

Les axes de stratégie du numérique responsable

Le numérique responsable est alors un vaste concept aux grandes ambitions, qui s’articule autour de 5 grands axes stratégiques.

Optimiser l’outil numérique pour limiter son impact et sa consommation

Le premier axe du numérique responsable concerne directement les équipements numériques et leur utilisation. Le but est alors de prendre des mesures pour réduire leur impact sur l’environnement, que ce soit en les optimisant ou en limitant leur consommation.

La réflexion et les actions peuvent alors porter sur différents points :

  • Prolonger la durée de vie de l’outil, en évitant de changer tous les 6 mois pour un modèle plus performant alors que le premier fonctionne encore ;

  • Avoir une conception plus responsable et penser au recyclage ;

  • Prendre en compte le cycle de vie de l’équipement numérique ;

  • Favoriser le réemploi, notamment avec le reconditionnement, la réparation ou la seconde main ;

  • Privilégier les énergies renouvelables, quand cela est possible.

Offrir des services numériques accessibles à tous

La sobriété numérique passe également par une remise en question et des gestes simples. Si l’objectif est de pouvoir rendre le numérique accessible à tous, il est aussi essentiel que chacun en adopte une utilisation raisonnée. Nous pouvons alors utiliser la règle des 3 U :

Illustration du numérique accessible à tous avec un téléphone et une femme en fauteuil roulant devant.
  • U pour Utile : est-ce qu’il est utile d’avoir le dernier smartphone ? Les fonctionnalités vous seront-elles vraiment indispensables ? Répondent-elles à un vrai besoin, ou à un confort ?

  • U pour Utilisée : est-ce que vous allez utiliser la fonctionnalité régulièrement ?

Pour illustrer cette règle, on voit souvent des entreprises proposer des fonctionnalités sur leur site Internet qui ne sont ni très utiles, ni très pratiques. Soit parce qu’il existe une alternative plus ancienne qui fait toujours ses preuves, soit parce que l’interface n’a pas été optimisée, ou encore parce que les utilisateurs n’en ont pas vraiment besoin.

Mettre en place un numérique éthique et responsable

Bien sûr, le numérique responsable vise aussi à inciter les entreprises à opter pour une manière plus responsable et éthique d’aborder les technologies du numérique.

En agissant ainsi, les professionnels s’engagent à :

  • Respecter les réglementations en vigueur, notamment avec la loi REEN qui vise à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France ;

  • Mettre en place une politique en faveur de la convergence des transitions écologiques et numériques ;

  • Se questionner sur les bonnes pratiques à adopter, et celles qu’il faut abandonner.

Par ailleurs, les actions en faveur du numérique responsable s’intègrent complètement dans la démarche RSE des entreprises (Responsabilité sociétale des entreprises).

Assurer la résilience des organisations et innover

En agissant pour la sobriété énergétique de l’activité numérique, les entreprises respectent les normes, mais elles entrent aussi dans une démarche collaborative et d’innovation très intéressante pour la compétitivité de la société.

Les professionnels apprennent alors à adapter leur comportement et leur consommation, en utilisant le numérique responsable comme une source d’innovation. En effet, après avoir pris la mesure des impacts environnementaux de leur utilisation du numérique, ils sont amenés à trouver des solutions pour les réduire, et donc à imaginer de nouveaux process.

En interne, cela fait réfléchir, mais à l’échelle de l’entreprise, cela peut aussi permettre d’innover de nouveaux services et produits plus responsables qui se démarquent de la concurrence.

Permettre l’émergence de nouveaux comportements et un engagement

Illustration de 3 personnes qui prennent consciences des enjeux  environnementaux devant une planète et une plante dans la main.

Avant de s’engager dans une démarche de sobriété énergétique, il faut prendre conscience de la situation actuelle. Le bilan carbone d’une entreprise, ou la participation à la Fresque du Numérique ou à une Fresque du Climat peuvent alors, par exemple, être des leviers intéressants pour impliquer tous les collaborateurs dans une démarche plus responsable. Tout le monde prend alors conscience de l’impact de chaque petit geste et se sent concerné par le projet.

Le numérique responsable valorise alors les initiatives internes, et permet de motiver les collaborateurs à s’engager. Et qui dit motivation, dit généralement performance.

Les concepts du numérique responsable

Pour prendre en considération la totalité de l’écosystème du numérique responsable, l’institut du numérique responsable (INR) a défini 4 grands axes.

Green for IT

Le Green for IT concerne la réduction de l’impact environnemental en évitant l’achat et en réduisant l’extraction des minéraux. On parle alors des 5 R pour réduire les déchets : refuser, réduire, réutiliser, recycler et réparer.

Human for IT

L’objectif du Human for IT est de réduire l’empreinte économique, écologique et sociale des modes de vie grâce au numérique, comme intégrer dans les marchés publics des clauses sociales, des critères d’attribution, et le respect du droit du travail, des salariés et des fournisseurs.

Cela permet d’avoir une réflexion profonde sur les conditions de travail, les impacts du numérique, les impacts sociaux, la gestion des déchets…

L’ADEME donne pour cela plein de bonnes pratiques à adopter.

IT for green

L’IT for green vise à réduire l’empreinte grâce au numérique, et de développer les actions à impact positif. Par exemple, le numérique permet le télétravail, qui évite des déplacements, limite les émissions de gaz à effet de serre des véhicules polluants, réduit l’empreinte environnementale du secteur du travail…

Rappelons quand même que le télétravail a aussi des impacts négatifs, comme l’obligation d’achat de matériels numériques ou l’utilisation de la visioconférence, très coûteuse en énergie.

IT for human

L’IT for human a pour but de réduire l’impact social d’autres activités par le biais du numérique, comme créer des emplois dans le secteur d’activité du numérique.

Sur cette partie, on va améliorer les conditions sociales d’un processus, permettre l’accès à l’information, aider sur la partie santé et créer des emplois, notamment sur la partie reconditionnement du matériel.

Le label Numérique Responsable est un engagement fort en faveur du développement durable pour lequel s’est engagé Lemon Interactive. Notre agence web se tourne ainsi vers l’avenir, en proposant un numérique plus durable, tout en offrant des services performants d’éco-conception web.

Qu’est-ce que c’est le label numérique responsable ?

Comment définir le numérique responsable ?


Le numérique responsable se définit par une utilisation des technologies numériques consciente de leur impact environnemental et social. Cela inclut de choisir et de concevoir des équipements et des applications éco-efficients, ainsi que d’adopter des pratiques qui réduisent l’empreinte écologique du numérique.

Comment faire du numérique responsable ?

Pour un numérique responsable, adoptez des pratiques écoresponsables : optimisez l’utilisation de vos appareils, préférez des fournisseurs éco-conçus et engagez-vous dans le recyclage des équipements. Sensibilisez autour de vous à l’importance de réduire l’impact environnemental du numérique et privilégiez une consommation digitale consciente.

Quels sont les piliers du numérique Responsable ?


Les trois piliers du numérique responsable sont essentiels pour une approche équilibrée : « People » pour centrer sur l’humain, « Planet » pour protéger l’environnement et « Profit » pour renforcer la performance économique. Ils guident vers une technologie respectueuse des individus et de la planète tout en restant économiquement viable.

Pourquoi Faut-il se former au numérique responsable et à l’éco-conception ?


Il est essentiel de se former au numérique responsable et à l’éco-conception car cela permet de développer des solutions qui réduisent l’empreinte écologique des technologies digitales. En maîtrisant les pratiques durables, on contribue à une innovation plus verte, minimisant la consommation énergétique et les déchets électroniques.

Illustration du Digital CleanUp Day avec deux ordinateurs cassés, le logo du recyclage et le logo de l'association Digital CleanUp Day.

5 étapes pour un Digital Cleanup Day réussi

Le Digital Cleanup Day (anciennement Cyber World Cleanup Day), est un événement annuel de sensibilisation à la pollution numérique. Durant cette journée de grand ménage digital, de nombreux conseils sont diffusés pour réduire l’empreinte du numérique dans les entreprises, les associations et chez les particuliers. Pour vous aider à participer à cet événement, voici 5 grandes étapes pour réussir votre Digital Cleanup Day.

Nettoyer vos mails

Il est difficile de se rendre compte de l’impact écologique de chaque petit mail que nous recevons ou envoyons. Pourtant, les dégâts sont là, et sont plutôt faciles à limiter.

Le poids de vos mails pèse sur la planète

Dans le monde numérique d’aujourd’hui, plus de 300 milliards de mails sont envoyés chaque jour, ce qui équivaut à une émission d’environ 3 milliards de kilogrammes de CO2 par jour.

Quand on prend conscience qu’un simple mail correspond environ à 10 grammes de CO2, on peut rapidement mesurer l’impact environnemental massif de nos échanges numériques. Pour rester dans les chiffres, en France, chaque utilisateur moyen reçoit un peu moins de 1 000 newsletters par an. Même si vous ne les ouvrez pas tous, chaque spam numérique non sollicité rejette quand même une quantité significative de CO2 dans l’atmosphère.

Il n’est pas toujours aisé d’estimer précisément l’impact environnemental de nos envois de courriers électroniques, néanmoins, il est essentiel de faire un effort à ce niveau-là. Pour cela, il faut comprendre que l’impact environnemental d’un envoi de mail dépend de 3 éléments clés :

  • Le poids des pièces ;
  • Le temps de stockage ;
  • Le nombre de destinataires.

Comment nettoyer vos mails ?

Illustration d'une personne qui nettoie ses mails pour son Digital CleanUp Day.

Il existe différentes méthodes pour faire le tri de vos mails et réaliser un bon nettoyage, que ce soit sur Outlook, sur Gmail ou n’importe quelle boîte mail. Bien souvent, il suffit d’aller dans les paramètres du compte de messagerie en ligne, pour modifier la gestion du stockage. Ensuite, vous pouvez procéder par étapes :

  • Appliquer des filtres sur votre messagerie ;
  • Supprimer et nettoyer les conversations ;
  • Nettoyer le calendrier ;
  • Se désinscrire des mails indésirables avec les liens « unsubscribe » ou « désabonnez-vous » qu’on retrouve en bas du mail ;
  • Bloquer les expéditeurs indésirables ;
  • Automatiser le vidage de corbeille.

Ensuite, vous pouvez adopter de bonnes pratiques pour alléger votre boîte mail :

  • Écrire des mails plus légers ;
  • Cibler les destinataires ;
  • Compresser les pièces jointes ;
  • Utiliser un site de dépôt temporaire ;
  • Privilégier des flux RSS aux newsletters ;
  • Adopter une méthode Inbox 0, et dès qu’un mail arrive, vous le traitez immédiatement (répondre de suite, archiver, jeter…)

Mais vous pouvez aussi changer votre habitude d’utilisation des mails, et privilégier l’instantané. À partir de 3 échanges, ne serait-il pas plus judicieux de s’appeler par téléphone ?

Nettoyer votre ordinateur

Le talon d’Achille du numérique, c’est clairement le stockage de données. Or, sur votre ordinateur aussi, le volume est impressionnant, et impacte l’environnement. Le nettoyage régulier de vos données et la prolongation de la vie de vos équipements sont des étapes essentielles pour réduire l’empreinte environnementale du stockage numérique lors d’un Digital Cleanup Day.

Pollution numérique : l’impact des données stockées

Tout ce que vous enregistrez sur votre ordinateur est stocké dans des data centers numériques. Ces espaces de stockage numérique consomment énormément d’énergie, et même si l’impact environnemental numérique est également difficile à mesurer.

Vous pouvez quand même avoir une vague idée de votre volume de données stockées en vous rendant sur les paramètres d’espace de stockage de votre ordinateur ou de votre drive Google, par exemple. Mais le chiffre restera très approximatif, et vous pouvez être sûr que, dans la réalité, vous pouvez le multiplier plusieurs fois pour vous rapprocher de la vérité.

Comment nettoyer votre ordinateur ?

Illustration de deux personnes qui nettoient et rangent leurs ordinateurs à l'occasion de leur Digital CleanUp Day.

L’objectif d’un bon nettoyage de vos équipements informatiques et de réduire les données au maximum, pour limiter la consommation énergétique qu’elles engendrent au niveau du data center. Plusieurs actions de nettoyage des données peuvent être entreprises :

  • Organiser vos fichiers, en identifiant ceux qui sont utiles et ceux qui peuvent être jetés ;

  • Trier les fichiers audio, vidéo et photo, et notamment les doublons ou les fichiers très similaires, pour ne conserver que le minimum.

Une fois que vous n’avez conservé que le nécessaire, et que vous avez optimisé vos données avec des fichiers organisés et clairs, vous pouvez aller plus loin, en renommant les fichiers, en nettoyant les disques régulièrement, et en stockant vos fichiers sur un disque dur externe.

Nettoyer vos réseaux sociaux

On ne pense pas forcément à nettoyer ses réseaux sociaux, et pourtant, l’empreinte carbone des photos et vidéos que nous utilisons sur les médias sociaux est énorme. Il est donc nécessaire de passer sur tous les réseaux pour un Digital Cleanup Day.

Les données de vos réseaux sociaux en quelques chiffres

En ce qui concerne les données sur les médias sociaux, on parle de 8 milliards de vidéos vues sur Facebook et de 100 millions sur Instagram, chaque jour.

Le nettoyage de vos réseaux sociaux permet de limiter le stockage et de mieux maîtriser votre présence sur Internet.

Là encore, l’impact se mesure difficilement. Il s’agit alors de prendre conscience que les données conservées représentent du volume, et donc une certaine pollution numérique.

Comment nettoyer ses réseaux sociaux ?

Le nettoyage des réseaux sociaux se fait selon la plateforme de média social :

  • Sur Facebook, vous pouvez supprimer des anciennes publications à l’aide de certains filtres. Gardez aussi un œil sur vos groupes, vos mentions « j’aime », vos publications, et n’hésitez pas à mettre à jour ces données. Pensez également à désactiver la lecture automatique des vidéos ;

  • Sur Twitter, vous pouvez supprimer vos anciens tweets sans astuce particulière ;

  • Sur YouTube, vous pouvez désactiver la lecture automatique des vidéos, et supprimer votre historique dans votre bibliothèque ;

  • Sur LinkedIn, vous pouvez supprimer les anciennes conversations, les publications, et les notifications, mais vous pouvez aussi trier vos groupes ;

  • Sur Instagram, Snapchat et TikTok, vous pouvez vider le cache, trier et supprimer les anciennes publications et les historiques, et bloquer la lecture automatique des vidéos.

Si vous voulez aller plus loin dans l’engagement responsable, vous pouvez limiter la consommation de vidéos, réduire la qualité de vos photos, passer en mode sombre, et pratiquer la sobriété numérique en vous déconnectant des réseaux sociaux.

Offrir une nouvelle vie à votre équipement

Illustration de personnes qui réparent des équipements informatiques.

La production des équipements informatiques a un impact carbone qu’on sous-estime souvent dans le monde numérique d’aujourd’hui. Pour vous donner une idée, il faut 200 kg de matière pour un téléphone de 200 grammes. Cela représente un véritable danger, que ce soit pour le climat, mais aussi pour les individus. La Fresque du Numérique s’engage en ce sens dans le monde digital et peut vous aider à passer à l’action.

Plusieurs actions peuvent être mises en place pour réduire votre consommation de matériel informatique, et offrir une seconde vie à vos équipements :

  • Nettoyer le matériel pour le maintenir en bon état de fonctionnement le plus longtemps possible ;
  • Réparer les équipements, plutôt que de les jeter. De nombreux sites en ligne proposent des tutos pour réparer soi-même son ordinateur ou son téléphone, mais vous pouvez aussi vous faire aider par un professionnel ou par un Repair Café ;
  • Favoriser le réemploi, que ce soit avec la revente, le don, le troc… ;
  • Recycler les appareils qui ne fonctionnent plus. Aujourd’hui, très peu de déchets électriques sont recyclés, alors qu’il existe des collectes locales des DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques).

Nettoyer votre smartphone

Vous avez peut-être l’impression, en utilisant votre smartphone, de ne consommer que des données immatérielles. Pourtant, chaque geste sur votre téléphone augmente votre empreinte carbone. Cela peut sembler étonnant, mais la fabrication, l’utilisation, et même le nettoyage de votre smartphone ont un impact sur l’environnement.

L’impact environnemental de votre smartphone

Sur un smartphone, toutes les applications numériques que vous n’utilisez pas tirent sur la mémoire, la puissance et la bande passante. Cela engendre une pollution numérique liée au stockage des données, mais aussi liée au fait que cela limite la durée de vie de l’appareil. En effet, si vous ne nettoyez pas régulièrement votre smartphone, vous réduisez considérablement sa longévité.

Sur Apple comme sur Android, les paramètres proposent toujours d’avoir une visibilité sur l’état de la mémoire interne.

Comment nettoyer son smartphone ?

Pour réduire le volume de données sur la mémoire interne d’un smartphone et réaliser un bon nettoyage, il existe plusieurs actions possibles :

  • Trier et supprimer les applications que vous n’utilisez pas. Bien souvent, une notification est envoyée pour préciser le nom des applications que vous n’utilisez plus depuis longtemps. C’est l’occasion de les supprimer ;
  • Vider le cache dans chaque application ;
  • Supprimer les fichiers stockés et téléchargés ;
  • Vider la corbeille ;
  • Supprimer les données de navigation ;
  • Supprimer les anciens messages (SMS et MMS), que ce soit sur WhatsApp, sur Messenger, sur Telegram ou sur la messagerie vocale du téléphone.

Ensuite, si vous voulez aller plus loin, vous pouvez aussi :

  • Opter pour des versions allégées des applications, comme Facebook Light ;
  • Rédiger des messages plus légers ;
  • Désactiver les lectures automatiques des vidéos ;
  • Supprimer l’option de téléchargement automatique des images et vidéos, notamment sur WhatsApp ;
  • Prendre soin de son téléphone, avec une coque de protection et/ou un verre trempé ;
  • Faire les mises à jour régulièrement ;
  • Réduire les notifications…

Le Digital Cleanup Day est un événement annuel qui vise, pendant une journée, à agir pour réduire l’impact de nos habitudes numériques. Lemon Interactive se prête au jeu de ce gros nettoyage de printemps, et ne peut que vous inciter à participer à cette journée mondiale du numérique responsable, le 18 mars prochain, et à prolonger vos efforts tout au long de l’année pour réduire votre impact numérique.

Illustration de 3 personnes sur un site qui utilisent le parcours utilisateur tout en étant éco-conçu avec une planète.

Éco-conception et parcours utilisateur : l’optimisation pour une expérience durable

Nous nous retrouvons confrontés à une multitude de choix et de défis dans notre navigation quotidienne sur le web. Parmi ces défis, l’optimisation d’un parcours utilisateur durable et soucieux de l’environnement, autrement dit l’éco-conception, figure en bonne place. Peut-on utiliser notre empreinte digitale pour à la fois améliorer notre expérience en ligne et contribuer à la protection de notre planète ? Comment faire un bon parcours utilisateur ?

Comment faire un bon parcours utilisateur ?

Au cours de cet article, nous allons nous pencher sur les diverses étapes que les experts en rédaction web recommandent d’entreprendre pour créer une UX performante.

 Définition de l’objectif stratégique

La première étape consiste à établir un objectif stratégique clair pour le produit ou service. Cela implique donc une compréhension profonde des KPIs (Key Performance Indicators) que vous souhaitez atteindre, alignés sur les objectifs commerciaux globaux. 

L’étape suivante nécessite la création de personas utilisateur, basée sur une analyse démographique et psychographique approfondie de votre audience cible. Les personas doivent donc inclure des informations détaillées telles que l’âge, le sexe, le comportement, les préférences, et les points de douleur. Des outils comme les entretiens utilisateurs, les enquêtes mais aussi l’analyse des données d’utilisation sont cruciaux ici pour obtenir des données précises.

Définition du scénario et des attentes des utilisateurs

Illustration des attentes utilisateurs avec 2 personnes devant des pages web.

Il est aussi nécessaire de définir des scénarios utilisateur, qui sont des histoires qui décrivent les chemins typiques que l’utilisateur pourrait emprunter avec le produit ou service.

Cela implique donc de comprendre les tâches principales que les utilisateurs veulent accomplir et leurs attentes à chaque point de contact. Utiliser des techniques comme les Journey Maps peut aider à visualiser ces parcours.

Pensez aussi à vous concentrer sur l’analyse des intentions des utilisateurs, qui peuvent varier largement et influencer la façon dont ils interagissent avec le produit. Cela nécessite une analyse des métriques qualitatives et quantitatives pour identifier les motivations derrière les actions des utilisateurs. Les analyseurs de comportement en ligne et les sessions de feedback utilisateur sont des outils précieux à cette fin.

Validation et amélioration du parcours utilisateur

La dernière étape, et pas des moindres, concerne la validation et l’amélioration continue du parcours utilisateur basée sur les feedbacks recueillis et les données analytiques. Cela implique des cycles itératifs de tests utilisateur, tels que les tests A/B, les tests d’utilisabilité, et l’analyse des taux de conversion. L’objectif est d’identifier les blocages dans le parcours utilisateur et d’apporter des améliorations continues pour optimiser l’expérience globale.

Chaque étape de ce processus nécessite une application rigoureuse de méthodologies UX et un engagement envers l’amélioration continue pour répondre efficacement aux besoins et aux attentes des utilisateurs.

En mettant l’accent sur une compréhension profonde des utilisateurs et en adaptant constamment le produit ou service en fonction de leurs retours, il est possible de créer une expérience utilisateur qui non seulement satisfait mais dépasse les attentes.

Optimiser le parcours client pour réduire son empreinte écologique

Dans la quête de réduction de notre empreinte numérique, il est primordial de comprendre comment optimiser le parcours utilisateur. En effet, le surplus de données inutiles, la navigation complexe ou la consommation excessive d’énergie peuvent engendrer une empreinte écologique non négligeable. Alors, comment optimiser le parcours client pour diminuer cet impact ?

Analyse des besoins utilisateurs

Optimiser le parcours utilisateur consiste à comprendre précisément quels sont les besoins de votre audience. Il est aussi essentiel de bien identifier les informations que vos visiteurs recherchent et de les aider à les trouver rapidement. Ainsi, simplifier le parcours utilisateur signifie moins de temps passé sur le site, une meilleure expérience utilisateur et une diminution de l’empreinte écologique.

Simplifier l’arborescence de votre site

Illustration d'un homme qui simplifie l'arborescence d'un site en ajoutant un détail de page.

Une arborescence claire aide à faciliter la navigation sur un site web. Dans cette perspective, il est plutôt recommandé de réduire le nombre de clics nécessaires pour trouver une information : un visiteur ne devrait pas avoir à effectuer plus de trois clics pour obtenir l’information recherchée. Il est également préférable de ne pas avoir plus de sept catégories principales. 

Utilisez des outils comme le card sorting pour définir une hiérarchie logique et intuitive, réduisant ainsi les requêtes inutiles et favorisant une expérience utilisateur fluide et économe en ressources.

Optimiser vos templates

Pour optimiser vos templates il faut mettre en œuvre des techniques d’optimisation front-end, comme le lazy loading pour les images et les vidéos, la minification des CSS et JavaScript, et l’usage de formats d’images modernes (comme WebP) pour réduire la taille des données transférées.

Pour la performance web, vous pouvez aussi adopter des outils de performance budget pour limiter l’impact écologique de votre site. En outre, cela implique de fixer des seuils pour la taille des pages, le temps de chargement, et le nombre de requêtes HTTP.

Utilisez aussi des balisages sémantiques (Schema.org) pour améliorer le SEO et guider les utilisateurs plus efficacement vers les informations recherchées, réduisant ainsi le temps de recherche et la consommation énergétique associée.

L’optimisation des CTA et des liens est importante, assurez-vous que les Call-To-Actions (CTAs) et les liens sont descriptifs et intégrés de manière à favoriser une navigation rapide et efficace, diminuant le temps passé en ligne et l’empreinte carbone par session.

Parcours utilisateur éco-efficace

Le parcours utilisateur éco-efficace, également connu sous le nom de Green UX, est une approche de conception de l’expérience utilisateur qui vise à réduire l’impact environnemental des produits numériques tout au long de leur cycle de vie. Il s’agit d’une prise de conscience au sein de la communauté UX qui reconnaît le rôle du numérique dans la consommation d’énergie à grande échelle et l’impact environnemental.

Le concept de Green UX

Illustration du concept de green ux avec un homme devant un écran et une page éco-conçu.

Le Green UX se focalise sur la diminution de l’empreinte carbone générée par le transit, le stockage ainsi que l’affichage des données. Cela comprend l’optimisation des transferts de données, l’amélioration de l’efficacité des serveurs, et la réduction de la charge de travail des appareils des utilisateurs.

Il y a aussi l’incorporation de critères d’écoconception qui est prise en compte dès la phase de conception pour assurer que les produits numériques soient énergétiquement sobres, limitant ainsi leur contribution aux émissions de gaz à effet de serre. Chez Lemon Interactive nous pouvons aussi vous aider.

L’importance de l’éco-efficacité

À l’heure actuelle, le numérique compte pour 3,8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. De plus, avec le développement constant de nouvelles technologies et la sophistication de nos appareils, cette empreinte carbone s’accroît chaque jour davantage.

En tant que concepteurs et utilisateurs de produits numériques, il est de notre responsabilité de reconnaître et de limiter cet impact où nous le pouvons.

Il existe plusieurs méthodes pour atteindre un parcours utilisateur éco-efficace :

Simplification de l’interface utilisateur

  • Minimisation des éléments UI : Réduire le nombre d’éléments sur une page pour diminuer la quantité de données à charger. 
  • Optimisation des médias : Utiliser des formats d’images et de vidéos compressés et écoénergétiques, et privilégier le lazy loading.

Choix de design sobres en énergie

  • Palette de couleurs éco-efficaces : Choisir des couleurs qui consomment moins d’énergie sur les écrans, particulièrement importants pour les OLEDs.
  • Polices de caractères optimisées : Sélectionner des polices de caractères qui requièrent moins de ressources pour le rendu.

Réduction de la complexité

  • Architecture de l’information épurée : Construire des parcours utilisateurs intuitifs avec moins de pages et de redirections pour minimiser la navigation inutile.
  • Choix technologiques minimaux : Éviter l’emploi excessif de scripts et de plugins qui augmentent

Des outils pour mesurer l’éco-efficacité

Il existe plusieurs outils pour mesurer la performance environnementale et la maturité d’écoconception, tels que Ecoindex et Ecometer. Ces outils fournissent des indicateurs tangibles pour comprendre et observer l’impact environnemental d’un site web et aussi aider à identifier des opportunités d’amélioration d’un point de vue éco-efficace.

Enfin un parcours utilisateur efficace exige une compréhension approfondie des impacts environnementaux associés aux technologies numériques et une volonté de mettre en œuvre des pratiques de conception et de développement qui privilégient la sobriété énergétique. Les concepteurs UX et les développeurs jouent un rôle clé dans la réduction de l’empreinte écologique du secteur numérique, tout en fournissant des expériences utilisateurs enrichissantes et responsables.

Comment lier un bon parcours utilisateur et l’éco-conception

Quels sont les 5 critères pour l’éco-conception ?


Les 5 critères essentiels pour une éco-conception réussie sont la qualité, les coûts, les délais, la sécurité et l’environnement. Ces éléments assurent donc une production durable respectueuse de l’écosystème tout en étant économiquement viable.

C’est quoi un parcours utilisateur ?


Un parcours utilisateur, en UX (Expérience Utilisateur), désigne le cheminement complet que suit un utilisateur sur un produit ou service numérique. Il comprend toutes les interactions et étapes qu’il traverse pour atteindre un objectif spécifique, de la découverte à l’utilisation finale. En fin de compte optimiser le parcours est crucial pour améliorer l’expérience utilisateur.

Illustration d'une personne qui transforme une image au format WebP.

Format WebP : 5 avantages à l’utiliser pour l’éco-conception web

Dans le domaine du développement web, l’éco-conception est devenue une préoccupation essentielle. L’une des solutions pour réduire l’impact environnemental des sites est l’utilisation du format WebP pour les images. Dans cet article, nous explorerons les 5 avantages de celui-ci dans le cadre de l’éco-conception web. Découvrez comment celui-ci peut contribuer à améliorer les performances et l’efficacité énergétique de votre site, tout en offrant une expérience visuelle de qualité.

Qu’est-ce que le format WebP ?

Le format WebP est un format d’image développé par Google en 2010, dans le but d’améliorer la compression des images sur le web. Il est basé sur la technologie de compression vidéo VP8, qui offre une compression plus efficace que les formats d’image traditionnels, tels que JPEG, PNG et GIF. Ainsi, le poids d’un fichier est réduit de 25 à 30 % lorsqu’il est converti en WebP, et la réduction peut aller jusqu’à 80 % par rapport au PNG.

Il a été créé pour répondre à la nécessité de réduire la taille des fichiers d’image sur le numérique tout en conservant une qualité visuelle élevée. Améliorant ainsi le temps de chargement de la page pour tout développeur de site web, et l’expérience utilisateur pour un site riches en images.

La version WebP prend en charge la transparence et l’animation, en faisant un choix idéal pour un site qui a besoin de charger rapidement de grandes quantités d’images.

Les 5 avantages du format WebP pour un site éco-conçu

Chez Lemon Interactive, nous le privilégions pour tous les sites web de nos clients. On profite alors des nombreux avantages qu’il offre à l’entreprise comme aux utilisateurs.

L’optimisation de la performance grâce à la réduction de la taille des fichiers

Illustration de deux personnes qui optimisent la taille de leurs images sur un ordinateur au centre.

Optimiser la performance du site web ou de l’application web est sans nul doute l’avantage majeur du format WebP en éco-conception numérique. En effet, la réduction des fichiers sans aucune perte de qualité visuelle permet de réduire considérablement la taille des fichiers, et donc la quantité de données transférées à chaque requête. C’est un avantage pour la fluidité des sites et des applications, mais c’est aussi intéressant pour les utilisateurs qui ont un forfait de données limitées, par exemple.

La vitesse de chargement est alors beaucoup plus rapide, et les besoins en espace de stockage et en bande passante sont considérablement réduits, ce qui permet d’obtenir une expérience utilisateur plus fluide, et donc d’améliorer leur satisfaction et leur fidélité.

Les pages étant beaucoup plus rapides à charger, elles améliorent aussi le taux de rebond. L’utilisateur n’est donc pas frustré et ne doit pas attendre avant de pouvoir consulter la page internet, il reste donc plus longtemps et navigue de page en page avec aisance.

Un meilleur référencement naturel du site web

Le format WebP réduit considérablement le temps de chargement, ce qui contribue également à améliorer le référencement naturel du site web (SEO). C’est, en effet, l’un des critères essentiels des Core Web Vitals de Google, qui accordent une grande importance à la vitesse de chargement des pages. Indirectement, le format WebP conduit donc aussi à séduire les algorithmes des moteurs de recherche, et à améliorer la visibilité du site, grâce à des pages bien plus rapides à charger.

Le support multiplateforme

L’autre point fort du format WebP, c’est sa capacité à s’adapter à une multitude de supports. En effet, il est assez facile de convertir des fichiers WebP à partir d’autres formats d’image. Il suffit pour cela d’utiliser des outils en ligne ou des logiciels de retouche d’images, comme Adobe Photoshop ou GIMP.

Par ailleurs, la plupart des navigateurs internet, tels que Google Chrome, Microsoft Edge, Mozilla Firefox, ou encore Opera, prennent en charge ce format. Les utilisateurs peuvent donc bénéficier sans contrainte de la compression WebP, sans avoir forcément besoin d’installer des plugins ou une extension complémentaire. Les images WebP peuvent alors s’afficher correctement sur presque tous les systèmes d’exploitation, mais aussi sur tous les appareils (smartphone, ordinateur et tablette).

Enfin, il est aussi compatible avec le format d’image AVIF, qui utilise une compression encore plus efficace pour les images haute résolution. Les images à haute résolution utilisées sur un site de photographie ou de design en bénéficient.

La transparence et la qualité visuelle

La qualité visuelle et la transparence font aussi partie des gros avantages du format d’image WebP. En effet, la réduction sans perte du format WebP offre une qualité d’image supérieure à celle de formats tels que JPG, tout en conservant une taille de fichier plus petite.

Par ailleurs, ce format particulier prend aussi en charge la transparence et l’animation, ce qui en fait un choix idéal pour les images avec des arrière-plans transparents ou pour les animations simples. La mise en page est alors harmonieuse. Il est d’ailleurs possible, pour le professionnel, d’opter pour la transparence partielle, et ainsi choisir d’afficher les arrière-plans semi-transparents avec une qualité supérieure à celle des formats classiques, comme PNG. Ces fonctionnalités sont intéressantes pour la superposition d’images sur différents arrière-plans, par exemple, ou encore pour créer un logo complexe. Le concepteur web s’offre alors une liberté créative immense.

Enfin, on peut également utiliser le fichier WebP pour afficher des images en tant que textures dans les jeux vidéo. Cela permet aux développeurs de créer des jeux avec une qualité visuelle supérieure, tout en réduisant la taille des fichiers d’image, et donc en offrant une expérience de jeu bien plus fluide et agréable.

Bon à savoir : le développeur a toujours le choix entre la réduction avec perte et la réduction sans perte. Cette option le laisse libre de décider de la qualité et du niveau de compression, afin de toujours répondre à des besoins spécifiques et personnalisés.

L’impact environnemental réduit

L’objectif majeur de l’éco-conception web est de pouvoir créer un site au plus faible impact écologique possible. Le format WebP contribue à ce projet en proposant un format de fichier qui réduit considérablement la consommation d’énergie, et donc les émissions de CO2.

Illustration d'une planète montrant la réduction de l'impact environnemental avec le format WebP

En effet, en réduisant de manière conséquente la taille des fichiers, et en limitant le temps de chargement et l’application de bande passante, les images WebP ont un impact environnemental bien plus faible qu’un fichier bien lourd en JPEG ou en PNG, par exemple.

Le transfert des données et des fichiers légers se fait rapidement, et en moins grande quantité. Les serveurs dépensent alors beaucoup moins d’énergie, mais ce n’est pas le seul atout responsable du format WebP. Il faut également prendre conscience qu’un fichier léger prend moins de place dans les espaces de stockage. Or, la maintenance des data centers est probablement ce qui consomme le plus d’énergie dans le monde du numérique. Ainsi, en réduisant la taille des fichiers images, le site web éco-conçu avec un format WebP contribue forcément à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les inconvénients du format WebP

Il n’est cependant pas parfait, et dans certains cas, il peut ne pas être adapté aux attentes et aux besoins d’un site. Chez Lemon Interactive, nous notons plusieurs inconvénients :

  • Le format WebP n’est pas pris en charge par tous les navigateurs, notamment avec le navigateur Safari sur macOS et iOS, ce qui peut entraîner des problèmes de compatibilité pour un site web utilisant WebP sur Safari. Il faut donc envisager de fournir une alternative en JPEG ou PNG (en la compressant et en utilisant <picture> en HTML), utiliser un script JavaScript, ou utiliser des outils de conversion côté serveur (Apache’s mod_rewrite ou NGINX) ;

  • Bien qu’il offre une réduction plus efficace que les formats d’image traditionnels, il peut encore y avoir une légère perte de qualité d’image lors de la compression ;

  • La conversion d’images existantes en format WebP peut prendre du temps et peut nécessiter l’emploi de logiciels tiers, ce qui peut représenter un inconvénient pour les utilisateurs qui ne sont pas familiers avec ces outils ;

  • Bien que le format WebP prenne en charge la transparence, il peut y avoir des problèmes de compatibilité avec certains navigateurs et applications qui ne prennent pas en charge la transparence partielle. Cela peut entraîner des problèmes d’affichage.

La conversion au format WebP, comment ça marche ?

Illustration de la modification au format WebP d'une image à l'autre.

Il se peut que vous ayez besoin, pour la création de votre site, de convertir un fichier image au format WebP. Il est même possible, qu’à l’inverse, vous deviez convertir un fichier WebP en PNG ou JPEG, pour faciliter son emploi. Dans ce cas-là, plusieurs outils en ligne peuvent vous aider.

  • WebPonize est un outil gratuit pour Mac qui permet, avec un simple glissé-déposé, de convertir n’importe quel fichier image ;

  • Wevconv est une application gratuite pour Windows qui doit être installée sur PC ou n’importe quel support numérique ;

  • XnConvert est un processeur d’images disponible sur Windows et Mac, qui permet des conversions gratuites de fichiers en masse ;

  • Adobe Photoshop WebP est un plugin complémentaire à l’éditeur d’image Adobe Photoshop ;

  • Gim WebP est un plugin de Gimp, un logiciel de traitement d’images gratuit…

Il en existe bien d’autres, et notamment Paint, qui fait partie des plus simples et des plus accessibles. Mais il est aussi possible de se tourner vers des dispositifs plus puissants et payants, dont les fonctionnalités permettent de travailler la compression d’image avec beaucoup de minutie et de rigueur.

Quant aux sites construits à partir de WordPress, il existe de nombreux plugins qui permettent de convertir chaque type de fichier image en WebP.

Faut-il tout convertir au format WebP ?

Nous l’avons vu, il présente de nombreux avantages, et ses inconvénients sont vraiment très faibles. Vous pouvez donc convertir tous vos fichiers au format WebP sans problème. Même si vous n’avez pas pour objectif d’éco-concevoir votre site, ce format d’image permet quand même de profiter de nombreux atouts, et notamment la rapidité de chargement et la fluidité de la navigation. Cela ne peut jouer qu’en votre faveur, notamment en termes d’expérience utilisateur et de visibilité.

Graphique illustrant les résultats obtenus en utilisant trois méthodes pour optimiser la taille d'une image au format PNG.

Ce schéma, fourni par l’équipe des développeurs de Google, illustre les résultats obtenus en utilisant trois méthodes pour optimiser la taille d’une image au format PNG :

  1. En vert, taille initiale de l’image PNG (valeur de référence)
  2. En rose, compression sans perte (paramètre par défaut)
  3. En rouge, compression sans perte avec la plus petite taille
  4. En vbleu, les résultats optimaux de compression avec WebP, tant avec la perte qu’en mode sans perte (paramètres par défaut).

Vitesse, adaptabilité, compatibilité et responsabilité, le WebP est un format de référence qui ne peut que convaincre les futurs sites web !

Il offre une solution prometteuse pour les développeurs web soucieux de l’éco-conception. En réduisant la taille des fichiers, en optimisant les performances, en assurant une qualité visuelle élevée et en réduisant l’impact environnemental, il permet de créer un site plus efficace et durable. En l’adoptant, vous pouvez contribuer à construire au numérique plus respectueux de l’environnement, tout en offrant une expérience utilisateur optimale.

Le format WebP

Comment passer du format WebP en JPG ?


Pour convertir un fichier WebP en JPG, utilisez un convertisseur d’image en ligne ou un logiciel comme Adobe Photoshop. Les étapes simples incluent le téléchargement de votre fichier WebP, en choisissant le format JPG comme format de sortie, puis en cliquant sur ‘Convertir’. Vous pouvez ensuite télécharger votre nouvelle image au format JPG.

Pourquoi utiliser le format WebP ?


Utiliser le format WebP offre des avantages significatifs pour les performances web grâce à sa compression supérieure. Il permet de réduire le poids des images jusqu’à 25-34% de moins que les formats JPEG ou PNG à qualité équivalente, ce qui améliore la vitesse de chargement des pages et l’expérience utilisateur, tout en conservant une haute qualité visuelle.

Comment ouvrir un Fichier WebP ?


Pour ouvrir un fichier WebP, vous pouvez utiliser des navigateurs web tels que Google Chrome, Firefox, Safari, Microsoft Edge et Opera, qui offrent un support natif pour ce format. Il est également possible d’employer des visionneuses d’images ou des logiciels de retouche tels que Paint.NET avec un plugin adéquat ou GIMP.

Illustration des enjeux climatiques présent dans une fresque du climat (pollution, transports, environnement...)

La Fresque du Climat, l’atelier du changement climatique

Nul n’est censé ignorer que la situation environnementale est plus que préoccupante. Et si de nombreuses mesures sont déjà appliquées à plus ou moins grande échelle pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, le plus important est d’abord d’avoir une prise de conscience de l’état actuel et à venir de notre planète et des conséquences de chacun de nos gestes. La Fresque du Climat s’impose alors comme une solution ludique pour réveiller les consciences et inciter à agir.

Qu’est-ce que la Fresque du Climat ? 

Illustration de 4 personnages de la fresque du climat pour sensibiliser à la protection de l'environnement

La Fresque du Climat, fondée sur le même principe que celle du Numérique, est un concept qui a été créé par Cédric Ringenbach. Cet ingénieur et consultant en transition énergétique, qui faisait partie du Shift Project, a donc créé ce jeu en 2018. Par la suite, de nombreux animateurs recrutés ont animé des séances à travers le monde entier.

Concrètement, elle prend la forme d’un jeu de 42 cartes, animé en atelier, et destiné à sensibiliser sur les changements climatiques. Ce moment ludique, interactif et créatif, met le doigt sur un sujet anxiogène sans pour autant adopter un ton moralisateur ou culpabilisateur. Il représente alors un outil puissant de sensibilisation à la transition écologique et d’incitation à l’action.

D’où vient la Fresque du Climat ?

La Fresque du Climat est née d’une véritable inquiétude face aux enjeux climatiques. L’ingénieur Cédric Ringenbach a donc imaginé ce jeu de cartes en 2015, puis l’a testé auprès de ses étudiants, afin d’évaluer la portée d’un tel atelier sur la prise de conscience des enjeux essentiels d’une transition énergétique.

Le succès est tel que Cédric Ringenbach décide de porter son projet à plus grande échelle, en passant l’outil en licence Creative Commons, et en créant une association autour de la Fresque du Climat.

L’atelier scientifique et collaboratif a alors pour objectif de créer une vaste communauté sensibilisée au changement climatique.

Aujourd’hui, plus de 450 000 personnes ont déjà participé, en France et dans le monde entier.

Quels sont les objectifs de la Fresque du Climat ? 

On a beau parler, partout et tout le temps, du changement climatique, cette notion complexe reste mal comprise par beaucoup de monde. Pourtant, le temps presse ! Alors, c’est en diffusant l’importance du défi climatique que nous serons tous en mesure de trouver des solutions à la hauteur.

C’est en ce sens que les objectifs de la Fresque du Climat ont été construits :

Illustration d'une cible avec les objectifs de la fresque du climat
  • Sensibiliser un maximum de personnes au dérèglement climatique, sans les culpabiliser ou leur faire la morale, et encore moins les faire paniquer, en prenant du recul sur la situation de manière globale ;

  • Utiliser l’intelligence collective pour déclencher des actions constructives ;

  • Créer une chaîne d’acteurs de plus en plus longue, afin que chacun relaie une pédagogie climatique de qualité ;

  • Permettre à chacun de s’approprier le défi climatique à son échelle ;

  • Générer des discussions positives et sereines menant vers des leviers d’actions efficaces…

Comment se déroule un atelier de la Fresque du Climat

Il se vit vraiment comme un moment ludique. Il s’agit alors de réunir 6 à 20 personnes en présentiel (plus rarement en ligne), et de les amener à réfléchir sur les défis climatiques. Pour ce faire, ils s’appuient sur un jeu de 42 cartes reprenant des informations issues du rapport du Giec. Le but est alors de parvenir à faire un lien entre elles, pour avoir une prise de conscience nécessaire sur la relation évidente entre les activités humaines et le réchauffement climatique.

Elles présentent alors les changements climatiques, comme la fonte des glaces ou la hausse des températures, et les participants doivent faire le lien entre elles à l’aide de flèches. Au final, une fresque se forme, donnant le nom de la Fresque du Climat. 

ne personne formée à la Fresque anime l’atelier, se chargeant de faciliter la communication entre les membres et d’apporter des informations supplémentaires.

La Fresque du Climat se déroule alors en 4 étapes, et dure environ 3 heures :

  • La réflexion : les membres de chaque groupe co-construisent leur fresque avec les cartes ;
  • La créativité : les participants illustrent leur fresque ;
  • La restitution : chaque groupe partage aux autres sa réflexion ;
  • Le débrief : tous les participants échangent avec bienveillance et cherchent à définir des actions à mettre en place pour faire face aux défis climatiques.

Les thématiques environnementales abordées durant la Fresque du Climat

Au travers des différentes étapes du déroulement de l’atelier, ils aborderont 4 grandes thématiques du changement climatique.

  • Les énergies fossiles, l’effet de serre (naturel et additionnel), la fonte de la banquise… ;
  • Les différents liens entre l’agriculture, la déforestation, les émissions de gaz à effet de serre, les puits de carbone… ;
  • L’impact des aérosols (radiatifs) sur la perturbation du cycle de l’eau ;
  • Tout ce qui touche aux crues, aux submersions, à la sécheresse et à la canicule.

Qui peut participer à la Fresque du Climat ? 

Illustration de 4 personnes qui participent à la fresque du climat.

Dans la mesure où tout le monde est concerné par le dérèglement climatique, la Fresque du Climat est accessible à tous, novices comme experts. Particuliers comme professionnels peuvent alors s’inscrire à un atelier, que ce soient des étudiants, des entreprises publiques et privées, et même des enfants. En effet, une version junior s’adresse aux enfants de 10 à 15 ans, et offre une session plus simplifiée, applicable dans les écoles ou lors de semaines à thème.

Une version « expert » de la Fresque existe également, mettant en jeu un plus grand nombre de cartes et abordant les thématiques plus en profondeur.

On peut envisager la Fresque du Climat comme un outil de la démarche RSE d’une entreprise et l’organiser dans le cadre d’un team building, par exemple.

Bon à savoir : elle se décline en de nombreuses autres versions de sensibilisation à différents sujets, telles que la Fresque du Numérique ou la Fresque Océane.

Comment participer aux ateliers de la Fresque du Climat ?

La Fresque du Climat est basée sur le principe du volontariat. Aussi êtes-vous libre de vous inscrire à l’atelier de votre choix quand bon vous semble. Il existe ainsi des ateliers dédiés aux particuliers, d’autres aux salariés, et d’autres encore aux élus.

Vous pouvez alors retrouver facilement tous les ateliers organisés par des bénévoles près de chez vous sur le site officiel de l’association de la Fresque du Climat, et vous inscrire en ligne.

Les organisateurs demandent alors une petite participation financière, et les professionnels peuvent bénéficier d’un financement de leur atelier par leur employeur.

Comment devenir animateur de Fresque du Climat ?

Il n’est pas nécessaire d’être un expert en changement climatique pour devenir animateur de la Fresque du Climat. En effet, un désir important de faire bouger le monde guide souvent les bénévoles, quel que soit leur âge, leur métier, ou même leur niveau de compétence en matière d’enjeux climatiques

Alors, pour devenir animateur de Fresque du Climat, il suffit d’avoir participé au moins une fois à l’une des fresques, et de suivre une petite formation complémentaire.

Bon à savoir : la demande d’animation est très forte, les animateurs bénévoles sont alors vivement attendus dans toute la France.

Aujourd’hui, chez Lemon Interactive nous nous sommes formés pour être animateurs de la Fresque du Numérique et de la Fresque du Climat. Nous avons alors pour objectif d’agir à notre échelle et donner les moyens de ne plus fuir ou masquer la réalité en éveillant les consciences et en incitant à agir.

Comment expliquer une Fresque du Climat ?


La Fresque du Climat est une méthode pédagogique interactive visuelle qui vise à sensibiliser les participants aux enjeux climatiques. Elle utilise une grande fresque composée de cartes représentant les différents aspects du système climatique.

Les participants, guidés par un facilitateur, explorent les liens entre ces cartes pour comprendre les causes et les conséquences des changements climatiques.

Qui se cache derrière la Fresque du Climat ?


La Fresque du Climat est, aujourd’hui, une association créée en décembre 2018 par Cédric Ringenbach, ancien directeur de The Shift Project.

Le jeu, conçu en 2015, utilise une fresque interactive où les participants construisent collectivement une représentation des mécanismes du changement climatique, basée sur les rapports du GIEC.

En avril 2023, l’association annonce avoir sensibilisé plus d’un million de personnes.

Comment participer à une Fresque du Climat ?


Pour participer à une Fresque du Climat, il suffit de chercher les ateliers organisés près de chez soi, généralement disponibles en ligne sur le site officiel de l’association. Les sessions peuvent être proposées dans des établissements éducatifs, des entreprises, ou lors d’événements publics !

Il est possible de s’inscrire individuellement ou en groupe, selon les disponibilités. Une fois inscrit, il faut se rendre à l’atelier qui dure environ trois heures.

Illustration des réglementations sur l'écoconception avec un homme entouré d'éléments concernant la RSE.

Écoconception et réglementation : 7 défis pour favoriser la durabilité

L’écoconception et la réglementation sont deux points clés de la promotion de la durabilité environnementale. D’une part, l’objectif de l’écoconception est d’intégrer tous les enjeux environnementaux, dès la conception du produit, afin de réduire son impact tout au long de son cycle de vie. D’autre part, la réglementation comprend les politiques et les lois qui fixent des règles et des exigences pour promouvoir la durabilité et encourager les pratiques respectueuses de l’environnement. Voyons alors quelles sont les lois sur l’écoconception favorisant la durabilité.

L’écoconception : principes et bénéfices

Avant de se lancer dans les lois et les réglementations, arrêtons-nous sur la définition de l’écoconception. Cette approche vise une conception d’un produit la moins impactante possible sur l’environnement. Les principes du développement durable sont ainsi appliqués tout au long du cycle de vie du produit, de sa conception à son élimination. Cela passe par différentes initiatives :

  • Réduire l’utilisation des ressources naturelles ;
  • Privilégier les matériaux écologiques ;
  • Favoriser le recyclage ;
  • Améliorer la durabilité du produit ;
  • Optimiser l’efficacité énergétique.

Si l’écoconception web est un sujet qui vous intéresse, le livre “ éco conception web/ les 115 bonnes pratiques” vous permettra d’obtenir de l’aide pour réaliser des sites plus respectueux de l’environnement. Ces bonnes pratiques ont été mises au point par des experts reconnus, du collectif GreenIT et des partenaires institutionnels tels que l’ADEME. 

Si, chez Lemon Interactive, nous appliquons l’écoconception web, pour la création de sites Internet plus respectueux de l’environnement, cette approche peut aussi concerner de nombreux domaines de produits et services de la consommation courante.

Les lois et réglementations en faveur de la durabilité

Il existe plusieurs lois et réglementations qui prédominent en matière d’écoconception. Faisons le tour des lois et directives les plus importantes.

La directive européenne sur l’écoconception

Illustration d'une loi européenne en train d'être votée pour une réglementation éco-conçue.

La directive européenne sur l’écoconception, portant aussi le joli petit nom de 2009/125/CE, est une loi adoptée par la commission de l’Union européenne dans le but de promouvoir l’écoconception des produits, afin qu’ils soient énergétiquement plus efficaces et respectueux de l’environnement. Cette directive européenne sur l’écoconception, appelée également éco-directive, a été promulguée en 2009, pour une mise en place dans les États membres dès 2013.

L’objectif principal de cette directive est donc de réduire l’impact environnemental des produits mis sur le marché tout au long de leur cycle de vie, en se concentrant particulièrement sur l’aspect énergétique. Cette loi vient alors encourager et forcer les fabricants à concevoir des produits plus économes en énergie, en faisant en sorte qu’ils soient plus faciles à réparer, à recycler ou à réutiliser, et qu’ils soient fabriqués à partir de matériaux plus durables.


Cette directive européenne sur l’écoconception concerne une vaste catégorie de produits, allant de l’équipement de bureau aux moteurs, en passant par les appareils électroménagers et les systèmes de chauffage.

La directive européenne sur l’écoconception est clairement la plus grosse loi en faveur de la transition vers une économie circulaire plus durable.

La réglementation REACH

La réglementation REACH (Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques) est née de l’initiative de l’Union européenne, et vise à garantir la meilleure protection de la santé humaine, mais aussi de la santé environnementale, en ce qui concerne les produits chimiques.

Ce règlement de 2016 impose aux entreprises qui importent, exportent et utilisent des substances chimiques dans de grosses quantités d’être vigilantes sur plusieurs points. La réglementation s’attarde ainsi sur 4 axes :

  • Enregistrer les substances chimiques et collecter un maximum d’informations pour connaître leur origine et leur dangerosité ;
  • Évaluer l’acceptabilité des risques encourus par l’utilisation de ces produits ;
  • Autoriser ou non la présence de substances toxiques sur le territoire, en essayant de prouver qu’il n’y a pas d’autres alternatives moins dangereuses ;
  • Interdire certaines substances aux risques inacceptables pour la santé et l’environnement.

L’étiquetage énergétique

L’étiquetage énergétique, comme son nom l’indique, prend la forme de petites étiquettes qui viennent informer l’efficacité et la performance énergétique du produit. Un classement de couleurs permet d’aider les consommateurs et clients à prendre une décision d’achat plus éclairée, grâce à des informations faciles à comprendre et rapides à trouver sur un affichage clair.

Ce système d’étiquetage est particulièrement utilisé dans l’électroménager et l’informatique, notamment avec la classification énergétique ou l’indice de réparabilité.

Sur les étiquettes, on peut donc trouver plusieurs types d’informations :

  • La classification énergétique, de A à G, ou de vert à rouge ;
  • La quantité d’énergie consommée, en kwh ;
  • Le niveau sonore…

Les normes de construction durable

La réglementation sur la construction durable met en vigueur des directives visant à promouvoir les pratiques de construction respectueuses de l’environnement. Ces réglementations concernent donc le BTP, et incitent à favoriser l’utilisation des ressources durables et à adopter des pratiques moins impactantes : réduire l’utilisation de l’eau, réduire et mieux gérer les déchets, choisir des matériaux économiques, écologiques et durables, prendre soin des conditions de travail des professionnels…

Dans les grandes lignes, l’objectif de cette norme est de réduire l’empreinte carbone des bâtiments.

L’accord de Paris

L’accord de Paris sur le climat est une réglementation internationale mise en place lors du COP 21, et adoptée par 196 signataires. Il vise à lutter contre le réchauffement climatique, à promouvoir des produits et des pratiques respectueuses de l’environnement en matière d’énergie et d’écoconception, en essayant de contenir la hausse des températures en dessous de 2 °C, et idéalement, en la maintenant à 1,5 °C.

L’adhésion à l’accord de Paris est basée sur le principe du volontariat, et aucun pays n’est obligé de suivre ces objectifs. Notons quand même que cette réglementation est très importante pour lutter contre le changement climatique, puisqu’elle mobilise les gens au niveau mondial. Par ailleurs, c’est un des engagements les plus historiques en matière de protection de l’environnement.

Les autres lois et réglementations

Il existe bien d’autres lois et règlements qui visent à réduire l’impact environnemental des activités du quotidien :

  • La loi pour réduire l’utilisation des sacs plastiques jetables ;
  • La responsabilité élargie des producteurs (REP), une politique encourageant les producteurs à assumer leur responsabilité en matière de gestion des déchets et à travailler pour l’économie circulaire ;
  • Des règlements sur les équipements de chauffage et de climatisation, qui doivent répondre aux critères de conformité des mesures imposées en France ou au niveau européen…

L’écoconception web : quelles sont les règles ?

Illustration de l'économie circulaire de l'écoconception

Il n’existe pas de réglementation spécifique et internationale concernant l’écoconception web en tant que telle. Cependant, il y a plusieurs principes et directives concernant la durabilité numérique, l’efficacité énergétique et l’écoconception en général qui pourraient s’appliquer indirectement au domaine web. Voici quelques réglementations et initiatives qui peuvent servir de référence :

  • Règlementations sur l’efficacité énergétique : De nombreux pays ont mis en place des normes et des réglementations pour réduire la consommation d’énergie des équipements électroniques et numériques. Elles influencent indirectement la manière dont les sites web et applications sont conçus pour minimiser l’utilisation des ressources.
  • Directives sur les déchets électroniques (e-déchets) : La directive DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) de l’Union Européenne vise à réduire l’impact des déchets électroniques.
  • Normes ISO : L’ISO (Organisation internationale de normalisation) propose plusieurs normes relatives à l’écoconception, comme la norme ISO 14006, 14000 et 26000 qui fournit des directives pour incorporer des considérations écologiques dans la conception et le développement de produit.
  • Label numérique responsable : Le label numérique responsable est aussi une bonne démarche d’amélioration à adopter pour réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des technologies de l’information et de la communication de votre entreprise.

Il est crucial pour les entreprises du secteur de se tenir informées des évolutions réglementaires et des bonnes pratiques pour assurer une démarche durable et responsable. Que ce soit pour un audit éco-conception ou la création d’un site éco-conçu, notre équipe est disponible !

Impact économique et social de l’écoconception réglementée

La réglementation de l’écoconception, en matière de produits et d’énergie, a plus ou moins long terme, des impacts positifs sur le plan économique et social.

En investissant pour l’avenir sur des produits et services durables, les entreprises peuvent faire des économies significatives, que ce soit en termes de réduction des coûts énergétiques, ou en termes de diminution des coûts de gestion des déchets, par exemple.

D’autre part, sur le plan social, l’écoconception réglementée peut contribuer à la création d’emplois dans le secteur de l’économie verte.

Enfin, cette démarche peut aussi sensibiliser les consommateurs à l’importance d’habitudes d’achat plus raisonnées et durables.

Les défis de l’écoconception réglementée

Bien sûr, s’inscrire dans une démarche d’écoconception n’est pas si simple, et cela demande quelques investissements et concessions qui, aujourd’hui, représentent un véritable défi.

Illustration des défis de l'écoconception avec 3 personnages.

Ainsi, le plus gros frein réside dans le coût initial de mise en place de l’écoconception, qui peut être très élevé. Et même si l’investissement sera rentable à plus ou moins long terme, certaines entreprises ne sont pas prêtes à faire de tels investissements pour modifier leur chaîne d’approvisionnement ou leur processus de production.

Par ailleurs, le manque d’informations et de compétences nécessaires en éco-conception est encore bien trop grand, et il est avant tout prioritaire de former les chefs d’entreprise.

Enfin, nous l’avons vu, la réglementation en matière d’écoconception est encore très variable d’un pays à un autre. Cela complique considérablement la transition des entreprises qui opèrent à l’international.

Quelles sont les perspectives d’une réglementation de l’écoconception ?

Si quelques freins persistent aujourd’hui, les perspectives de l’écoconception réglementée sont très positives. Ainsi, l’essor d’une telle démarche sera possible et permettra d’atteindre de nouveaux objectifs :

  • Stimuler l’innovation en incitant les entreprises à développer des nouvelles méthodes de production et des nouvelles technologies ;
  • Créer des nouveaux emplois dans les secteurs verts ;
  • Créer une économie plus durable, avec un impact environnemental plus faible ;
  • Sensibiliser le grand public et éveiller les consciences aux questions environnementales, en les poussant à choisir des produits plus respectueux de l’environnement.

Il existe déjà de nombreuses réglementations en matière d’écoconception. Beaucoup d’entreprises travaillent également activement sur ce sujet, comme chez Lemon Interactive, et de nombreuses organisations planchent sur la création d’un cadre réglementaire beaucoup plus large, visant à encourager les pratiques de fabrication plus durables. L’objectif est de parvenir à une mobilisation générale qui permettrait d’avoir une économie circulaire plus durable et plus respectueuse de l’environnement, un point essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique.

Illustration d'un ordinateur avec une femme sortant de l'écran validant sa certification environnementale

Certification environnementale : reconnaître les labels

Lorsqu’une entreprise fait la promotion d’un service ou d’un produit, il est de plus en plus fréquent de voir sa communication marketing s’axer autour des certifications environnementales et autres écolabels. Il faut dire que la transition écologique des entreprises s’accélère, et les labels permettent d’attester de leur engagement, tout en certifiant aux acheteurs des produits et services engagés et respectueux de l’environnement. Voyons, dans cet article, quels sont les enjeux des produits et services certifiés, et quelles sont les principales certifications environnementales.

Qu’est-ce qu’une certification environnementale ?

Une certification environnementale est un label que l’on attribue à un produit, un service ou une entreprise. Elle atteste de son engagement à réduire le niveau d’impact environnemental de ses activités. Une certification est donc une sorte de reconnaissance objective des démarches responsables d’une entreprise.

Cet écolabel est distribué par un organisme indépendant qui réalise un audit et contrôle la stricte conformité aux indicateurs du référentiel de la certification. Chaque audit permet de mieux analyser un site web. Une agence web centrée sur l’éco-conception peut aider à la réalisation d’un audit complet d’écoconception site web.

Pourquoi choisir des produits et services avec des certifications environnementales ?

Choisir des produits et services avec des certifications environnementales représente un enjeu important pour la planète. Les objectifs sont alors multiples.

Réduire l’impact environnemental

Le niveau des certifications environnementales vient garantir que les produits ou services répondent à des normes et des réglementations très strictes sur de nombreux critères écologiques (durabilité, émissions…). En optant pour un produit ou service certifié, l’objectif est de contribuer à la réduction de l’impact du produit sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), et sur la pollution en général.

Encourager les bonnes pratiques

Plus il y a de certifications, plus les entreprises ont le choix de trouver celles qui répondent à leurs valeurs et au niveau de leurs engagements. Et plus les entreprises décident de passer des certifications, plus cela incite la concurrence à en faire de même. Cela les encourage à passer à des pratiques plus durables et à améliorer leur système de production, leurs politiques, et tout ce qui est en lien avec le développement d’économie durable.

Afficher une certaine transparence

Les certifications permettent d’obtenir des informations précises sur un service ou un produit, comme la provenance, la fiabilité, les garanties, la réparabilité… En passant les certifications, les entreprises s’engagent à respecter leurs norme. Le consommateur peut donc s’appuyer sur ces données sans avoir à douter. Les organismes indépendants attribuant ces labels ne laissent rien passer.

Sensibiliser aux enjeux environnementaux

De manière générale, les entreprises sont plutôt fières d’opter pour des produits certifiés. Elles ont donc tendance à axer leur communication sur ce point-là. Les entreprises concurrentes en font de même, pour suivre la tendance et rester concurrentielles. La diffusion de cet engagement auprès du grand public, à travers les fameux logos verts, permet alors de sensibiliser les consommateurs. Cela les incite à adopter des comportements d’achat plus responsables et respectueux de l’environnement.

Finalement, choisir des services et produits certifiés permet de promouvoir les bonnes pratiques. Sans négliger la réduction du niveau d’impact environnemental, et la sensibilisation des consommateurs. C’est une démarche essentielle pour la préservation de notre environnement, et pour une transition vers une économie durable.

Les principaux labels des produits éco-conçus

Dans le monde entier, il existe des dizaines de certifications environnementales pour les produits. Cependant, certaines sont plus connues et reconnues que d’autres en France.

La certification Energy Star

Logo de la certification Energy Star

La certification Energy Star est probablement la plus connue, et on la reconnaît à son logo bleu portant une étoile blanche. Elle est surtout utilisée pour l’électroménager et tout ce qui est électronique, comme les ordinateurs, les réfrigérateurs, les fours…

Une certification Energy Star garantit un produit économe en énergie. Cela sous-entend un produit qui « contribue à la réduction du niveau des émissions de gaz à effet de serre ».

La certification FSC (Forest Stewardship Council)

La certification FSC valorise la gestion forestière durable. Elle concerne donc surtout les meubles en bois, ou le papier. Un produit portant cet écolabel assure que ses sources sont durables et que le plan environnemental ainsi que le plan social de l’entreprise a un niveau particulièrement responsable.

La certification cradle to cradle (C2C)

Logo de la certification Cradle to Cradle

La certification C2C est un label international qui concerne surtout le cycle de vie d’un produit.

Elle se base donc sur des critères en lien avec la fabrication, la production, la livraison, mais aussi avec les matériaux ou la gestion de l’énergie. Elle met en avant le recyclage et la réutilisation des déchets.

La certification GOTS (Global Organic Textile Standard)

La certification GOTS est axée sur les vêtements et le textile de maison (draps, serviettes, nappes…). Les normes sont plutôt centrées sur la matière et les fibres, et privilégient toujours les textiles biologiques et naturels.

La certification Fairtrade

Logo de la certification Fairtrade

La certification Fairtrade concerne surtout les conditions de travail des professionnels qui conçoivent le produit.

Elle assure, entre autres, que les travailleurs ont un niveau de rémunération juste et équitable. S’ajoute à cela, un management de qualité, notamment dans la filière de l’agriculture et les pratiques agricoles.

La certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design)

Une certification LEED travaille sur le BTP, la construction et les performances énergétiques d’un bâtiment.

Les principales certifications environnementales pour les prestations de services

Même si les prestations de services ne sont pas des produits physiques, elles disposent, elles aussi, d’un niveau de certification. Elles sont généralement moins connues, mais il est important de les connaître pour acheter de manière raisonnée.

La certification ISO 14001 et 26000

Logo de la certification ISO 14001

La certification ISO 14001 est probablement la plus connue des certifications de services. La norme ISO est internationale, elle porte sur l’engagement des entreprises dans une démarche RSE.

Ce sont donc les entreprises qui sont certifiées ISO, et non le service. Cependant être ISO prouve l’engagement pour la protection de l’environnement.

L’ISO 26000 est aussi une norme internationale cruciale dans le domaine de la certification environnementale. Elle vise à promouvoir la responsabilité sociétale des organisations en intégrant des pratiques durables dans leurs activités. L’objectif est de fournir des lignes directrices essentielles pour les entreprises et les organisations cherchant à évaluer et à améliorer leur impact environnemental.

Elle englobe un large éventail de domaines. Tels que les droits de l’homme, les relations avec les parties prenantes, l’environnement, la loyauté, la transparence, etc.

En adoptant les principes de l’ISO 26000, les organisations peuvent renforcer leur engagement envers la durabilité environnementale, améliorer leur réputation et contribuer positivement à la protection de notre planète.

La certification Green Key

La certification Green Key est spécifique au secteur de l’hôtellerie et du tourisme. Elle évalue et certifie les établissements qui adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement, notamment en matière de gestion des déchets et des ressources énergétiques.

Le label Numérique Responsable

Logo du label Numérique Responsable Niveau 1, obtenu par Lemon Interactive.

Le label Numérique Responsable atteste, pour les entreprises opérant dans le secteur technologique, de leur engagement envers des pratiques éthiques et durables dans le développement et la fourniture de solutions numériques.

Les critères pour l’obtention de ce label sont exigeants. Couvrant des aspects tels que l’efficacité énergétique, la réduction des déchets électroniques (DEEE), la protection de la vie privée des utilisateurs et bien d’autres.

Parmi les acteurs du secteur, Lemon Interactive se distingue en tant qu’agence web responsable certifiée, avec la volonté de montrer notre engagement envers la conception et la gestion de projets numériques respectueux de l’environnement et des valeurs éthiques.

A travers la création de site web, nous souhaitons continuer de minimiser l’impact environnemental numérique de nos clients tout en fournissant des solutions performantes. Contribuant ainsi à un avenir plus durable et éthique pour l’industrie du numérique.

La certification B Corp

Logo de la certification BCorporation

La certification B Corp n’est pas axée uniquement sur l’environnement, car elle évalue à la fois les critères sociaux et les critères environnementaux des entreprises.

Une entreprise certifiée B Corp prouve qu’elle a un engagement fort pour l’environnement, la durabilité et la responsabilité sociale.

La certification Clean Industry

Certains pays ont des certifications très spécifiques aux entreprises de prestations de services. C’est le cas de la certification Clean Industry, qui est accordée, en France, aux entreprises qui respectent des critères stricts sur la gestion des déchets et sur la gestion de la consommation d’eau et d’énergie.

Comment reconnaître un produit ou service certifié ?

Si vous avez pleinement conscience des enjeux des produits et services labellisés, et que vous souhaitez vous orienter vers ce type d’achat, il est assez facile de reconnaître les articles certifiés. En effet, chaque certification dispose d’un petit logo, que les entreprises apposent sur les étiquettes de leur produit, ou sur les fiches informatives de leurs services. Vous pouvez alors les repérer facilement.

Face à la multitude de certifications existantes, vous pourrez tomber sur des logos que vous ne connaissez pas, mais il est assez facile d’obtenir des informations en ligne sur les engagements des différents labels.

Le greenwashing : le gros défi de la certification environnementale

Illustration d'un homme devant son ordinateur à côté d'un palmier symbole du greenwashing à éviter

Si les certifications environnementales permettent aux entreprises engagées de se démarquer, et aux acheteurs de consommer de manière plus durable, certaines mauvaises pratiques viennent duper tout le monde et ternir l’image des entreprises réellement investies pour l’environnement. Nous parlons ici du greenwashing.

De nombreuses entreprises adoptent une stratégie marketing basée sur des arguments écologiques, alors que leurs produits ou services ne correspondent pas du tout aux messages diffusés. Ces organisations veulent surfer sur la vague de l’engagement environnemental en se fabriquant une image d’entreprise éco responsable, alors que leur offre n’est pas du tout respectueuse de l’environnement, ou en tout cas pas assez pour prétendre à une certification environnementale.

Le greenwashing est sévèrement combattu en France, car il crée une confusion dans la tête des consommateurs, et porte préjudice aux entreprises réellement engagées dans une démarche de développement durable et de RSE.

Choisir des produits et services portant une certification environnementale est un engagement important pour préserver notre planète et réduire l’impact de nos habitudes de consommation. Il faut quand même garder en tête que les certifications peuvent varier d’une zone géographique à une autre, et que certaines sont plus exigeantes que d’autres. Nous venons de lister les principales, mais n’hésitez pas à vous renseigner sur toutes les certifications existantes pour vos futurs achats de produits et/ou services.

Illustration des 4 bonnes pratiques pour être éco-responsable au bureau.

Être éco-responsable en entreprise : les 4 bonnes pratiques au bureau

En matière d’environnement, chaque geste compte, et si nous connaissons majoritairement les gestes à appliquer dans notre quotidien pour réduire nos émissions de CO2, les entreprises peuvent aussi agir tous les jours. Découvrez alors les 4 bonnes pratiques pour être éco-responsable au bureau que nous appliquons chez Lemon Interactive.

Entreprise éco-responsable : définition

Une entreprise éco-responsable est tout simplement une entreprise qui cherche activement à limiter l’impact environnemental de son activité. Les décisions et les actions de cette entreprise s’orientent alors vers de multiples éléments, tels que le choix des partenaires, la sélection des équipements de bureau, ainsi que les petits gestes et les habitudes des collaborateurs.

Ces démarches sont fermement ancrées dans une volonté forte de respecter et de protéger l’environnement et la nature. Ce sont autant de préoccupations qui s’inscrivent pleinement dans le cadre de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE).

Qu’est-ce que la démarche RSE ?

Illustration d'une entreprise éco-responsable avec une balance entre l'environnement et la production.

La RSE, ou responsabilité sociale des entreprises, est une démarche volontaire des entrepreneurs. Elle vise à mettre en pratique des solutions éco-responsables en tenant compte des préoccupations sociales, environnementales et économiques. En pratiquant la RSE, les entreprises cherchent alors à :

  • Respecter l’environnement ;
  • Avoir un impact positif sur la société ;
  • Rester économiquement viable.

Aujourd’hui, la démarche RSE met davantage l’accent sur la question environnementale, et si les petites et moyennes entreprises n’ont aucune obligation en ce sens, une stratégie RSE est obligatoire pour toutes les grosses entreprises de plus de 500 salariés, ou celles qui sont cotées en bourse.

Quel est l’intérêt de devenir une entreprise éco-responsable ?

Bien sûr, la démarche RSE est un engagement écologique fort de la part d’un chef d’entreprise. L’éco-conception d’un site web peut en faire partie, autant que la mise en place d’un bilan carbone globale de l’entreprise. Toutes les mesures doivent s’inscrire dans une véritable stratégie à bien des égards, en témoignent ces quelques chiffres :

  • 51 % des Français déclarent refuser de travailler pour une entreprise sans engagement environnemental ou social fort ;
  • 76 % des jeunes issus de la génération Y considèrent que la démarche RSE est un critère de recherche d’emploi plus important que le salaire ;
  • 97 % des Français sont prêts à boycotter une marque aux pratiques environnementales et sociales destructrices.

Au regard de ces chiffres, on comprend alors qu’intégrer les principes du développement durable au sein d’une entreprise est une opportunité plutôt qu’un fardeau. 

Un engagement fort permet ainsi d’améliorer l’image de marque de l’entreprise, en transmettant des valeurs fortes et une culture d’entreprise aux salariés comme aux consommateurs. Cela peut alors être envisagé comme une stratégie payante pour se démarquer de la concurrence, car de plus en plus de monde est sensibilisé au développement durable, et préfère privilégier les partenaires engagés.

Devenir une entreprise éco-responsable : 4 bonnes pratiques

Il existe de nombreuses habitudes à adopter au quotidien qui permettent de réduire l’impact environnemental au travail. En tant qu’agence web responsable, nous mettons en place ces mesures que nous avons classées en 4 catégories.

Une bureautique plus responsable

Illustration du cycle de vie des équipements bureautique.

Au niveau de la bureautique au sein d’une entreprise éco-responsable, l’idée fondamentale est de limiter le gaspillage en essayant de faire perdurer le plus longtemps possible les équipements de bureau tels que les téléphones, les ordinateurs et les imprimantes.

Pour comprendre l’importance cruciale de ces gestes, il est essentiel de rappeler que la fabrication de ces équipements nécessite l’extraction de matières premières, et que l’ensemble du cycle de vie impacte l’écosystème, que ce soit lors de la production, du transport, de la distribution, de l’utilisation ou encore de la fin de vie de ces produits.

Le but premier de toute entreprise éco-responsable est alors de valoriser cette chaîne, que ce soit en la recommençant le moins souvent possible ou en favorisant le développement durable pour chacune des étapes, dans le but de réduire son impact environnemental et sa consommation de ressources, tout en impliquant activement ses collaborateurs dans cette démarche de responsabilité environnementale.

Plusieurs gestes simples comptent au quotidien

  • Reconditionner et recycler les équipements en fin de vie, pour réduire la consommation ;
  • En cas de panne, toujours essayer de réparer avant de jeter ;
  • Paramétrer le mode « veille », ou le mode « économie d’énergie », afin que les écrans soient autonomes;
  • Limiter le nombre d’onglets ouvert ;
  • Désactiver les fonctionnalités inutiles (GPS, bluetooth…) ;
  • Choisir du matériel qui porte un label environnemental (EPEAT, TCO…) ;
  • Allumer les appareils qu’en cas de besoin (imprimante, scanner, photocopieur…) ;
  • En cas d’impression, utiliser des polices économes en encre, favoriser le noir et blanc, et supprimer les images, photos et publicités inutiles ;
  • Économiser le papier en se désabonnant de certaines revues, en optimisant les mises en page pour impression, en réutilisant le papier en brouillon, et en recto-verso, et choisir du papier avec écolabel (FSC, PEFC…). ;
  • Trier et recycler le papier et le carton. Rappelons qu’aujourd’hui, le papier représente 75 % des déchets d’une entreprise, et que seuls 38 % sont recyclés…

Utiliser Internet de manière raisonnée

Il est plus difficile de se rendre compte de l’impact carbone de nos navigations sur Internet, car cela reste très immatériel. Pourtant, le numérique tient une part importante de nos émissions de gaz à effet de serre. On peut alors agir à plusieurs niveaux.

La gestion des mails

Avant toute chose, sachez que l’envoi de 30 mails représente l’équivalent d’une ampoule électrique allumée pendant une journée entière ! En sachant cela, on comprend l’importance de bien gérer sa boîte mail et ses envois de courriers électroniques. En effet, le stockage et l’envoi des mails tirent beaucoup sur la bande passante. Il ne faut donc pas hésiter à :

  • Classer les mails dès leur arrivée ;
  • Supprimer les spams ;
  • Ne pas multiplier les destinataires (car autant de destinataires, ce sont autant de mails envoyés sur la bande passante) ;
  • Limiter les pièces jointes ;
  • Privilégier les liens pour les PJ trop lourdes ;
  • Alléger les signatures au maximum.

Les recherches et la navigation web

Lorsque nous abordons la recherche et la navigation sur le web au sein d’une entreprise numérique responsable, la meilleure approche consiste à se diriger directement vers le site souhaité en utilisant l’URL ou à effectuer une recherche précise, tout en gardant à l’esprit de fermer systématiquement les onglets inutiles.

Illustration du stockage de données sur le cloud.

En ce qui concerne le stockage des données, il est courant que les entreprises utilisent des services de cloud. Cependant, cela ne doit pas servir de prétexte pour accumuler des données en masse. Il est primordial de ne stocker que ce qui est réellement nécessaire. Cette approche, en plus d’être écologique, présente également l’avantage de favoriser une meilleure organisation.

L’objectif premier réside donc dans le stockage local, afin de réduire au maximum les déplacements vers des centres de données, qui sont très énergivores. En ce qui concerne le stockage sur le cloud, il est recommandé de n’y placer que le strict minimum nécessaire, dans le but de minimiser les transferts de données et ainsi de contribuer à une approche plus responsable en matière d’environnement et de développement durable au sein de l’entreprise.

Mais la navigation web concerne aussi toute une partie sur la communication, de l’entreprise. Il est alors possible d’organiser des événements écoresponsables (séminaire, atelier…) et d’établir des règles marketing plus responsables. Vous pouvez aussi choisir de travailler sur un site Internet éco-conçu, qui prévoit :

  • De redimensionner les images ;
  • De faciliter la lecture ;
  • De proposer une version imprimable ; 
  • De favoriser l’accessibilité ;
  • D’éviter les vidéos ;
  • D’avoir un hébergeur vert ;
  • D’utiliser une technologie en open-source.

Enfin, sur la partie télétravail, il faut absolument utiliser le wifi plutôt que la 4G, et limiter les réunions en ligne. En effet, les échanges vidéo tirent beaucoup plus sur la bande passante que des échanges audios.

L’occupation des bureaux

Au-delà des équipements et des pratiques professionnelles, il y a également énormément de gestes simples applicables au travail, mais aussi dans la vie privée.

  • L’éclairage : éteindre les lumières, installer des petites lumières sur les postes de travail pour éviter d’allumer toute une pièce, ne pas encombrer les fenêtres pour laisser la lumière naturelle rentrer dans la pièce, recycler les ampoules… ;
  • Le chauffage : éteindre les radiateurs avant aération, fermer les volets pour garder la chaleur, dégager les radiateurs pour que la chaleur circule, tout éteindre la nuit et les week-ends, éviter de surchauffer et enfiler à la place des pulls bien chauds… ;
  • La climatisation : tout le monde n’est pas encore équipé, mais au vu des dégâts du réchauffement climatique, ça ne saurait tarder. Il faut alors rafraîchir le matin, tout fermer, utiliser les ventilateurs, et en dernier recours la clim. Il est déconseillé de régler la température en dessous de 26 degrés, et de bien la couper en quittant les lieux ;
  • L’eau : il existe plein de types d’économiseurs d’eau, il faut ensuite surveiller l’apparition de fuites ;
  • L’entretien des locaux : il existe des entreprises spécialisées dans les nettoyages bio, qui utilisent que des produits écologiques ;
  • Les pauses : avoir un mug réutilisable plutôt que jetable, utiliser un frigo bien entretenu et dégivré, ne pas gaspiller (surtout dans les restaurants d’entreprise), prendre à sa faim et pas plus, ne pas prendre trop de pain, proposer le doggy bag, trier les déchets lors de la sortie de cantine… ;

Chez Lemon Interactive, dans la continuité de notre démarche de développement durable, nous allons prochainement installer des bacs de troc, où chacun pourra y déposer ou récupérer des objets en tout genre qui ne sont plus utilisés (jouets d’enfants, livres, bijoux…).

Les déplacements professionnels

Les trajets domicile-travail représentent l’une des principales sources d’émissions de CO2 pour toute entreprise éco-responsable. L’idéal est alors de privilégier la marche, le vélo, le transport en commun, et si rien de tout ça n’est possible, on peut alors envisager la voiture, tout en préférant l’autopartage, le covoiturage et l’utilisation de voiture électrique.

Pour les déplacements plus longs, si vous devez trancher entre avion et train, privilégiez toujours le train, plus long, mais beaucoup moins polluant.

Enfin, si votre entreprise a recours régulièrement à des transporteurs, envisagez un choix vert, avec des coursiers à vélo ou à pied, quand cela est possible, pour réduire l’impact environnemental de vos actions.

Chez Lemon Interactive, nous contribuons chaque jour à la réduction de l’impact carbone de chacun de nos gestes, et nous appliquons cet état d’esprit dans tous nos projets. Confiez alors la création de votre site éco-conçu à nos équipes pour, à votre tour, consommer de manière plus responsable.

Illustration d'une ampoule avec les 4 impacts du numérique.

4 impacts du numérique à connaître et comprendre

Chaque année, les Français achètent 3 millions d’équipements numériques, ce qui équivaut à un peu plus de 8 000 par jour, un chiffre considérable compte tenu de la population française. Dans nos nouvelles pratiques, nous utilisons de plus en plus d’objets connectés tels que les montres connectées, les frigos connectés, les systèmes de réalité augmentée jusqu’aux machines à laver connectées. Même si tous ces objets représentent une valeur ajoutée à la vie quotidienne et/ou professionnelle, les impacts du numérique sont importants, à bien des égards. Lemon Interactive vous dresse un récapitulatif des 4 impacts du numérique.

Les impacts environnementaux du numérique

Certains indicateurs nous montrent clairement que le numérique a des effets environnementaux conséquents, qui mettront en danger notre planète, à plus ou moins long terme.

Les 3 grands impacts du numérique sur l’environnement

Sans parler de l’épuisement des matières premières et des ressources, qui représente un danger évident pour notre planète, on recense 3 grands impacts du numérique sur l’environnement :

Illustration des trois impacts environnementaux du numérique, l'émission de CO2, la consommation d'eau et la consommation électrique.
  • Les émissions de gaz à effet de serre (CO2) : ces effets sont surtout constatés lors de la fabrication des produits numériques. Pour vous donner une idée, le numérique représente 3,8 % des émissions de CO2 mondiales, ce qui est plus élevé que l’impact carbone de l’aviation civile ;

  • La consommation d’eau : son impact carbone est principalement généré lors de l’extraction de matière première et de la fabrication. Rappelons que l’eau est une ressource renouvelable, mais pas illimitée ;

  • La consommation électrique : le numérique représente 10 % de la consommation électrique en France, et la plus grande part concerne notamment l’extraction du charbon avant fabrication. Rappelons que l’électricité, qu’elle soit fossile, nucléaire ou issue d’une centrale thermique, est responsable d’émissions de gaz à effet de serre et donc, en partie, du réchauffement climatique.

Nous le savons, les ressources de la planète ne sont pas illimitées, et à ce rythme-là, de nombreuses matières non-renouvelables vont rapidement s’épuiser. Rappelons que pour fabriquer un smartphone, il faut extraire 200 kilos de matière, de 70 matières premières différentes, qui sont, pour la plupart, menacées. Certains éléments, comme l’étain, le tantale, ou l’or, se trouvent dans des zones géographiques à conflit, et très éloignées de notre pays. C’est pour cela que une agence web engagée, nous utilisons des appareils reconditionnés.

Fresque du numérique, audit éco-conception ou site éco-conçu, Lemon est à votre écoute 📞

La consommation de données et l’obsolescence logicielle

Chaque année, nous produisons également énormément de données (plus de 4 000 giga), qui ont aussi un impact direct sur l’environnement. Cette pollution numérique vient des data centers et des milliers de serveurs qui sont nécessaires au stockage et au traitement des données, et qui ont une consommation d’énergie élevée.

Par ailleurs, l’obsolescence logicielle n’est pas sans contribuer à cette surconsommation. C’est elle qui détermine, pour un bien ou un service, s’il est périmé, ou ressenti comme tel.

On distingue alors 4 types d’obsolescence :

  • L’obsolescence indirecte : cela concerne les applications et OS tellement énergivores que nous sommes incités à changer de matériel régulièrement ;
  • L’obsolescence directe : elle se traduit par la fin du support technique des logiciels, ou l’arrêt de la fabrication de certains composants de rechange, et qui nous pousse à passer à une version plus récente ;
  • L’obsolescence par incompatibilité : la fin de vie d’un équipement est liée à la création de nouvelles versions d’un logiciel qui ne sont pas compatibles avec le matériel actuel ;
  • L’obsolescence perçue : cela correspond aux utilisateurs qui préfèrent avoir des logiciels plus à la mode, au détriment des versions antérieures, pourtant toujours opérationnelles et performantes.

Quel que soit le type d’obsolescence, elle nous pousse à changer nos services et nos équipements numériques, malgré l’impact environnemental que cela génère.

Selon les dires, la production d’une tonne de matière rare émet 60 000 m² de déchets gaziers, déverse 20 000 m² d’acide dans l’eau, et génère de 1 à 1,4 tonne de déchets radioactifs.

La fin de vie des équipements électroniques

L’impact environnemental de nos équipements numériques ne se limite pas à la fabrication et à l’utilisation. La fin de vie d’un équipement électronique impacte aussi l’environnement. On dit que seulement 15 % des téléphones sont collectés pour être recyclés, ce qui est très peu et catastrophique, car les téléphones sont clairement des déchets extrêmement toxiques.

Il existe d’ailleurs des indicateurs, appelés empreintes écologiques environnementales, qui calculent la pression exercée par les êtres humains sur les ressources de la nature. On compte alors la surface qu’il faut pour produire les ressources nécessaires à un individu ou à une activité. Concrètement, si le numérique était un pays, il représenterait 2 à 3 fois l’empreinte écologique de la France.

L’empreinte carbone du numérique est aussi gigantesque, et s’évalue en émission de gaz à effet de serre. Cela comprend tous les biens et services importés, qui représentent une part plus importante que le transport, le logement, ou encore l’alimentation.

Les impacts économiques du numérique

Illustration d'un téléphone avec une augmentation de productivité.

La création de logiciels et d’applications prend du temps, des ressources et du budget. Et de plus en plus souvent, les écrans, les ordinateurs, ou encore les téléphones ont une durée de vie très limitée, devenant presque des biens à usage unique. L’impact économique du numérique a alors une portée importante, notamment chez les particuliers.

Mais, on peut quand même noter des aspects positifs du numérique sur l’économie, notamment avec les nouvelles façons de travailler.

Prenons l’exemple du télétravail : certaines entreprises sont full remote, ils n’ont donc pas de locaux, pas de loyer, et donc pas de dépenses sur ce poste-là ce qui permet de réduire son empreinte carbone.

Une entreprise engagée dans la RSE constate également que le numérique responsable a tendance à accroître sa productivité, car cela répond aux attentes particulières des clients.

Mais le gros point fort de l’économie numérique, c’est de permettre d’accélérer les échanges, et donc les prises de décisions. Quand, autrefois, il fallait organiser une réunion avec le S+1, qui lui-même devait faire une réunion avec le S+2 et ainsi de suite, avant de prendre une décision, aujourd’hui, un simple mail peut faire bouger les choses rapidement. Sans parler du fait que le numérique prend diverses formes, et que cela peut contribuer à l’activité d’une entreprise, que ce soit en communiquant sur les réseaux sociaux, ou en étant accessible facilement en ligne, ou même en proposant des services entièrement digitalisés.

Le numérique a donc des impacts économiques négatifs, car on consomme beaucoup, voire trop. Mais il a aussi des effets bénéfiques, car il améliore les conditions de travail, et donc la productivité des entreprises.

Les impacts sociaux du numérique

La révolution numérique des agences plus responsables fait couler beaucoup d’encre, et si beaucoup y voient une grande opportunité de s’ouvrir au monde et de se faciliter la vie, les inégalités persistent, et les dangers sont réels.

L’impact social de la fabrication des produits numériques

Nous avons vu, dans les impacts environnementaux, que l’extraction de matière rare était importante. On imagine alors les grosses machines qui travaillent presque seules. Pourtant, la réalité est toute autre, et encore aujourd’hui, de nombreux enfants travaillent dans des conditions très difficiles, et souffrent de maladies liées à l’extraction, comme des problèmes respiratoires, voire des cancers.

Une fracture numérique bien trop importante

Illustration d'une personne surchargée de travail.

Sur la partie fabrication, la délocalisation de la main-d’œuvre est réalisée dans les pays pauvres, où les travailleurs ont un rythme de travail indécent et des conditions de travail déplorables. Et quant à la partie utilisation, on parle de fracture numérique, qui met en avant les grosses différences d’accès au numérique.

Si les avancées sont énormes et très bénéfiques à de nombreuses personnes et entreprises, beaucoup n’ont encore pas accès à ces outils-là. Cela génère un certain isolement, que ce soit au niveau professionnel ou personnel, à petite ou à grande échelle.

Un nouveau terme a d’ailleurs fait son apparition : l’illectronisme. Cela évoque les difficultés et incapacités qu’une personne peut avoir à utiliser les outils informatiques, en raison d’un manque, ou d’une absence totale de connaissance. Cela concernerait près de 17 % de la population française, et témoigne encore de l’importance de la fracture du numérique, ne serait-ce qu’à notre échelle.

L’impact d’une utilisation excessive ou inadaptée du numérique

L’utilisation des services numériques a aussi des effets plus pervers, notamment lors d’usage détourné ou abusif d’Internet, des réseaux sociaux, ou encore des objets connectés. On parle alors de non-respect du droit à la déconnexion chez les professionnels qui restent joignables et connectés même sur leur temps de repos, de cyberharcèlement, ou encore de troubles de l’attention, notamment chez les plus jeunes. Tout ça représente l’impact social du numérique qui n’est pas à négliger.

L’impact social des équipements sociaux, même en fin de vie

Une fois que les objets numériques arrivent en fin de vie, le recyclage des déchets électroniques (DEE) a lui aussi un impact social sur la population. En effet, si une partie est recyclée, le reste est entreposé dans des décharges sauvages, qui entrent souvent dans des circuits illégaux. Ces décharges à ciel ouvert, dans les pays en voie de développement, causent des problèmes de santé catastrophiques aux habitants environnants et impacte aussi l’environnement..

L’incertitude des impacts psycho-sociaux du numérique

N’oublions pas que le numérique est encore tout récent dans le monde moderne, et nous n’avons pas encore assez de recul pour connaître précisément les effets sur la santé.

Si on parle, par exemple, du DAS (Débit d’Absorption Spécifique), qui permet de mesurer l’absorption des ondes d’un produit, on ne sait pas encore vraiment si tout cela est sain pour nous et nos organismes.

Les inégalités d’accessibilité au numérique

Nous avons vu que la fracture du numérique était majoritairement marquée par le manque d’accessibilité aux outils du numérique par certaines populations. Mais d’autres personnes pourraient y avoir accès matériellement, mais ne le peuvent pas en raison d’un handicap physique ou cognitif.

Ainsi, les personnes qui ont des déficiences visuelles ou auditives, ou des handicaps physiques, rencontrent de grosses difficultés à naviguer sur le web, même si de plus en plus de solutions sont proposées (agrandisseur de texte, transcription textuelle, traduction de contenu en langage des signes, souris ergonomique, logiciel à reconnaissance…). Pour surmonter les difficultés cognitives, on peut assister la navigation avec des icônes, par exemple, ou des logiciels de reconnaissance vocale.

En ce sens, une nouvelle norme a vu le jour. Le RG2A, référentiel général d’amélioration de l’accessibilité, vise alors à rendre les services numériques plus accessibles.

Les impacts sociaux positifs du numérique

Si les obstacles à un numérique plus responsable est important pour la société en général, on retrouve aussi des impacts sociaux positifs du numérique. C’est le cas, par exemple, du travail à distance, du fait de pouvoir rester en contact avec ses proches, ou encore des technologies d’assistance… En revanche, il faut bien comprendre que ces outils sont addictifs, et peuvent avoir un impact sur l’isolement social des gens. La fracture du numérique accentue ce phénomène de décalage entre les populations.

Les impacts politiques du numérique

Peu de médias en parlent, mais le numérique est à l’origine de nombreuses tensions politiques et de conflits armés. Par exemple, en République démocratique du Congo, l’extraction de matière première génère de fortes tensions.

Rappelons, par ailleurs, que la production de 50 millions de tonnes de déchets électroniques en 2019, dont 70 % proviennent d’un trafic international d’exportation vers des pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est. Ces informations, confirmées par plusieurs études, font référence à un trafic qui a une dimension comparable à un trafic de drogue, et ont de quoi nous inquiéter.

Heureusement, des instances européennes et internationales rendent le numérique un peu plus réglementé qu’autrefois, et pour toutes les parties prenantes (fournisseurs, entreprises, clients).

Mais, le numérique reste problématique à certains niveaux, notamment dans le respect de la vie privée. En effet, le numérique permet quand même de collecter un nombre de données impressionnant sur nos vies, nos usages, ou encore nos intentions d’achat, sans même qu’on s’en rende compte. Vous rendez-vous compte du nombre de caméras qui vous filment chaque jour, dans la rue, ou quand vous faites vos courses ? On est en droit, alors, de s’interroger sur la collecte et le traitement de ces données.

Heureusement, là encore, de nouvelles initiatives s’imposent face à cela. En Europe, le RGPD (règlement général sur la protection des données) protège les données personnelles, notamment en ligne. Aux États-Unis, on parle du Cloud Act, une loi de 2018 qui permet aux instances de justice d’accéder aux données, notamment sur le cloud.

Quel avenir pour le numérique ?

Les gens ont vraiment vécu la révolution numérique comme une opportunité et une avancée gigantesque dans le monde. Et c’est vraiment le cas. Mais il faut garder à l’esprit les impacts que peuvent avoir nos habitudes numériques, et s’engager à avoir une consommation raisonnée, pour ne garder que ce qu’il y a de mieux dans le numérique, et limiter au maximum les impacts négatifs. C’est ce que nous essayons d’appliquer chaque jour chez Lemon Interactive, en adoptant des habitudes responsables, comme l’éco-conception web.