Illustration de différentes tailles de texte sur un écran d'ordinateur, sur téléphone...

Dyslexie et accessibilité web pour une expérience plus inclusive

Bien que le digital offre d’immenses possibilités, il ne suffit pas toujours pour garantir une expérience inclusive. L’accessibilité web ne s’arrête pas aux malvoyants, elle doit s’étendre aux individus avec d’autres formes de handicaps, notamment la dyslexie. Comment rendre le web plus accessible aux personnes ayant cet handicap ? Différentes solutions et stratégies peuvent et doivent être mises en place.

Qu’est-ce que la dyslexie ?

Communément reconnue comme « un trouble de la capacité à lire, ou une difficulté à reconnaître et à reproduire le langage écrit », elle impacte un large éventail de personnes, allant des enfants aux adultes dans leur vie professionnelle. Ce trouble ne distingue pas l’intelligence ou le désir d’apprendre, mais se présente comme une barrière à la lecture et à la reconnaissance des lettres et des mots.

Définition de la dyslexie

Sur le plan technique, c’est un trouble d’apprentissage spécifique lié à la lecture. C’est un trouble neurologique qui affecte le langage et est indépendant de toute déficience intellectuelle. Ainsi, elle affecte la façon dont le cerveau traite les informations graphiques. Les personnes atteintes ont souvent des difficultés avec les compétences liées à la lecture, telles que l’orthographe, la prononciation des mots et le déchiffrage des mots.

Manifestation de la dyslexie

Certain symptômes se manifestent fréquemment, bien qu’ils varient d’un individu à l’autre.

Par exemple :

  • La phonologie : la dyslexie peut affecter la fluidité, l’automaticité, la vitesse, la compréhension et la prononciation de la lecture et entraîner des complications en écriture.

  • La mémoire de travail : la dyslexie peut affecter la mémoire à court terme. Les personnes dyslexiques peuvent éprouver des difficultés à retenir et à traiter des informations et ont souvent du mal à suivre les instructions.

  • La vitesse de récupération des données : la dyslexie peut également affecter la mémoire à long terme, ce qui peut rendre difficile pour une personne dyslexique la récupération rapide d’informations déjà apprises.

Dyslexie au travail : des conseils pour accompagner efficacement vos salariés

Ils peuvent rencontrer des obstacles à interpréter des informations écrites, ce qui empiète sur leur rendement et leur confiance en soi au travail. Pourtant, avec le bon soutien et une compréhension appropriée du trouble, ils peuvent tout à fait s’épanouir et être productifs dans leur environnement de travail.

Comprendre la dyslexie chez les salariés

Elle peut se manifester par une lenteur à lire, une orthographe peu fiable, des soucis à planifier et à organiser leur travail écrit, ainsi qu’une faible mémorisation sémantique. Autant de problèmes qui peuvent engendrer une baisse de l’efficacité et une mauvaise estime de soi au travail.

Adapter l’environnement de travail

Illustration d'un homme avec une aide vocale sur son téléphone.

Afin de permettre à un salarié dyslexique de s’épanouir, il est indispensable d’adapter l’environnement de travail à ses besoins.

Les dyslexiques, s’ils ont du mal avec l’écrit, sont souvent dotés d’une excellente capacité d’écoute, qui peut être mise à profit. Il peut s’avérer utile de privilégier les instructions verbales plutôt qu’écrites, de proposer un accompagnement individualisé et de faciliter l’accès à la technologie d’assistance comme un logiciel de lecture, par exemple.

Former et sensibiliser les collaborateurs

Pour instaurer une véritable culture d’inclusion en entreprise, la formation et la sensibilisation de l’ensemble des salariés sont nécessaires. Les collaborateurs doivent aussi comprendre ce qu’est la dyslexie et comment elle affecte la performance au travail. Les préjugés et les malentendus peuvent créer une tension inutile au sein de l’équipe et augmenter le sentiment d’isolement ressenti par le salarié dyslexique.

Le soutien managérial

Le manager doit faire preuve de compassion et de compréhension, veiller à ce que l’employé concerné se sente soutenu et encourager une communication ouverte. Donc, faire régulièrement le point avec ce salarié intéressé, discuter de ses éventuels défis ou préoccupations dans l’environnement de travail et l’aider à trouver des stratégies qui pourraient aider à surmonter ces problèmes est important.

Dyslexie et accessibilité numérique

Le web est un espace formidable d’opportunités et d’informations. C’est un droit universel qui devrait être accessible à tous sans discrimination, que ce soit pour les malvoyants, sourds… Cependant, l’accessibilité web pour la dyslexie est encore un défi majeur. Deux codes existent pour optimiser cette accessibilité :

  • Universal Design for Learning (UDL) : Application des principes de conception universelle pour créer des contenus accessibles à tous les utilisateurs, y compris ceux avec dyslexie.

  • Normes WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) : Suivre les directives WCAG 2.1 au niveau AA pour garantir que les contenus web sont accessibles.

Règles à respecter pour l’accessibilité numérique pour les dyslexiques

Illustration d'aide pour la taille des caractères avec un homme sur son ordinateur et du texte dyslexique derrière.

Pour offrir une meilleure expérience numérique aux personnes atteintes de dyslexie, certaines règles essentielles doivent être respectées :

  • Choix de la typographie : Utiliser des polices sans sérif comme Verdana, Arial, Tahoma, ou des typographies spécialement conçues pour les dyslexiques comme OpenDyslexic.

  • Taille de la Police et Espacement : Adapter la taille du caractère et l’espacement des lettres (kerning) et des mots pour faciliter la lecture.

  • Configuration de l’interligne : Plus l’espace entre les lignes de texte est large, plus la compréhension est facilitée. Des longueurs de ligne entre 60 et 70 caractères sont généralement recommandées.

  • Éviter la surcharge d’informations : Offrir un environnement clair, sans ambiguïtés, et de tournures de phrases simples pour minimiser la surcharge cognitive.

Navigation pour les dyslexiques

La navigation sur un site web peut représenter un vrai défi lorsque les sites ne sont pas adaptés à tous les publics. Plusieurs aspects doivent être étudiés :

  • Le recours à un fil d’Ariane est crucial pour aider les utilisateurs à se retrouver dans leur navigation.
  • Minimiser ou permettre de désactiver les animations et les mouvements excessifs qui peuvent distraire ou déclencher des contraintes de concentration.
  • Utiliser un langage clair et des phrases simples pour minimiser la surcharge cognitive.
  • Intégrer des aides visuelles et des résumés pour soutenir la compréhension du texte.
  • Mener des tests d’accessibilité avec des utilisateurs ayant des difficultés de compréhension pour évaluer l’efficacité des mesures d’accessibilité web adaptées à la dyslexie.

Une accessibilité digitale bien pensée n’est pas seulement bénéfique pour les personnes atteintes de dyslexie, mais pour tous les utilisateurs. C’est une responsabilité collective qui nécessite l’implication des concepteurs, développeurs, gestionnaires de projet et de toutes les parties prenantes d’un projet digital.

Avec la dyslexie affectant une frange significative de la population, il est impératif que le monde digital soit plus inclusif. Cela passe donc par une compréhension approfondie et une conception web consciente des défis qu’ils affrontent tous les jours.

Solutions basées sur l’IA pour la dyslexie

Actuellement, l’intelligence artificielle (IA) joue un rôle majeur dans de nombreux domaines, y compris celui de l’éducation. Par ailleurs, cela s’avère être particulièrement vrai pour offrir un soutien aux personnes éprouvant des difficultés dans l’assimilation de textes et d’écriture. En outre, la convergence entre la dyslexie et l’IA ouvre des horizons nouveaux et prometteurs pour surmonter les défis posés par ce trouble.

Comment l’IA est-elle appliquée pour aider les personnes dyslexiques ?

Illustration d'une IA qui aide une femme à la transcription de texte pour dyslexique.

L’IA est utilisée pour la transcription instantanée de texte en utilisant des technologies comme la reconnaissance vocale pour convertir la parole en écrit, permettant de mieux suivre les cours ou les réunions sans se fier uniquement à la lecture. Par ailleurs, les outils de synthèse vocale qui transforment le texte écrit en parole aident les utilisateurs à comprendre l’écrit sans le lire traditionnellement,

De plus, l’IA a permis l’émergence d’applications de prédiction du texte. Ces outils intuitifs sont en mesure d’anticiper ce que l’utilisateur est susceptible de taper ensuite, ce qui peut aider considérablement à améliorer la vitesse et la précision de la frappe des personnes dyslexiques. Il existe aussi des correcteurs orthographiques intelligents qui comprennent le contexte d’une phrase pour proposer des corrections plus précises que les correcteurs orthographiques traditionnels.

Quelles sont les promesses de l’IA pour l’avenir de la dyslexie ?

Grâce à son pouvoir d’apprentissage machine, l’IA a la capacité non seulement de fournir des solutions actuelles, mais aussi d’apporter des innovations futures pour aider les personnes dyslexiques. Le recours à l’IA pour fournir un enseignement personnalisé est un excellent exemple de cette possibilité future.

Imaginez un système soutenu par l’IA qui peut reconnaître les besoins uniques d’un individu dyslexique et y répondre avec une approche pédagogique adaptée. Par ailleurs, un tel système pourrait adapter le contenu d’apprentissage, proposer des défis de niveau approprié, et fournir des feedbacks responsables sur la progression et les zones d’améliorations. Cette possibilité n’est pas de la science-fiction, mais une réalité proche grâce à l’IA.

Des modèles de machine learning pourraient aussi permettre d’identifier les schémas et les défis spécifiques dans le processus d’apprentissage des personnes avec des troubles de lecture, permettant de développer des stratégies d’enseignement ciblées.

Des plateformes d’apprentissage dynamiques qui ajustent automatiquement le contenu pourraient voir le jour pour aider à différents niveaux, la taille de caractère, le contraste, et l’espacement selon les préférences de l’utilisateur pour optimiser la lisibilité et la compréhension.

Solution d’accessibilité digitale : Une révolution inclusive

Un acteur majeur de ce domaine est FACIL’iti, une entreprise innovante qui cherche à rendre le monde digital plus accessible à tous.

FACIL’iti et l’application MYdys

L’entreprise FACIL’iti, pionnière dans les solutions d’inclusion numérique, a lancé une application révolutionnaire, MYdys. Cette application est donc conçue pour améliorer l’expérience digitale des individus aux prises avec des défis dans le traitement des caractères.

L’originalité de MYdys réside dans sa capacité à scanner du texte et à le rendre plus lisible pour l’utilisateur. Elle propose donc un assortiment de fonctions de personnalisation, dont la modification de la taille de l’écrit, de la police, de l’alignement, des couleurs, et bien plus encore. En outre, tous ces paramètres améliorent la lisibilité et visent à adapter le contenu à tous les types de dyslexie.

Des capacités multilingues et des offres flexibles

Outre ses fonctions de personnalisation du message, MYdys propose également une fonction de traduction, capable de traduire de l’écrit scanné en 21 langues différentes. Il existe une version gratuite de l’application, qui permet aux utilisateurs de réaliser 30 scans par mois. Pour ceux qui ont besoin d’une utilisation plus intensive, il y a également une option payante permettant jusqu’à 10 000 scans par mois.

FACIL’iti : Au-delà de l’application

Outre l’application MYdys, FACIL’iti propose également une solution web conçue pour les personnes souffrant de diverses problèmes, comme la vision, la motricité et la cognition. Grâce à cette solution, plus de 550 sites garantissent une expérience de navigation personnalisée à leurs utilisateurs. C’est un outil transformateur qui a un impact significatif selon certaines organisations, en particulier les sites de commerce électronique qui ont noté une amélioration marquée de leur performance depuis son intégration.

Dans l’accessibilité web, la dyslexie doit être intégrée, parce qu’il est nécessaire d’inclure tous les types de publics qui peuvent être amenés à utiliser un site web. Dans cette optique, il faut penser chaque optimisation avec le plus de précision possible. De nombreuses agences web, comme Lemon Interactive, sont prêtes à accompagner les entreprises dans cette transformation vers l’accessibilité.

Mieux comprendre la dyslexie et ses conséquences

Est-ce que la dyslexie est reconnu par la MDPH ?


Oui, la dyslexie est reconnue par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Les parents peuvent donc déposer un dossier pour obtenir des aides adaptées à ce trouble spécifique du langage écrit.

Quelles aides pour la dyslexie ?


Pour soutenir une personne dyslexique, plusieurs aides sont possibles, dont l’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH) de la CAF, adaptée à l’individualité et à la globalité des besoins de l’enfant. Des aménagements scolaires et des interventions spécialisées peuvent également être disponibles pour favoriser son épanouissement éducatif.

Comment un dyslexique voit un texte ?

Les dyslexiques peuvent percevoir les textes de manière différente, avec des lettres qui semblent bouger ou se renverser, comme confondre « b » et « d ». Cela trouble donc la lecture et l’écriture, chaque individu ayant des symptômes variés. Cette spécificité est importante pour ajuster les méthodes d’apprentissage.

Quelles bonnes pratiques peuvent faciliter le quotidien d’un collaborateur dyslexique ?


Pour faciliter le quotidien d’un collaborateur dyslexique, adaptez les supports de communication (papier à gros caractères, logiciels adaptatifs), organisez donc des réunions avec des instructions claires et octroyez-lui des délais supplémentaires pour les tâches exigeant de la lecture ou de l’écriture.

Illustration de 3 personnes sur un site qui utilisent le parcours utilisateur tout en étant éco-conçu avec une planète.

Éco-conception et parcours utilisateur : l’optimisation pour une expérience durable

Nous nous retrouvons confrontés à une multitude de choix et de défis dans notre navigation quotidienne sur le web. Parmi ces défis, l’optimisation d’un parcours utilisateur durable et soucieux de l’environnement, autrement dit l’éco-conception, figure en bonne place. Peut-on utiliser notre empreinte digitale pour à la fois améliorer notre expérience en ligne et contribuer à la protection de notre planète ? Comment faire un bon parcours utilisateur ?

Comment faire un bon parcours utilisateur ?

Au cours de cet article, nous allons nous pencher sur les diverses étapes que les experts en rédaction web recommandent d’entreprendre pour créer une UX performante.

 Définition de l’objectif stratégique

La première étape consiste à établir un objectif stratégique clair pour le produit ou service. Cela implique donc une compréhension profonde des KPIs (Key Performance Indicators) que vous souhaitez atteindre, alignés sur les objectifs commerciaux globaux. 

L’étape suivante nécessite la création de personas utilisateur, basée sur une analyse démographique et psychographique approfondie de votre audience cible. Les personas doivent donc inclure des informations détaillées telles que l’âge, le sexe, le comportement, les préférences, et les points de douleur. Des outils comme les entretiens utilisateurs, les enquêtes mais aussi l’analyse des données d’utilisation sont cruciaux ici pour obtenir des données précises.

Définition du scénario et des attentes des utilisateurs

Illustration des attentes utilisateurs avec 2 personnes devant des pages web.

Il est aussi nécessaire de définir des scénarios utilisateur, qui sont des histoires qui décrivent les chemins typiques que l’utilisateur pourrait emprunter avec le produit ou service.

Cela implique donc de comprendre les tâches principales que les utilisateurs veulent accomplir et leurs attentes à chaque point de contact. Utiliser des techniques comme les Journey Maps peut aider à visualiser ces parcours.

Pensez aussi à vous concentrer sur l’analyse des intentions des utilisateurs, qui peuvent varier largement et influencer la façon dont ils interagissent avec le produit. Cela nécessite une analyse des métriques qualitatives et quantitatives pour identifier les motivations derrière les actions des utilisateurs. Les analyseurs de comportement en ligne et les sessions de feedback utilisateur sont des outils précieux à cette fin.

Validation et amélioration du parcours utilisateur

La dernière étape, et pas des moindres, concerne la validation et l’amélioration continue du parcours utilisateur basée sur les feedbacks recueillis et les données analytiques. Cela implique des cycles itératifs de tests utilisateur, tels que les tests A/B, les tests d’utilisabilité, et l’analyse des taux de conversion. L’objectif est d’identifier les blocages dans le parcours utilisateur et d’apporter des améliorations continues pour optimiser l’expérience globale.

Chaque étape de ce processus nécessite une application rigoureuse de méthodologies UX et un engagement envers l’amélioration continue pour répondre efficacement aux besoins et aux attentes des utilisateurs.

En mettant l’accent sur une compréhension profonde des utilisateurs et en adaptant constamment le produit ou service en fonction de leurs retours, il est possible de créer une expérience utilisateur qui non seulement satisfait mais dépasse les attentes.

Optimiser le parcours client pour réduire son empreinte écologique

Dans la quête de réduction de notre empreinte numérique, il est primordial de comprendre comment optimiser le parcours utilisateur. En effet, le surplus de données inutiles, la navigation complexe ou la consommation excessive d’énergie peuvent engendrer une empreinte écologique non négligeable. Alors, comment optimiser le parcours client pour diminuer cet impact ?

Analyse des besoins utilisateurs

Optimiser le parcours utilisateur consiste à comprendre précisément quels sont les besoins de votre audience. Il est aussi essentiel de bien identifier les informations que vos visiteurs recherchent et de les aider à les trouver rapidement. Ainsi, simplifier le parcours utilisateur signifie moins de temps passé sur le site, une meilleure expérience utilisateur et une diminution de l’empreinte écologique.

Simplifier l’arborescence de votre site

Illustration d'un homme qui simplifie l'arborescence d'un site en ajoutant un détail de page.

Une arborescence claire aide à faciliter la navigation sur un site web. Dans cette perspective, il est plutôt recommandé de réduire le nombre de clics nécessaires pour trouver une information : un visiteur ne devrait pas avoir à effectuer plus de trois clics pour obtenir l’information recherchée. Il est également préférable de ne pas avoir plus de sept catégories principales. 

Utilisez des outils comme le card sorting pour définir une hiérarchie logique et intuitive, réduisant ainsi les requêtes inutiles et favorisant une expérience utilisateur fluide et économe en ressources.

Optimiser vos templates

Pour optimiser vos templates il faut mettre en œuvre des techniques d’optimisation front-end, comme le lazy loading pour les images et les vidéos, la minification des CSS et JavaScript, et l’usage de formats d’images modernes (comme WebP) pour réduire la taille des données transférées.

Pour la performance web, vous pouvez aussi adopter des outils de performance budget pour limiter l’impact écologique de votre site. En outre, cela implique de fixer des seuils pour la taille des pages, le temps de chargement, et le nombre de requêtes HTTP.

Utilisez aussi des balisages sémantiques (Schema.org) pour améliorer le SEO et guider les utilisateurs plus efficacement vers les informations recherchées, réduisant ainsi le temps de recherche et la consommation énergétique associée.

L’optimisation des CTA et des liens est importante, assurez-vous que les Call-To-Actions (CTAs) et les liens sont descriptifs et intégrés de manière à favoriser une navigation rapide et efficace, diminuant le temps passé en ligne et l’empreinte carbone par session.

Parcours utilisateur éco-efficace

Le parcours utilisateur éco-efficace, également connu sous le nom de Green UX, est une approche de conception de l’expérience utilisateur qui vise à réduire l’impact environnemental des produits numériques tout au long de leur cycle de vie. Il s’agit d’une prise de conscience au sein de la communauté UX qui reconnaît le rôle du numérique dans la consommation d’énergie à grande échelle et l’impact environnemental.

Le concept de Green UX

Illustration du concept de green ux avec un homme devant un écran et une page éco-conçu.

Le Green UX se focalise sur la diminution de l’empreinte carbone générée par le transit, le stockage ainsi que l’affichage des données. Cela comprend l’optimisation des transferts de données, l’amélioration de l’efficacité des serveurs, et la réduction de la charge de travail des appareils des utilisateurs.

Il y a aussi l’incorporation de critères d’écoconception qui est prise en compte dès la phase de conception pour assurer que les produits numériques soient énergétiquement sobres, limitant ainsi leur contribution aux émissions de gaz à effet de serre. Chez Lemon Interactive nous pouvons aussi vous aider.

L’importance de l’éco-efficacité

À l’heure actuelle, le numérique compte pour 3,8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. De plus, avec le développement constant de nouvelles technologies et la sophistication de nos appareils, cette empreinte carbone s’accroît chaque jour davantage.

En tant que concepteurs et utilisateurs de produits numériques, il est de notre responsabilité de reconnaître et de limiter cet impact où nous le pouvons.

Il existe plusieurs méthodes pour atteindre un parcours utilisateur éco-efficace :

Simplification de l’interface utilisateur

  • Minimisation des éléments UI : Réduire le nombre d’éléments sur une page pour diminuer la quantité de données à charger. 
  • Optimisation des médias : Utiliser des formats d’images et de vidéos compressés et écoénergétiques, et privilégier le lazy loading.

Choix de design sobres en énergie

  • Palette de couleurs éco-efficaces : Choisir des couleurs qui consomment moins d’énergie sur les écrans, particulièrement importants pour les OLEDs.
  • Polices de caractères optimisées : Sélectionner des polices de caractères qui requièrent moins de ressources pour le rendu.

Réduction de la complexité

  • Architecture de l’information épurée : Construire des parcours utilisateurs intuitifs avec moins de pages et de redirections pour minimiser la navigation inutile.
  • Choix technologiques minimaux : Éviter l’emploi excessif de scripts et de plugins qui augmentent

Des outils pour mesurer l’éco-efficacité

Il existe plusieurs outils pour mesurer la performance environnementale et la maturité d’écoconception, tels que Ecoindex et Ecometer. Ces outils fournissent des indicateurs tangibles pour comprendre et observer l’impact environnemental d’un site web et aussi aider à identifier des opportunités d’amélioration d’un point de vue éco-efficace.

Enfin un parcours utilisateur efficace exige une compréhension approfondie des impacts environnementaux associés aux technologies numériques et une volonté de mettre en œuvre des pratiques de conception et de développement qui privilégient la sobriété énergétique. Les concepteurs UX et les développeurs jouent un rôle clé dans la réduction de l’empreinte écologique du secteur numérique, tout en fournissant des expériences utilisateurs enrichissantes et responsables.

Comment lier un bon parcours utilisateur et l’éco-conception

Quels sont les 5 critères pour l’éco-conception ?


Les 5 critères essentiels pour une éco-conception réussie sont la qualité, les coûts, les délais, la sécurité et l’environnement. Ces éléments assurent donc une production durable respectueuse de l’écosystème tout en étant économiquement viable.

C’est quoi un parcours utilisateur ?


Un parcours utilisateur, en UX (Expérience Utilisateur), désigne le cheminement complet que suit un utilisateur sur un produit ou service numérique. Il comprend toutes les interactions et étapes qu’il traverse pour atteindre un objectif spécifique, de la découverte à l’utilisation finale. En fin de compte optimiser le parcours est crucial pour améliorer l’expérience utilisateur.

Illustration de 3 personnes qui étudient les couleurs pour l'accessibilité de leur site web avec pinceau, palette, etc.

Couleurs et accessibilité web : Bonnes pratiques pour l’UX d’un site web

Il est souvent dit que les couleurs parlent toutes seules, et en termes de couleurs à utiliser dans le cadre de l’accessibilité web, cette affirmation prend tout son sens. En effet, l’importance d’une bonne utilisation des couleurs pour optimiser l’UX et l’accessibilité web de votre site ne saurait être sous-estimée. C’est un cocktail soigné de psychologie des couleurs et d’exigences techniques qui garantit une expérience utilisateur optimale.

Les couleurs et l’accessibilité web : quel intérêt ?

La couleur, cette alliée mystique et puissante, joue un rôle crucial dans notre perception et notre comportement, souvent de manière inconsciente. Par conséquent, son importance dans l’UX d’un site web est incontestable, nécessitant une attention particulière lors de la conception d’un site internet. Collaborer avec une agence web spécialisée en éco-conception peut s’avérer bénéfique pour intégrer ces principes de manière efficace et responsable.

En outre, le contraste et la combinaison des couleurs influencent significativement les émotions et les actions des visiteurs. Ainsi, le choix des couleurs pour un site web, en tenant compte de leur taille, leur rapport et leur ratio, n’est pas une tâche à prendre à la légère.

Quelle couleur pour quel message ? Quels sont les effets des différentes couleurs ? Comment utiliser le contraste entre le texte et le fond pour améliorer la lisibilité ? Quand et où utiliser quelles couleurs sur votre site pour respecter la charte WCAG (Web content accessibility guidelines) et assurer un design responsive et accessible, notamment pour les personnes atteintes de daltonisme ? Comment intégrer les éléments visuels tels que les images et les liens de manière harmonieuse ?

Ainsi, ces questions seront abordées pour vous permettre d’optimiser judicieusement l’utilisation des couleurs sur votre site web.

Le rôle des couleurs dans l’expérience utilisateur

Les couleurs jouent un rôle important dans l’ergonomie et la qualité de l’expérience utilisateur. En structurant l’information, les couleurs guident vos visiteurs à travers votre site, car elles influencent leur perception de votre marque et jouent un rôle décisif dans leurs actions.

L’impact des couleurs sur l’ambiance de votre site web

La combinaison de couleurs choisie donne l’ambiance générale de votre site web. Ainsi, pour un site souhaitant présenter une image dynamique, l’utilisation de couleurs complémentaires sera adaptée. Pour une ambiance plus douce et homogène, le choix de couleurs proches dans différentes nuances serait une meilleure option.

Le langage des couleurs pour le web

Illustration d'une personne qui regarde les couleurs sur un téléphone pour améliorer l'accessibilité web et l'UX.

Les couleurs pour les pages web sont générées de différentes manières. On peut les coder en utilisant la notation RVB (rouge, vert, bleu), en notation hexadécimale pour le HTML, ou en utilisant un système de codage basé sur les procédés d’imprimerie, comme le CMYK (cyan, magenta, jaune, noir). Le type de média utilisé et la perception des couleurs par les yeux humains déterminent largement le choix du système de codage.

Choisir les bonnes couleurs pour votre site web est un processus crucial qui nécessite une bonne compréhension de la psychologie des couleurs et de leur impact sur les utilisateurs. Il est conseillé de prendre en compte à la fois la symbolique et l’effet des différentes couleurs afin de garantir une expérience utilisateur optimale et d’atteindre efficacement vos objectifs.

Optimisation des Couleurs et Intégration Visuelle pour l’Accessibilité Web selon la Charte WCAG

L’utilisation des couleurs sur votre site web, tout en respectant la charte WCAG établie par le W3C pour un design accessible, nécessite une attention particulière. Il est aussi important de choisir des couleurs qui offrent un contraste suffisant, surtout entre le texte et son arrière-plan pour garantir une lisibilité optimale pour tous les utilisateurs, y compris ceux atteints de daltonisme ou malvoyants.

Par exemple, utiliser des teintes de bleu et de jaune plutôt que des rouges et verts peut aider les personnes ayant un handicap visuel, comme le daltonisme. Quand on parle de l’emplacement des couleurs, il faut les utiliser de manière stratégique pour attirer l’attention sur des éléments clés comme les boutons d’appel à l’action ou les alertes importantes.

Pour l’intégration harmonieuse des éléments visuels tels que les images et les liens, il est essentiel de maintenir une cohérence chromatique. Donc cela implique d’aligner les couleurs des images et des liens avec la palette globale du site pour créer une expérience utilisateur fluide et esthétiquement agréable. Vous pouvez réaliser un audit RGAA pour évaluer et assurer la conformité de votre site aux normes d’accessibilité web. De plus, assurer que les liens soient visuellement distincts du texte courant, par exemple en utilisant une couleur contrastée ou un soulignement, aide les utilisateurs à naviguer plus efficacement sur votre site, surtout pour ceux qui sont malvoyants ou ont d’autres types de handicap visuel.

Comment trouver le contraste ?

Illustration de 2 personnes qui utilisent les contrastes de couleurs sur une photo et une palette d'accessibilité web.

Lorsqu’il s’agit de comprendre la psychologie des couleurs et l’accessibilité web, on ne peut ignorer l’importance de trouver le contraste entre deux couleurs.

Un des défis est de garantir la visibilité du contenu tout en respectant les critères d’accessibilité web. Heureusement, pour relever ce défi, des outils numériques de mesure précis sont disponibles.

Un outil de mesure idéal : Le Colour Contrast Analyser

L’un des outils d’expert pour trouver le contraste est le Colour Contrast Analyser. Ce logiciel gratuit dédié pour Mac et Windows permet de mesurer la différence de contraste entre deux couleurs : en l’occurrence, la couleur du texte et celle de son fond. En matière de création de contenu web, cela se révèle précieux pour assurer la visibilité optimale du texte tout en veillant au confort visuel des utilisateurs.

Comment utiliser le Colour Contrast Analyser ?

Faire usage du Colour Contrast Analyser est un processus simple et intuitif qui ne demande pas de compétences techniques particulières. En effet, vous pouvez sélectionner les couleurs à analyser pour l’UX de votre page web, une image ou une application à l’aide d’une fonction de ‘pipette’. Ceci signifie que vous pouvez facilement tester des scénarios de contraste d’une manière réaliste et pertinente pour votre projet web.

Quand utiliser le Colour Contrast Analyser ?

Un autre point fort de cet outil de mesure est son applicabilité universelle. Ainsi, que vous soyez en train de coder votre propre site web, ou que vous révisiez votre contenu dans le but d’améliorer l’accessibilité, le Colour Contrast Analyser peut être une aide précieuse pour trouver le contraste.

Cet outil est particulièrement utile lors de la conception de votre plan de site, permettant d’évaluer les combinaisons de couleurs dès les premiers stades, y compris lors de la création des maquettes, ou comme un outil de vérification pendant la phase de test pour s’assurer que les contenus web sont accessibles, notamment pour les personnes atteintes de daltonisme.

En résumé, pour assurer une expérience de lecture confortable et attrayante à tous vos utilisateurs, comprendre et appliquer le concept de contraste est crucial. L’importance d’un rapport de contraste conforme à la charte graphique de la marque et au niveau AAA de la charte WCAG ne peut être sous-estimée.

Comment savoir si un site est accessible ?

Illustration d'outils pour vérifier si un site respecte l'accessibilité web, avec une loupe, une lampe, un téléphone, etc.

S’assurer de l’accessibilité de votre site web est crucial pour atteindre et maintenir une large audience, en tenant compte des différentes situations des utilisateurs. Il est possible de faire appel à une agence web experte en accessibilité, mais il y a aussi des outils adaptés.

En effet, peu importe la déficience (visuelle, auditive, cognitive ou motrice) ou l’expérience limitée en informatique de certains utilisateurs, votre site doit rester accessible. Enfin, pour vérifier si votre site est accessible, plusieurs outils sont à votre disposition.

Google Accessibility Developers Tools

L’extension Accessibility Developers Tools par Google est un puissant outil pour évaluer l’accessibilité de votre site web. En l’installant sur votre Google Chrome, vous pouvez procéder facilement à un audit d’accessibilité web grâce à l’interface de la barre latérale.

AInspector Sidebar par Firefox

AInspector Sidebar, développé par Firefox, permet de vérifier le contenu Web d’un site. Depuis la barre d’outils du navigateur, les fonctionnalités offertes permettent de s’assurer que votre contenu est accessible à tous les utilisateurs.

Wave par WebAIM

Wave, par WebAIM, analyse l’accessibilité de contenus Web en produisant une copie annotée de la page web que vous souhaitez analyser. Ensuite, il vous aide à identifier les problèmes d’accessibilité et à trouver des solutions pour les rectifier.

Job Access With Speech – Jaws par Freedom Scientific

Jaws est un outil spécifiquement dédié aux personnes aveugles ou malvoyantes. Ce lecteur d’écran leur permet de naviguer en toute facilité grâce à une sortie vocale et une entrée braille.

Dynomapper

Dynomapper fait une évaluation approfondie du contenu HTML de votre site web avant de générer un plan du site. Il identifie aussi les erreurs d’accessibilité pour y apporter les correctifs nécessaires.

Ainsi, pour vérifier si votre site est accessible, il suffit d’utiliser ces outils dédiés pour une compréhension précise et détaillée de l’accessibilité de votre contenu web. 

La psychologie des couleurs et l’accessibilité web constituent des piliers fondamentaux dans la création d’un site internet efficace et inclusif. L’adoption de pratiques conformes à la charte WCAG et l’utilisation d’outils comme le Colour Contrast Analyser renforcent non seulement l’accessibilité mais aussi l’attrait global de votre site. En conjuguant l’art de la psychologie des couleurs avec la science de l’accessibilité, vous pouvez offrir une expérience utilisateur riche, inclusive et mémorable.

Qu’est-ce que l’accessibilité ?

Quels sont les 7 contrastes de couleur ?

Les 7 contrastes de couleur selon la théorie de Johannes Itten sont : 1. Contraste de teinte, 2. Clair-obscur, 3. Le contraste chaud-froid, 4. Contraste de saturation, 5. Le complémentaire, 6. Contraste simultané, 7. Contraste de quantité.

Comment trouver le contraste ?

Pour mesurer le contraste, utilisez des outils numériques comme ‘Colour Contrast Analyser‘. Cet outil gratuit, compatible avec Mac et Windows, évalue précisément le contraste entre la couleur du texte et celle du fond, aidant ainsi à améliorer l’accessibilité visuelle de vos contenus.

Quel est le ratio minimum norme pour le contraste de couleurs entre fond et texte ?


Le ratio de contraste de couleurs minimal recommandé pour assurer une bonne lisibilité entre le texte et son fond est de 4.5:1. Pour des textes plus grands, comme les en-têtes, un ratio de contraste de 3:1 est considéré comme suffisant.

Quels sont les ratio de contraste à respecter au maximum si l’on veut être conforme au RGAA ?

Pour être conforme au RGAA, les composants d’interface doivent respecter un ratio de contraste d’au moins 3:1. Cela assure une distinction claire entre l’élément et son arrière-plan, améliorant ainsi l’accessibilité visuelle pour tous les utilisateurs, en particulier ceux ayant des déficiences visuelles.

Illustration d'un cerveau et de personnes en psychologie cognitive UX qui l'étudie.

Psychologie cognitive en UX : 7 biais à connaître

L’UX designer a pour mission d’optimiser au maximum l’expérience utilisateur des internautes qui naviguent sur un site web. Si le but premier est de satisfaire les visiteurs, l’objectif est aussi et surtout d’améliorer le taux de conversion. Pour cela, l’UX design peut se servir de différents outils. Zoom sur l’un d’entre eux : les biais de la psychologie cognitive UX.

Qu’est-ce que la psychologie cognitive UX ?

La psychologie cognitive UX est l’étude de la connaissance des activités mentales et des comportements d’une personne ou d’un groupe, en fonction de son environnement et le contexte dans lequel il évolue. De nombreux psychologues se sont intéressés au sujet, comme Charles Kiesler, Stanley Milgram ou Daniel Kahneman.

La psychologie cognitive UX selon Stanley Milgram

Stanley Milgram est surtout connu pour l’expérience qu’il a menée dans les années 1960. L‘expérience de Milgram consistait à demander à un volontaire d’infliger des chocs électriques à une autre personne, à chaque fois qu’elle répondait mal à une question. Dans les faits, la personne ne recevait aucun choc, mais simulait la douleur, jusqu’à faire croire au participant de l’étude qu’elle était morte ou inconsciente.

Le but d’une telle étude, un peu sadique, il faut le reconnaître, était de mettre en avant le processus de soumission à l’autorité dans lequel était capable d’entrer un être humain. Par simple volonté de répondre aux exigences demandées, le volontaire pouvait torturer une autre personne.

De manière générale, les personnes testées sont allées très loin dans la torture de l’autre, ne remettant pas en question l’autorité des organisateurs de la pseudo-étude.

Bien sûr, des scientifiques menaient cette expérience dans un cadre parfaitement légal.

La psychologie cognitive UX selon Daniel Kahneman

Daniel Kahneman, un psychologue renommé et lauréat du Prix Nobel, a développé une théorie influente pour comprendre la psychologie cognitive UX, particulièrement pertinente pour l’expérience utilisateur (UX) dans le design et la conception de produits. Sa théorie, connue sous le nom de « système à deux vitesses« , distingue deux systèmes de pensée :

  • Le système 1, qui est rapide, automatique, et instinctif. Il est utilisé la plupart du temps et demande peu d’efforts. Il reste lié au processus créatif et à l’analyse des émotions (ex : si vous voyez quelqu’un pleurer, vous savez instinctivement qu’il est triste) ;

  • Le système 2, qui est beaucoup plus lent, demande des efforts, et est lié à l’analyse et à des sujets complexes. Par exemple, quand vous recevez votre première fiche de paie, vous n’y comprenez rien, vous vous concentrez vraiment pour mieux comprendre, en sollicitant ce type de système.

Le problème, c’est que dans le processus d’achat, qu’il soit digital ou non, c’est toujours le système numéro 1 qui est utilisé, ce qui peut entraîner des actions irraisonnées.

L’impact de la psychologie cognitive UX sur le parcours d’achat

Si nous évoquons l’expérience de Milgram, ou les systèmes de pensée de Kahneman, c’est pour montrer que la psychologie cognitive UX a un énorme impact dans de nombreux domaines, et notamment sur le digital et sur l’utilisateur. Involontairement, les internautes prennent des décisions qui peuvent parfois être influencées par des biais cognitifs, comme c’est souvent le cas, par exemple, avec les décisions d’achat.

Psychologie cognitive UX et monde du web : quel rapport ?

Illustration de l'influence du parcours d'achat dans la psychologie cognitive en UX avec deux personnes devant un mobile e-commerce.

De nombreuses entreprises se servent depuis toujours des biais cognitifs pour influencer le parcours d’achat de leur clientèle. Dans le web et le commerce en ligne, les techniques sont les mêmes.

Beaucoup de marques abusent des biais cognitifs pour induire l’utilisateur en erreur, et le pousser à l’achat, et ce, sans même qu’il en ait conscience. C’est ce qu’on appelle les dark patterns, ou dark UX, dont le roi absolu et incontestable est Amazon.

Bien sûr, les biais cognitifs sont aussi des outils de webmarketing très intéressants et très puissants, que les entreprises honnêtes et respectueuses utilisent avec bon sens pour guider leurs clients vers l’achat. Cette force de vente, qui tend à manipuler l’utilisateur par l’ergonomie, est un outil stratégique pour attirer du trafic qui doit être utilisé avec intelligence, pour ne pas nuire à l’image de marque de votre entreprise.

Les grands groupes de biais cognitifs

Un biais cognitif est un schéma de pensée qui dévie de la pensée rationnelle ou logique, et pousse à croire de fausses informations, ou à se laisser tromper.

Il existe plus de 250 biais cognitifs utilisables par les UX designers, que l’on peut classer en plusieurs catégories :

  • Les biais sensori-moteurs, ou illusions ;
  • Les biais d’attention, ou biais attentionnels ;
  • Les biais mnésiques, qui font appel à la mémoire ;
  • Les biais de jugement ;
  • Les paradoxes, ou biais de raisonnement ;
  • Les biais liés à la personnalité.

Les principaux biais cognitifs UX utilisés sur le web

Il est intéressant de connaître les différents biais cognitifs en UX analytics, non seulement pour s’en servir dans sa propre stratégie webmarketing (sans en abuser), mais aussi pour informer les utilisateurs de leurs pouvoirs, et attiser leur vigilance.

Le biais de confirmation

Le biais de confirmation fait appel à la tendance instinctive de l’humain à rechercher en priorité les affirmations qui confirment sa manière de penser. Dans cette même logique, il évitera alors les données qui pourraient les contredire.

Par exemple, quand quelqu’un croit à la théorie du complot, il ne trouvera que des informations sur Internet qui confirment son avis, et ne tiendra pas compte des autres contenus affirmant le contraire.

L’effet de leurre

Illustration de deux personnes qui discutent avec un cerveau de psychologie cognitive au centre, concernant l'effet de leurre en UX.

L‘effet de leurre est un processus qui consiste à mettre en avant une proposition asymétrique par rapport aux autres. Avec ce biais, il est pratiquement certain que l’utilisateur choisira l’élément mis en valeur grâce au design, même si ce n’est pas forcément le plus avantageux.

Par exemple, imaginons que vous souhaitez changer d’offres pour la fibre. Vous vous retrouvez, sur Internet, face à 3 abonnements : un abonnement classique, un abonnement premium et un abonnement expert. Dans la plupart des cas, si la marque fait ressortir celui du milieu par un design particulier, l’internaute le choisira, même s’il est moins avantageux.

L’effet peak-end

L’effet peak-end est une heuristique qui affirme que les gens jugent une expérience uniquement en fonction de ce qu’ils ont ressenti à son pic et à sa fin, sans faire une moyenne des émotions globales ressenties tout au long de l’expérience. Ce sont des étapes qui sont particulièrement soignées pour que les utilisateurs soient satisfaits de leur expérience d’achat.

Par exemple, lors d’un achat en ligne, l’utilisateur va retenir le moment où il va analyser la fiche-produit et ajouter l’article au panier, ainsi que l’étape où il recevra le message de confirmation de la commande. Mais il ne prêtera pas d’attention particulière à toutes les étapes intermédiaires.

L’effet Ikéa

Illustration de l'effet Ikéa avec une représentation d'un e-commerce et la psychologie cognitive derrière.

L’effet Ikéa est un biais cognitif qui affirme que les consommateurs accordent beaucoup plus de valeur à des produits qu’ils ont partiellement créés. C’est en grande partie pour cette raison qu’Ikéa fait des meubles en kit. C’est en effet bien plus satisfaisant de monter soi-même un meuble, que de le recevoir déjà monté.

Si le client participe au processus de création, cela améliore grandement la valeur du produit.

En atelier UX, par exemple, il peut être intéressant d’utiliser l’intelligence des gens pour créer l’arborescence de leur site web. En les intégrant au processus de création du site, ils prendront plus volontiers part au projet, et seront plus satisfaits à la fin de l’atelier.

Pour le web, les personnalisations sont donc très efficaces pour améliorer un taux de conversion, et s’appuient ainsi sur l’effet Ikéa.

Par exemple, en ayant la possibilité de personnaliser une paire de baskets, les utilisateurs seront beaucoup plus tentés de passer à l’achat qu’avec une paire au design conventionnel.

L’effet Zeigarnik

L’effet Zeigarnik dit que les gens se souviennent plus facilement des tâches inachevées ou ininterrompues.

Par exemple, si vous avez une chanson en tête, la meilleure façon de vous en débarrasser est de la chanter de A à Z dans votre tête. En effet, si on termine la tâche, le cerveau passe plus facilement à la suite.


Dans un processus d’achat, l’effet Zeigarnik se manifeste, par exemple, lorsque vous remplissez un panier mais ne le validez pas, ou lorsque vous voyez une barre indiquant les étapes restantes avant la validation. Inconsciemment, votre cerveau n’aura pas terminé la tâche, et ne vous laissera pas en paix.

La loi de Jakob

La loi de Jakob n’est pas vraiment un biais, mais elle affirme que les consommateurs aiment utiliser des services ou sites qu’ils connaissent déjà, et qu’ils pratiquent par habitude.

Par exemple, en UX design, l’internaute préfère naviguer sur un site qui ressemble à ce qu’il considère comme une valeur sûre. Cela facilite son expérience et sa navigation, et ne lui demande aucun effort, le rendant plus apte à passer à l’action en toute confiance.

La loi de Miller

La loi de Miller affirme, qu’en général, une personne ne peut conserver que 7 informations dans sa mémoire de travail. Et ce chiffre tend à baisser, notamment à cause du digital, qui stimule de moins en moins la mémoire.

Ainsi, le fait d’afficher toutes les étapes du processus d’achat permet de décharger la mémoire de l’internaute.

Par exemple, si vous voulez acheter un produit, vous allez devoir vous souvenir qu’il faut cliquer sur « acheter », puis vous rappeler qu’il faut rentrer vos identifiants, puis le mode d’envoi, puis le point relais… Autant d’informations à retenir qu’on peut simplifier en ajoutant tout simplement un bouton « achat en 1 click ».

Même le plus rationnel de tous les internautes se laisse plus ou moins influencer par les biais cognitifs. Il est donc intéressant de les connaître, et de les utiliser dans vos campagnes de pub, sur votre site web, ou dans n’importe quelle documentation. L’équipe UX design de Lemon Interactive peut alors vous aider à les appliquer au mieux, pour optimiser l’expérience utilisateur et augmenter votre taux de conversion.

En apprendre plus sur la psychologie cognitive UX

Quelles sont les 3 disciplines qui convergent dans l’UX Design ?


Trois disciplines clés convergent dans l’UX Design : le design d’interaction, centré sur l’optimisation des interactions entre l’utilisateur et le produit. L’ergonomie de l’interface utilisateur, visant une utilisation intuitive et confortable. Enfin le design de l’information, qui structure l’information pour une clarté optimale.

Qu’est-ce que la psychologie cognitive en UX ?


La psychologie cognitive UX est l’étude des processus mentaux de l’utilisateur affectant ses interactions avec le produit. Elle aide à prévoir et à améliorer la manière dont les utilisateurs perçoivent, apprennent et utilisent une interface, optimisant ainsi l’expérience globale et la satisfaction.

Quel est le but de la psychologie cognitive ?


Son but est d’analyser et de comprendre les processus mentaux tels que la perception, la mémoire, le raisonnement, et le langage. Elle vise à expliquer comment nous traitons l’information, du stade de l’acquisition jusqu’à son utilisation, afin d’optimiser l’apprentissage et la prise de décision.

Quelles sont les 5 étapes de la démarche ux dans l’ordre ?


1) La recherche utilisateur pour comprendre l’audience, 2) La définition des besoins des utilisateurs, 3) L’idéation pour générer des solutions, 4) La création de prototypes, et 5) Les tests d’utilisabilité pour affiner la conception.

Illustration de trois personnes qui sont assis et regardent des analyses des données UX analytics

UX analytics : 5 bonnes pratiques à appliquer

La priorité d’un site web est de répondre aux attentes des utilisateurs. Il faut, pour cela, proposer des contenus de qualité, mais également une interface ergonomique et fluide, qui assure la satisfaction des internautes, et qui les incite à passer à l’action. L’expérience utilisateur (UX) peut alors être évaluée pour mieux comprendre leur parcours sur votre site, et pour s’assurer que vous répondez bien à leur attente. Zoom sur l’UX analytics d’un site Internet.

UX analytics : qu’est-ce que c’est ? 

L’UX Analytics, ou Data-driven UX, est une approche qui se base sur l’analyse de données pour évaluer et améliorer l’expérience utilisateur (UX) d’un site web.

Ainsi, quand on parle d’analytics, on pense souvent à son outil d’analyse de trafic, comme Matomoto, que nous utilisons chez Lemon Interactive. Mais, il est possible de récupérer et d’analyser d’autres données, via des outils d’analyse de l’expérience utilisateur.

L’UX analytics (pour User eXperience) consiste alors à combiner ces deux outils en même temps, afin d’améliorer l’expérience globale de l’utilisateur sur le site.

L’objectif est alors de comprendre le comportement des internautes sur votre site, afin de mieux répondre à leurs attentes, et interpréter les points de friction :

  • Pourquoi les visiteurs viennent sur votre site et d’où viennent-ils ?
  • Pourquoi ne vont-ils pas au bout du parcours d’achat et à quel moment stoppent-ils l’expérience ?
  • Quels sont les éléments qui les persuadent ou dissuadent de passer à l’action ?

En analysant les comportements des utilisateurs sur votre site, vous serez alors en mesure d’optimiser la navigation, et ainsi accélérer la croissance de votre activité.

Comment fonctionne l’UX analytics ? 

Image des logos Matomo, Lucky Orange, Google Analytics, Hotjar, outils utilisés pour l'UX analytics.

Concrètement, l’UX Analytics repose sur la combinaison d’un outil d’analyse de trafic traditionnel (comme Google Analytics ou Matomo) et d’un outil de suivi dédié à l’expérience utilisateur (tel que Lucky Orange, Hotjar, Content Square…). Cette approche vise à unifier l’analyse du comportement de l’utilisateur avec l’audit de l’expérience sur le site.

En utilisant ces deux types d’outils, on cherche à expliquer des données provenant des deux sources. 

Exemple : Vous constatez que vous avez un taux d’abandon à l’étape 3 de votre check-out. Cette donnée, c’est l’analytics qui vous le dit, mais elle ne vous en dit pas plus. L’outil d’analyse vous expose juste un constat.

Pour en savoir plus et comprendre la raison de cet abandon, vous pouvez alors regarder sur votre outil de suivi de l’UX pour comprendre le problème : est-ce que l’internaute ne clique pas au bon endroit ? Est-ce que le bouton n’est pas accessible ? Est-ce que le champ est difficile à renseigner ? 

On regarde alors les vidéos, les cartes de chaleur (ou heatmap), et toutes les données que peut donner l’outil pour mieux interpréter les résultats de l’UX analytics.

Autre exemple : pourquoi personne ne va sur telle ou telle page de votre site, alors qu’elle est accessible depuis la home page ? Peut-être qu’on va se rendre compte que le lien est trop bas dans la page, et que seuls 20 % du trafic de la home page voit le bouton pour accéder sur cette autre page. On détermine alors que l’affichage n’est pas pertinent, et qu’il faut retravailler le design ou l’emplacement de l’élément.

Les enjeux de l’UX analytics 

L’UX analytics de votre site web est une étape à ne pas manquer et à faire régulièrement, car ses enjeux sont de différents ordres :

  • Améliorer la compréhension du parcours utilisateur, et ainsi améliorer la satisfaction ;
  • Détecter les points de friction pour pouvoir les corriger (code, aspect graphique, temps de chargement, aspect responsive…) ;
  • Reconnaître les pages qui génèrent un taux de rebond élevé, et celles qui, à l’inverse, ont un bon taux de conversion, afin d’ajuster le tunnel de conversion.

Pour que ça fonctionne, il faut choisir le bon outil, qui correspond aux besoins du site Internet selon le trafic et les objectifs. Puis il faut le configurer sur le site Internet, soit directement dans le code source du site, soit via des GTM par exemple.

Il existe pour cela de nombreux outils d’analyse UX, payants ou gratuits, qui permettent de mettre en avant tous ces éléments.

La nécessité de l’UX research pour l’analyse UX

L’UX research, centrée sur la recherche en expérience utilisateur, occupe une place important pour l’UX. La discipline fournit des insights fondamentaux pour comprendre les besoins, les comportements et les attentes des utilisateurs. En effectuant des enquêtes, des entretiens, des tests utilisateur et en analysant les données comportementales, l’UX research collecte des informations cruciales qui alimentent la conception et l’optimisation des interfaces utilisateur.

L’UX research contribue ainsi à éclairer les décisions stratégiques en matière de conception, en aidant les équipes à élaborer des solutions centrées sur l’utilisateur et à anticiper les besoins émergents. En intégrant de manière synergique l’UX research dans les processus d’UX analytics, les entreprises peuvent véritablement créer des expériences utilisateur exceptionnelles et adaptées aux exigences évolutives de leur public cible.

Les bonnes pratiques de l’UX Analytics à adopter

Si vous souhaitez utiliser de manière optimale toutes les données fournies par les outils UX analytics, il faut pouvoir agir avec logique et méthode, afin de ne rien laisser passer, et ne pas perdre de temps sur des données sans intérêt.

Définir vos indicateurs clé de performance (KPI)

Illustration de 4 personnes devant des ordinateurs et des graphiques montrant des résultats d'UX analytics

Indispensables dans l’audit de l’expérience utilisateur, les outils sont en mesure de fournir une grande quantité d’informations sur l’interface de votre site web. Cependant, toutes ne seront pas forcément pertinentes pour votre audit spécifique. Il est donc crucial d’évaluer les données qui sont significatives pour votre produit ou service.

En effet, des outils d’analyse UX tels que Matomo, Google Analytics, ou encore Content Square, ont la capacité de révéler les comportements et les réactions des utilisateurs sur votre site. Il est alors essentiel de bien définir les KPI essentiels à l’optimisation de l’UX de votre site, afin de cibler votre analyse et répondre précisément à vos attentes. De manière générale, un propriétaire de site va surtout chercher à comprendre :

  • Comment le visiteur consomme les éléments du site ?
  • Quelles sont les pages les plus performantes et celles qui convertissent moins bien (ou pas du tout) ?
  • Quels sont les points de friction qui empêchent l’internaute d’aller au bout de l’action, ou qui l’incite à partir ?
  • Quel est le taux de rebond ?

Toutes ces données permettent d’obtenir des leviers d’amélioration, pour contrer les limites d’un site web.

Analyser l’audience de votre site web 

Pour mesurer la qualité de l’UX de votre site, il est parfois intéressant de s’arrêter sur les profils de vos visiteurs. Cela vous aidera à mieux comprendre leurs attentes, leurs comportements, et à cibler leurs besoins pour améliorer les performances de votre site. 

Grâce aux outils d’UX analytics, vous pouvez alors avoir accès à de nombreuses données :

  • Les informations démographiques (localisation, langue, âge…) ;
  • Les sources du trafic (recherche organique, réseaux sociaux, backlink…) ;
  • Les pages les plus visitées ;
  • La durée des visites de chaque utilisateur…

Il peut arriver, par exemple, qu’un propriétaire de site se rende compte que les visiteurs de son site ne correspondent pas du tout à sa cible ou à son client idéal. C’est alors une donnée précieuse qui permet de repenser toute la stratégie de contenu, visiblement mal paramétrée, afin d’attirer le bon public et augmenter le taux de conversion.

Évaluer l’impact du temps de chargement de votre site sur le comportement utilisateur

Illustration d'une femme assise devant un smartphone à sa taille, montrant différents chiffres d'UX analytics

Parmi les nombreux éléments qui influencent directement l’UX d’un site, le temps de chargement des différentes pages est souvent intéressant à analyser. Il est alors recommandé de mettre en corrélation la vitesse de chargement avec le comportement des utilisateurs, car cela peut expliquer bien des choses. En effet, un temps de chargement trop long peut avoir des répercussions sur :

  • Le taux de rebond (les internautes ne sont généralement pas très patients, et préfèrent laisser tomber et aller sur un autre site, plutôt que d’attendre la fin du chargement d’une page) ;

  • Le taux d’abandon de panier (surtout en cas d’achat sur un coup de tête) ;

  • L’image de marque de l’entreprise (la première impression sur le site est essentielle pour déterminer la suite du parcours utilisateur).

Face à des internautes toujours plus impatients et exigeants en matière d’expérience utilisateur, il est aujourd’hui impératif de ne jamais dépasser un temps de chargement de 3 secondes pour garantir une navigation fluide. Pour atteindre cet objectif, il est peut-être nécessaire de procéder à un audit approfondi et à quelques modifications essentielles pour optimiser la vitesse de chargement de votre site.

Ces ajustements pourraient inclure le redimensionnement des images pour une meilleure adaptation à l’interface utilisateur, la compression des fichiers JS, HTML et CSS pour alléger la charge, et le choix d’un hébergeur performant pour assurer une réponse rapide aux demandes des utilisateurs.

Évaluer la qualité du contenu du site 

Nul propriétaire de site web n’est censé ignorer que, pour Google, le contenu est roi ! Et cela se visualise très concrètement dans le comportement des visiteurs d’un site. En effet, une page avec des contenus intéressants, fiables et structurés améliore l’engagement des utilisateurs. Il est donc primordial d’effectuer un audit de la qualité des contenus de votre site, en prenant en compte les données et les retours des utilisateurs, pour améliorer l’expérience utilisateur.

Ainsi, si votre page ne présente aucun défaut technique, ergonomique ou graphique, tâchez de définir si le contenu est réellement qualitatif :

  • Texte structuré, aéré et facile à lire ;
  • Contenu riche et spécifique au sujet et au public visé (champ lexical et mot-clé) ;
  • Texte facilement compréhensible par tous ;
  • Aucun contenu dupliqué ;
  • Contenu mis à jour…

Analyser le netlinking de votre site

Les analyses UX, essentielles dans l’audit et l’amélioration de l’expérience utilisateur, permettent, entre autres, de déterminer l’origine et la destination des visiteurs de votre site. Ces données sont cruciales pour comprendre l’interaction des utilisateurs avec votre interface. Le netlinking, ainsi que le maillage interne et externe de votre site, jouent un rôle majeur dans l’explication de différents indicateurs, tels qu’un taux de rebond élevé, une page peu visitée, ou encore une autre très performante.

De cette manière, une stratégie de backlink efficace peut vous apporter du trafic qualifié, et peut entre en compte dans l’UX analytics de votre site. L’analyse croisée des rapports GA4 et de l’expertise UX est bénéfique pour un site web. Notamment quand il s’agit d’analyser l’entonnoir de conversion ou l’exploitation du parcours utilisateurs (quelles pages visitent les internautes ? Font-ils marche arrière et à quel moment ?).

De la même façon, un maillage interne mal exploité peut guider les visiteurs vers la sortie. Par exemple, si vous placez trop de liens externes, et qu’en plus ils s’affichent dans la même fenêtre, l’internaute quitte votre site rapidement, augmentant considérablement le taux de rebond. Il est crucial de tester et d’auditer ces aspects pour identifier et résoudre les problèmes potentiels.

Les autres méthodes pour analyser l’expérience utilisateur de votre site web

Si les outils d’analyse UX sont extrêmement efficaces pour évaluer le comportement des internautes sur votre site, il est également judicieux de les combiner à d’autres analyses pour enrichir les données collectées.

Ainsi, la satisfaction des utilisateurs, et donc la qualité de l’UX d’un site, dépend principalement de la perception du site et de son ergonomie. Vous pouvez alors analyser la qualité graphique et ergonomique d’un site à l’aide des outils d’UX analytics. Cependant, pour une évaluation plus complète, il est conseillé de les compléter avec d’autres outils d’analyse UX :

  • L’A/B testing : l’objectif est ici de présenter à des testeurs deux ou plusieurs versions d’un site, présentant chacune des différences mineures (un CTA qui change, une couleur, une police de caractère…) ou au contraire, des modifications très importantes. Il s’agit ensuite d’analyser leurs réactions, pour déterminer quelle version génère le plus de conversions ;

  • Le test utilisateur (test d’utilisabilité ou User Test) : ce test consiste à évaluer en temps réel le comportement d’un utilisateur sur le site, que ce soit en ligne ou en présentiel. La mise en situation en temps réel permet d’évaluer l’UX grâce à l’observation des interactions de l’internaute avec le site et la mise en évidence des points de blocage ;

  • Le System Usability Scale (SUS) : cet outil d’analyse UX d’évaluation prend la forme d’un questionnaire qui s’appuie sur l’échelle de Likert. Rapide et peu coûteuse, cette solution permet d’avoir des réponses précises à une dizaine de questions évaluant l’utilisabilité d’un site. 

Chez Lemon Interactive, on accompagne les clients sur la partie UX analytics depuis plusieurs années déjà. N’hésitez donc pas à contacter nos experts UX en cas de besoin particulier sur votre site web.

Approfondir l’UX analytics en 4 questions

Comment analyser l’UX ?


Pour analyser l’UX, commencez par définir clairement les objectifs et besoins de l’utilisateur final. Utilisez des méthodes telles que les enquêtes, l’observation, les tests d’usabilité et l’analyse de données pour comprendre le comportement et les préférences des utilisateurs, et apporter des améliorations fondées sur des données probantes.

Quels sont les 3 piliers de l’UX Design ?


Les trois piliers de l’UX Design sont l’utilisabilité, qui assure une navigation intuitive et une facilité d’emploi ; l’utilité, garantissant que le contenu répond aux besoins des utilisateurs ; et l’émotion, créant une expérience plaisante et engageante incitant les utilisateurs à interagir avec le produit.

Quelles sont les 5 étapes de la démarche UX dans l’ordre ?


1) Recherche utilisateur pour comprendre les besoins, 2) Définition de la stratégie et des objectifs, 3) Conception avec création de wireframes et prototypes, 4) Développement avec intégration et codage, 5) Test d’usabilité pour valider et itérer.

Quel est le but de l’UX ?

Le but principal de l’UX (User Experience) est d’améliorer la satisfaction des utilisateurs en concevant des produits, services ou interfaces qui offrent une expérience intuitive, agréable et efficace.

L’UX vise à créer des solutions qui répondent aux besoins spécifiques des utilisateurs pour une interaction positive et mémorable.

Illustration d'un personnage rouge pointant une page web responsive design sur un mobile

Le rôle crucial du design responsive dans la création de sites web

Imaginez un instant pouvoir offrir à vos visiteurs une expérience UX en ligne fluide et engageante, où chaque élément s’adapte comme par magie sur n’importe quel appareil, que ce soit un smartphone, une tablette ou un ordinateur de bureau. Vous vous demandez sans doute : « Quel est ce secret qui permet de créer des sites internet aussi captivants ? ».

La réponse réside dans le design responsive, l’art d’adapter votre site web à tous les écrans avec élégance et harmonie. Préparez vous à plonger dans un monde où l’expérience utilisateur atteint de nouveaux sommets, et où votre site web devient la vitrine de votre entreprise.

L’importance d’un site web qui s’adapte à tout support de communication pour captiver votre cible

Illustration d'une cible et d'un personnage dans une page de site web responsive

Dans un contexte où les visiteurs accèdent à Internet via une variété d’appareils digitaux, il est primordial de proposer une expérience fluide et attrayante. Le responsive design permet à ce que votre site web soit capable de s’ajuster automatiquement à tous les écrans de n’importe quels appareils, qu’il s’agisse de smartphones, de tablettes ou d’ordinateurs de bureau. Grâce à cette spécificité, vous pouvez captiver l’attention de votre public et le garder engagé sur votre site.

Le responsive design est bien plus qu’une simple technique de conception d’interface digitale. Cela permet à chaque page de votre site web de s’adapter automatiquement à la taille de l’écran utilisé par l’utilisateur. Il diffère du Design adaptative.

La compatibilité avec les smartphones est aujourd’hui essentielle pour offrir une expérience utilisateur optimale. Cependant, il est important de souligner que cette compatibilité mobile ne se limite pas à une simple question d’ergonomie.

En effet, le responsive design joue également un rôle déterminant dans le référencement naturel de votre site. Les moteurs de recherche comme Google accordent une attention toute particulière à la convivialité mobile lors de l’évaluation et du classement des sites web dans leurs résultats de recherches.

Comprenez les principes fondamentaux de l’UX et UI design

L’UX design (design de l’expérience utilisateur) et l’UI design (design de l’interface utilisateur) sont 2 disciplines essentielles pour optimiser l’interaction entre les utilisateurs et votre site web. L’UX design se concentre sur la facilité d’utilisation, l’accessibilité et la satisfaction des utilisateurs, tandis que l’UI design se focalise sur l’esthétique visuelle, la cohérence et l’ergonomie de l’interface. Le responsive design quand à lui intègre ces aspects pour créer une expérience utilisateur fluide et agréable sur tous les dispositifs.

Afin de tirer pleinement parti des avantages du Responsive Web Design (RWD), il est important que l’expert en webdesign fasse preuve de vigilance. La conception d’un site en Responsive Web Design répond à plusieurs critères devant être anticipé, avant son intégration de votre CMS (Content Management System) – (WordPress, Prestashop, Drupal, Magento). Une approche précoce et réfléchie garantira un site web adaptatif et performant, offrant une expérience utilisateur optimale sur tous les appareils.

Les avantages indéniables du responsive design

Illustration d'un personnage avec une pancarte avec un checkmark des avantages du responsive design

Les avantages du responsive design sont multiples et contribuent directement au succès de votre site web. Tout d’abord, il garantit une expérience utilisateur cohérente et optimisée, ce qui entraîne une plus grande satisfaction et une réduction des taux de rebond.

De plus, il favorise le référencement naturel en évitant les contenus dupliqués et en offrant une meilleure visibilité dans les moteurs de recherche. Enfin, le responsive design renforce la crédibilité de votre entreprise et améliore votre image de marque en montrant votre engagement envers une expérience utilisateur exceptionnelle.

Les avantages du responsive web design sont importants, du moins tant que le webdesigner s’y prend bien dans sa conception, c’est-à-dire s’il soigne le fond de ses pages, anticipe les actions des utilisateurs et va prendre en considération les spécificités des smartphones et tablettes afin que la résolution augmente ou diminue en fonction de l’appareil.

Le simple Drupal V8 tout comme la puissante version 3.8 du CMS WordPress sont à son service pour ce faire.

Adoptez le responsive design pour une expérience digitale d’exception

Il est temps d’intégrer le responsive design pour votre site internet afin de proposer une expérience utilisateur exceptionnelle à chaque visiteur. Engagez des experts en UX et UI design pour vous accompagner dans la création d’un site adaptatif et attrayant. N’oubliez pas que le responsive design est une étape cruciale pour optimiser votre présence en ligne, fidéliser votre public et accroître votre succès dans le domaine du webmarketing.

Le responsive design est donc bien plus qu’une simple tendance, c’est une nécessité pour créer un site internet d’exception. En adoptant cette approche, vous démontrez votre souci constant de satisfaire les utilisateurs et de répondre à leurs attentes et ce quel que soit le support utilisé.

Alors, plongez dans le monde de l’UX et UI design et utilisez le responsive design pour offrir une expérience utilisateur inoubliable à vos visiteurs.

Illustration d'une page de site web colorée avec des mains essayant de la retoucher

Comment choisir la bonne plateforme pour votre création de site web ?

Dans le monde captivant de la création de sites internet à Lille, lorsque vous vous lancez dans l’aventure du digital, choisir la bonne plateforme pour votre entreprise est une étape cruciale. Rassurez vous, fort de nos années d’expérience en UX, webmarketing et développement web, nous sommes là pour vous guider ! À travers les différentes étapes de création de votre site internet, nous vous aidons à faire le choix le plus éclairé possible qui propulsera votre entreprise vers le succès, la notoriété et la rentabilité.

L’importance d’une présence en ligne professionnelle

Quel que soit le secteur, aujourd’hui, avoir une présence en ligne est essentiel pour tout professionnel, Peu importe sa taille ou son secteur d’activité.

Votre site web est votre vitrine virtuelle, votre opportunité de vous démarquer et d’attirer l’attention de votre cible.

Que vous soyez novice cherchant à créer votre premier site web ou un expert en marketing digital à la recherche de meilleures performances, il est temps de mettre les bouchées doubles pour une présence en ligne accrue.

Explorez les différentes plateformes de création de sites web

Logo de plateformes, comme Prestashop, WordPress, Sylius ou Shopify

Lorsque vient le moment de choisir la plateforme pour son site web, vous vous retrouvez souvent face à une multitude de solutions, allant d’un builder simple au code complet.

Parmi les plus populaires, citons les CMS bien connus tels que WordPress, Prestashop, Sylius, Shopify ou encore Magento et Drupal pour ne citer qu’eux. Chaque plateforme a ses avantages, ses particularités, mais aussi ses inconvénients. Rassurez-vous notre agence de création de site internet à Lille vous assiste pour trouver celle qui correspond le mieux à vos besoins.

Les critères pour choisir la plateforme idéale

Pour choisir la bonne plateforme de création de sites internet, plusieurs critères doivent être pris en compte :

  • Tout d’abord, définissez vos objectifs : souhaitez-vous créer un blog, une boutique en ligne, ou un site vitrine pour présenter vos services ?

  • Ensuite, évaluez la facilité d’utilisation de la plateforme, notamment si vous n’avez pas de connaissances techniques approfondies. La flexibilité et la personnalisation offertes par certaines de ses plateformes sont également des éléments à considérer.

  • Enfin, n’oubliez pas l’importance du référencement naturel (SEO) car croyez-nous, un site web qui n’est pas visible ne sert pas à grand chose : choisissez aussi une plateforme qui vous permettra d’optimiser votre site web pour les moteurs de recherche.

Faites le choix éclairé pour votre entreprise avec la bonne plateforme de création de site web

Illustration d'un fichier et de la touche entrée

Maintenant que vous avez exploré les différentes plateformes de création de sites web à Lille et identifié les critères les importants pour votre entreprise, il est temps de prendre une décision éclairée pour avoir un site ambitieux.

Évaluez chaque option en fonction de vos besoins spécifiques et de vos objectifs commerciaux. Si nécessaire, n’hésitez pas à demander l’avis de nos experts en stratégie digitale, webmarketing, UX ou encore développement web. Tous nos professionnels vous guiderons au mieux dans votre choix.

Créez votre présence en ligne avec succès grâce à Lemon Interactive à Lille

Choisir une plateforme de création de site web, cela nécessite un benchmark important. Il faut comparer les offres existantes, choisir en fonction des critères que chaque entreprise définie. Que ce soit les fonctionnalités, les options, la technologie ou le tarif, le choix n’est pas toujours facile.

Avec notre équipe de Lemon Interactive, nous sommes là pour vous aider à faire le bon choix ! Notre expertise des différentes plateformes peut vous aider, dans l’objectif plus vaste de développer votre présence en ligne, autant grâce à un site web réussie qu’à une stratégie webmarketing optimisée.

Maintenant, vous en avez conscience, la création d’un site web professionnel est une étape importante pour booster votre entreprise dans ses perspectives de réussite. Avec les nombreuses plateformes que nous vous présenterons, vous aurez l’opportunité de choisir celle qui répond le mieux à vos besoins et à vos objectifs.

N’oubliez pas l’importance du webmarketing et de l’expérience utilisateur pour vous démarquer sur le web. Maintenant, lancez-vous et faites de votre présence en ligne un véritable atout pour votre entreprise.

Photo d'un homme face à un ordinateur avec le texte "L'audit UX, critères ergonomique de Bastien et Scapin" - Lemon Interactive

8 critères ergonomiques essentiels pour un site web

Il ne suffit pas de produire du contenu de qualité et bien optimisé pour attirer du trafic et convertir. L’ergonomie du site est également primordiale pour assurer une navigation suffisamment agréable pour inciter l’internaute à rester sur le site, voire à passer à l’action. C’est sur ce postulat que les chercheurs Bastien & Scapin ont établi une liste de 8 critères ergonomiques essentiels pour l’ux d’un site web.

Mais qui sont Bastien et Scapin ?

Christian Bastien et Dominique Scapin sont deux chercheurs en ergonomie cognitive et psychologie ergonomique. Leurs différentes études leur ont permis de se rendre compte que l’expérience utilisateur était vraiment différente selon les interfaces, et ont cherché à énumérer tous les éléments qui pourraient améliorer l’UX d’un site.

Ils ont alors établi des critères ergonomiques objectifs pour évaluer l’utilisabilité d’une interface web ou mobile, avant, pendant et après la conception, pour faire en sorte qu’il y ait un standard sur toutes les interfaces, et qu’on puisse faire des audits objectifs.

Les 8 critères ergonomiques d’un site web selon Bastien et Scapin

Les chercheurs Bastien et Scapin ont mis en place une liste d’éléments à prendre en compte pour améliorer l’ergonomie d’une interface, qu’ils regroupent en 8 critères, chacun composé de plusieurs sous-critères.

Critère n° 1 : le guidage

Illustration vectorielle du critère ergonomique du guidage, avec 2 personnages entourés de dessins de pages web

Le guidage correspond à l’ensemble des moyens pour conseiller, informer et conduire l’utilisateur lors de ses interactions. Cela lui permet de toujours savoir où il se situe dans le site, mais aussi au niveau de son parcours utilisateur.

On retrouve dans le guidage de nombreux sous-critères, dont :

  • L’incitation : ce sous-critère vise à permettre aux internautes de passer à l’action sans entrave. Il faut alors faire attention à ce que les placeholders soient adéquats (que l’on retrouve bien le format Jour/Mois/Année pour un placeholder « date de naissance », par exemple), ou encore être vigilant à proposer une taille du champ adaptée à la demande d’information ;

  • Le groupement et la distinction entre items : cela correspond à l’organisation des items les uns par rapport aux autres, en fonction du format et de la topologie. Par exemple, deux éléments ayant un rapport entre eux doivent être placés à proximité l’un de l’autre, et plus éloignés des éléments sans rapport. La surbrillance en violet des liens déjà passés sont un autre exemple de distinction entre items ;

  • Le feed-back immédiat : ce sous-critère correspond, par exemple, au message de confirmation que l’on reçoit immédiatement après avoir passé une commande en ligne ;

  • La visibilité : on parle ici du ratio d’accessibilité avec les typographies, les couleurs, la taille des zones de texte, la justification des textes…

Critère n° 2 : la charge de travail

La charge de travail correspond à toutes les étapes par lesquelles doit passer un internaute pour avoir la réponse à sa question, ou pour atteindre la page recherchée. Celle-ci doit être la plus légère possible. Parmi les sous-critères de la charge de travail, on retient principalement la brièveté, qui permet de naviguer au plus vite sur une interface, en évitant un chargement lourd et chronophage. Parmi les éléments de brièveté à mettre en place, on peut retenir :

  • Le dévoilement progressif, qui permet d’alléger l’interface en ne dévoilant les blocs qu’au fur et à mesure que l’internaute scrolle, sans les précharger dès l’ouverture de la page ;

  • L’affichage du clavier adéquat, comme le clavier numérique pour rentrer un numéro de téléphone ;

  • La réduction de la taille des liens…

Critère n° 3 : le contrôle explicite

Le contrôle explicite consiste à faire en sorte que l’utilisateur ait le total contrôle sur l’interface, et que le système exécute uniquement les opérations demandées.

Cela peut se traduire par l’intégration d’un retour arrière, par le choix les labels en fonction de l’état d’avancement d’une action, par la demande de validation après chaque entrée de données…

Le sous-critère du contrôle utilisateur est ici essentiel, et permet, entre autres, d’autoriser les interruptions. Prenons l’exemple de Gmail. Quand on supprime un mail par inadvertance, on a quelques secondes pour revenir en arrière et interrompre l’action en cours. Cela fait partie du contrôle utilisateur.

Critère n° 4 : l’adaptabilité

Illustration vectorielle de deux personnages tenant des panneaux interactifs à mettre sur un canva vierge d'un site web

L’adaptabilité est la capacité d’une interface à s’adapter selon le contexte, les besoins et les préférences des utilisateurs. On compte alors plusieurs sous-critères :

  • La flexibilité : faire en sorte, par exemple, que les raccourcis claviers puissent être modifiés, de pouvoir remanier certaines actions selon les préférences, de désactiver certaines fonctionnalités, ou encore de permettre la personnalisation de l’interface comme le fil d’ariane (couleur, police…) ;

  • L’expérience utilisateur : cela concerne les moyens mis en œuvre pour respecter le niveau d’expérience de l’utilisateur. On peut alors proposer les fonctionnalités de base pour les novices, et ajouter des fonctionnalités plus pointues pour les experts.

Critère n° 5 : l’homogénéité, la cohérence

La cohérence globale de l’interface homme-machine a pour objectif de respecter une logique d’utilisation constante. Par exemple, on peut établir un color system. Ainsi, si vous avez 4 couleurs dans votre charte graphique, vous n’en utilisez qu’une, voire 2 maximum, pour les éléments cliquables, afin que l’utilisateur soit guidé et se repère facilement sur l’interface.

La cohérence passe aussi par l’attention portée au type system. Par exemple, les H1, H2 et autres éléments structurels d’un contenu doivent être dans des tailles bien définies, afin d’offrir une cohérence et que l’internaute se retrouve dans sa navigation grâce à des critères ergonomiques précis.

Critère n° 6 : la gestion des erreurs

Illustration vectorielle d'un personnage avec une croix en main, démontrant une erreur sur un site web

La gestion des erreurs consiste à faire en sorte qu’il y ait différents moyens pour protéger l’utilisateur des erreurs, et qu’il puisse les corriger. Cela peut prendre différentes formes :

  • Mettre le champ en rouge quand il y a une erreur (pseudo déjà utilisé…) ;

  • Préciser les éléments attendus dans la création d’un mot de passe (une majuscule, un chiffre…) ;

  • Afficher les éléments manquants ;

  • Informer d’un format inadéquat ou d’une syntaxe incorrecte…

Critère n° 7 : la signifiance des codes

On parle de code signifiant lorsqu’il y a une relation sémantique forte entre les codes et les items auxquels ils se réfèrent. Avoir un code signifiant est donc essentiel pour que le rappel et la reconnaissance soient meilleurs. Il faut alors faire attention à utiliser les bonnes conventions.

Par exemple : le rouge est synonyme de bonheur en Chine, mais en Europe, c’est plutôt le symbole de l’interdit. Il n’est donc pas judicieux de faire toute une interface en rouge.

Il faut être vigilant à ce que l’interface corresponde à la cible, ainsi qu’à leurs vices et coutumes.

Critère n° 8 : la compatibilité

Illustration vectorielle de pages web en responsive design, adaptées à chaque appareil

La compatibilité consiste à adapter l’interface aux caractéristiques de l’utilisateur. Si, par exemple, on s’adresse à des personnes qui bougent beaucoup, on pense avant tout au responsive. Si on s’adresse à des personnes âgées, on choisit une interface sobre, aérée, claire et parfaitement guidée.

Le langage de l’utilisateur est aussi à prendre en compte. Si on s’adresse à des personnes expertes dans le domaine, on peut utiliser des termes techniques, mais si on s’adresse à des novices, il faut adapter le contenu.

L’expérience utilisateur ne se résume pas à un contenu de qualité, et l’ergonomie du site est d’une importance majeure. Lemon Interactive vous accompagne dans la création de votre site, afin de répondre à tous les critères ergonomiques de Bastien et Scapin, et d’offrir une expérience utilisateur optimale à vos internautes.

Méthodes et outils pour mesurer l’UX d’un site

Nous sommes tous internautes, et nous savons tous à quel point il est agréable de naviguer sur un site ergonomique et instinctif. En toute logique, un créateur de site internet doit donc accorder une importance majeure à l’expérience utilisateur (UX) pour s’assurer de bons résultats, que ce soit en termes de visibilité, ou de conversion. Découvrons alors quels sont les méthodes et outils qu’utilise notre agence UX design à Lille pour mesurer l’expérience utilisateur d’un site.

Redéfinir l’UX pour mieux le comprendre

Avant d’entrer dans le vif du sujet, arrêtons-nous sur la définition de l’UX. L’expérience utilisateur, ou UX design, s’appuie sur les ressentis des internautes lorsqu’ils visitent un site internet ou n’importe quel support digital. Pour que l’UX soit optimale, il est alors impératif de répondre à leurs attentes et besoins, en proposant un parcours instinctif et agréable, parfaitement optimisé et ergonomique.

Travailler l’UX permet donc d’améliorer la fluidité de la navigation sur les différentes pages, en analysant le point de vue émotionnel de l’internaute.

Pourquoi faut-il mesurer l’UX d’un site ?

L’ergonomie et l’expérience vécue par l’utilisateur sont cruciales pour l’engagement et la fidélité. En effet, 88 % des internautes ne reviennent pas sur un site après une mauvaise expérience. Cela va même plus loin, puisque 68 % des utilisateurs déclarent quitter immédiatement un site, sans même lire le contenu, si l’expérience est désagréable.

Il faut donc, dès que possible, mesurer les performances UX d’un site, pour pouvoir intégrer et/ou améliorer les pratiques UX et ergonomiques.

Ces mesures mettent en évidence les différents KPI UX, ou indicateurs clé de performance, et permettent de mieux comprendre les utilisateurs, ainsi que les failles et points de friction du site internet. Corrélés avec des performances business, ces indicateurs sont un guide pour imaginer des interfaces plus ergonomiques, que l’on va tester et retester directement auprès des internautes, jusqu’à trouver la stratégie digitale qui fonctionne, et qui permet d’offrir une expérience utilisateur optimale.

Les outils de mesure de l’UX

Différents outils permettent d’analyser le comportement des internautes. Ceux-ci dépendent essentiellement du type d’informations que l’on souhaite recueillir.

Les informations quantitatives

Les informations quantitatives sont toutes les données en masse que l’on peut récupérer, et qui offrent des indications globales sur l’expérience utilisateur. On retrouve ici deux outils très performants pour recueillir des données quantitatives sur l’UX d’un site :

  • Le NPS (Net Promotor Score) mesure la satisfaction client en proposant un score de 0 à 10 pour évaluer l’UX des sites. Cela peut prendre la forme d’un questionnaire, d’une enquête, ou encore d’un sondage, qu’on envoie à un maximum d’utilisateurs, en ciblant plus ou moins les envois.
  • Google Analytics recense de nombreuses statistiques : taux de conversion, taux de rebond, temps passé sur une page, taux d’échec ou d’erreur sur un formulaire, taux d’abandon…

Les données qualitatives

Les informations qualitatives représentent une source de données bien plus précise, qui permet de cibler très minutieusement les personnes interrogées, mais aussi les éléments à évaluer. Plusieurs outils de mesure de l’UX permettent de recueillir des données qualitatives :

  • Les Cartes de chaleur ou Heat Map analysent le comportement des internautes sur un site en créant des zones de chaleur où apparaissent les zones de clic et les zones de scroll, par exemple. Cela permet de se rendre compte de la fluidité du site, quel bouton n’est pas utilisé, et si l’utilisateur comprend bien la logique de la page en cliquant au bon endroit;
Exemple de Heat Map pour l’accueil de Wikipédia
  • Les sessions utilisateur (avec enregistrement vidéo) permet d’avoir une visualisation précise de la manière dont l’utilisateur se comporte dans une session, et comment il navigue entre les pages du site. C’est un test utilisateur où on va demander l’avis de l’internaute, en lui imposant un parcours de test précis.

Quantitatif et qualitatif : des données indissociables

Il est incontournable de mixer le quantitatif et le qualitatif pour avoir une idée précise de ce qui fonctionne, et ce qui ne fonctionne pas.

Par exemple, si les données quantitatives montrent un taux d’abandon élevé à l’étape « choix du mode de livraison », on peut penser à un problème technique. Si, après vérification, on se rend compte que le problème n’est pas technique, l’étude qualitative va pouvoir montrer, avec la carte de chaleur, où les gens cliquent, pourquoi ils abandonnent. Cela peut être, par exemple, une difficulté dans le choix du point relais.

« Ainsi, le quantitatif pointe le doigt sur un problème, et le qualitatif amène une réponse potentielle plus précise. »

Certains outils de mesure font à la fois le quantitatif et le qualitatif, comme les grilles d’évaluation de site internet, ou les questionnaires SUS (System Usability Scale) qui offrent le point de vue subjectif d’un utilisateur sur le site internet.

Les critères de mesure de l’UX

Face à la quantité astronomique de données mesurables, il est important de savoir cibler les critères de mesure utiles pour améliorer l’UX d’un site. Certaines données sont donc indispensables pour comprendre les comportements utilisateurs :

  • L’utilisabilité du site : taux de réussite, facilité à comprendre l’architecture du site, temps dédié à une tâche, repères visuels facilement repérables… ;

  • L’engagement : temps total passé sur le site, nombre d’interactions, partage sur les réseaux sociaux, satisfaction… ;

  • La conversion : taux de confiance, taux de conversion, recommandation, probabilité d’action…

Tous ces critères peuvent s’évaluer à partir de données recueillies directement auprès des utilisateurs.

Que faire des informations recueillies ?

L’objectif du recueil de données est de pouvoir les analyser, et les transformer en chiffres. Ceux-ci sont d’une grande aide pour déterminer les pistes d’amélioration du site qui offriront une meilleure expérience client et une navigation plus intuitive.

À chaque optimisation, il est important de procéder à un nouveau test utilisateur, afin de comparer les nouvelles données aux précédentes, et ainsi noter l’effectivité de la stratégie adoptée, et les points qui sont encore à améliorer.

L’UX d’un site fait partie des stratégies de référencement naturel qu’il est essentiel de prendre en compte pour améliorer la visibilité et le trafic d’un site. Lemon Interactive maîtrise les outils de mesure de l’UX et vous propose une stratégie UX design qui boostera votre activité en ligne et augmentera la fidélisation client.