Illustration de deux personne avec un handicap qui naviguent sur internet avec un ordinateur et un smartphone.

Accessibilité web et RGAA : le guide essentiel des normes accessibles

L’accessibilité web se positionne comme un enjeu majeur. Il s’agit de garantir un accès universel aux contenus et services numériques, y compris pour les personnes en situation de handicap. Ce défi est adressé par le RGAA (Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité), un dispositif législatif structuré qui oriente vers un numérique pour tous. Qu’il s’agisse de sites internet, d’applications ou de tout autre support numérique, elle est à l’ordre du jour car la connexion ne devrait pas connaître de barrières.

A quoi sert le référentiel général d’amélioration de l’accessibilité ?

Le référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA) est une réglementation en France qui joue un rôle clé dans l’optimisation de l’accessibilité des sites web. En axant la stratégie d’un site sur la conformité aux normes internationales d’accessibilité numérique connues sous l’appellation WCAG.

Fonctions fondamentales et évolution du RGAA

Illustration de deux personnes qui mesurent les critères de l'accessibilité sur une feuille RGAA.

Il permet de contrôler l’accessibilité d’un site et de ses contenus. Il sert de système de mesure, calculant le taux d’accessibilité d’un site en passant au crible ses pages web en fonction des critères qu’il énonce. Pour ce faire, il recense 106 critères de contrôle, avec une moyenne de 2,5 tests par critère. 

Depuis sa création, il continue d’évoluer pour répondre aux changements en matière de normes d’accessibilité. Sa version la plus récente, la 4.1, a été publiée le 18 février 2021. Cette mise à jour notoire supprime la distinction entre les niveaux A et AA de conformité, rendant toutes les régulations obligatoires.

En pratique avec le RGAA

En pratique, il présente des techniques d’implémentation, comme l’utilisation de HTML, CSS, JavaScript, pour vérifier le respect des critères, réduisant ainsi les écarts d’interprétation concernant le respect des normes.

De plus, en cas d’absence de mise à jour du référentiel sous 3 ans pour prendre en compte de nouveaux standards ou spécifications techniques, il est recommandé de créer des tests supplémentaires.

Limites du RGAA

Malgré son efficacité, il présente des limites notables. Actuellement, sa méthode technique ne cible pas directement les applications mobiles natives, les progiciels et le mobilier urbain numérique. Pour ces derniers, il sera donc nécessaire de vérifier directement l’application de la norme de référence EN 301-549 V2.1.2.

Qui est concerné par le RGAA ?

C’est une exigence cruciale pour une gamme spécifique de services et organisations. Il est notamment important de citer les différentes entités qui vont suivre.

Entités publiques et privées concernées

Cette mesure concerne toutes les organisations publiques. Cela inclut notamment ceux de l’État, les collectivités territoriales, les établissements publics, ainsi que les organisations délégataires d’une mission de service public.

En outre, les conditions du RGAA s’imposent également aux entreprises privées réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions d’euros en France. Les organisations d’intérêt général figurent aussi parmi les entités concernées.

Exigences pour les services en ligne

Il étend ainsi son territoire bien au-delà des sites web conventionnels. En effet, toutes les applications employées via un navigateur web sont concernées par le RGAA, y compris les sites internet, intranet et extranet.

Sur chaque page d’accueil des services en ligne, les mentions « Accessibilité : non conforme », « Accessibilité : partiellement conforme » ou « Accessibilité : totalement conforme » doivent être clairement affichées, en fonction de l’état de conformité actuel.

Règles, vérifications et conformité

Illustration d'une personne qui pèse dans la balance les sanctions financières.

Il ne se contente pas de fixer des règles et lois de mise en œuvre, il fournit également une méthode de vérification. Ces contrôles permettent d’évaluer le niveau de régularité au RGAA, pouvant donc entraîner une sanction financière de 20 000 euros par service en ligne dans le cas d’un manquement aux obligations.

Plus qu’une simple obligation légale, l’adhérence au RGAA est une responsabilité envers la société. Elle démontre un engagement envers l’accessibilité numérique, créant un environnement digital inclusif pour tous.

En fin de compte, la mise en œuvre du RGAA permet d’élaborer un web mieux adapté aux besoins de chaque utilisateur, garantissant une expérience équitable et compréhensible pour tous.

Qui peut faire un audit d’accessibilité ?

L’audit d’accessibilité fait partie intégrante du respect des principes d’amélioration de l’accessibilité pour les utilisateurs des services de communication en ligne. L’organisme lui-même peut réaliser cela, dans un processus appelé autoévaluation, ou un consultant externe peut le faire. Notre agence web spécialisée peut réaliser votre audit, il est alors possible de réaliser trois types d’audits :

  • L’audit flash 25 : Basé sur les 25 critères les plus essentiels du RGAA 4, idéal pour les sites vitrine et institutionnel.

  • L’audit flash 50 : Basé sur la moitié des critères du RGAA 4, notamment d’usage pour les sites e-commerce.

  • L’audit complet : Basé sur les 106 critères du RGAA 4, c’est le seul audit ayant une valeur légale avec un score associé.

Cet audit vise à évaluer si le site respecte les conditions d’accessibilité définies par le cadre réglementaire.

Principe de représentativité de l’échantillon

Illustration de trois personnes autour d'un homme réalise un audit de site accessible avec des étoiles de notation.

Il est important de noter que cet audit doit être fiable et représentatif. Il incombe donc à l’organisme de s’assurer de la fiabilité de l’évaluation, que ce soit par formation interne, audit croisé ou recours à un prestataire externe.

Du point de vue de sa représentativité, l’audit doit couvrir un échantillon représentatif des pages du site. La sélection des pages à auditer devrait tenir compte en particulier du nombre de visiteurs par page ou des différentes fonctionnalités proposées.

L’échantillon sur lequel est réalisé l’audit doit inclure plusieurs types de pages, la page d’accueil, page contact, page mentions légales, page accessibilité, plan du site, page d’aide, ainsi que la page d’authentification. Il peut également inclure des pages spécifiques pour chaque type de prestation fourni, des documents téléchargeables, des pages ayant des contenus différents, et des pages tirées au sort pour garantir l’objectivité du processus.

Environnement de test

En plus, l’audit d’accessibilité web associe certains de ses critères à la technologie, incluant les tests sur les technologies d’assistance, les navigateurs et les systèmes d’exploitation. C’est ce qu’on appelle l’environnement de test.

Il est nécessaire de contrôler chaque page de l’échantillon selon les conditions spécifiques qui s’appliquent à elle. Vous devez donc vérifier la validation de chaque critère et, le cas échéant, expliquer clairement les raisons pour lesquelles certains ne sont pas applicables.

Taux de conformité à la norme

Ce taux permet de mesurer les progrès du site en matière de régularité aux normes d’accessibilité. La validation des critères sert de base au calcul, donnant ainsi un aperçu des changements nécessaires.

Comment se former à l’accessibilité web ?

En vue de se former à ce sujet, diverses options s’offrent à vous, allant des formations sur internet aux ateliers pratiques. Ces formations sont conçues pour transmettre des compétences essentielles en matière d’accessibilité numérique, en mettant l’accent sur son intégration dans la conception.

Formations en accessibilité numérique

Il existe de nombreuses formations qui axent leur travail sur l’accessibilité numérique. En plus des inscriptions ouvertes, la plupart des formations sont également disponibles en replay. Ces formations touchent donc à divers aspects.

  • Atelier sur la pratique de l’accessibilité numérique : Cet atelier est destiné à la mettre en œuvre  tout au long du cycle de vie d’un projet numérique.

  • Formation sur la création de PDF accessibles : Vous apprendrez à créer des documents PDF accessibles aux personnes handicapées, avec les logiciels bureautiques courants ou à l’aide de vos propres systèmes de génération de PDF.

  • Atelier sur la vérification de l’accessibilité : Ici, vous découvrirez comment contrôler l’accessibilité des interfaces comme premier pas vers l’audit de conformité.

Comprendre la nécessité de la mise en place de l’accessibilité web nécessite un investissement long mais les bénéfices que vous en retirez valent cet investissement. Que vous soyez un développeur web cherchant à améliorer vos compétences, un chef de projet cherchant à rendre vos services web plus accessibles ou simplement quelqu’un qui s’intéresse à la conception accessible, approfondir le sujet du RGAA est important et permet de mieux anticiper les besoins de vos utilisateurs.

Pour mieux connaître l’accessibilité

Quels sont les 4 principes de l’accessibilité ?


Les 4 principes de l’accessibilité web sont: perceptibilité (les infos doivent être présentées de manière à être saisies par les utilisateurs), utilisabilité (les composants des interfaces et la navigation doivent être opérationnels), compréhensibilité (l’information et l’utilisation doivent être intelligibles), et robustesse (le contenu doit pouvoir être interprété de manière fiable par une large gamme d’utilisateurs et de technologies d’assistance).

Qui est concerné par le RGAA ?


Le RGAA s’applique principalement aux services en ligne des organismes publics français, ce qui inclut les sites internet, intranet et extranet, les applications mobiles et le mobilier urbain numérique. Il vise à rendre ces services accessibles à toutes les personnes, y compris celles en situation de handicap.

Quels sont les 2 référentiels à suivre Niveau accessibilité des sites web ?


Les deux référentiels clés pour l’accessibilité des sites web sont le RGAA, qui aligne la France sur les WCAG 2.0, et l’UWEM, une méthode européenne pour évaluer la conformité aux WCAG 1.0.

Quelles sont les règles de l’accessibilité numérique ?


1) Facilitez la navigation sur votre site, 2) Utilisez une police lisible et ajustez la taille du texte, 3) Fournissez des textes alternatifs pour les images, 4) Incluez des sous-titres et transcriptions pour les contenus audiovisuels, 5) Privilégiez un design épuré et accessible.

Illustration d'un ordinateur entouré d'options autour du logiciel CRM.

Logiciel CRM : 10 avantages et inconvénients à en avoir un en entreprise

Pour élaborer une stratégie commerciale qui marche, les entreprises doivent pouvoir s’adresser à leur clientèle de façon personnalisée. Pour les aider dans cette tâche complexe, le logiciel CRM est un allié dans la gestion de la relation client. Reste à savoir si cet outil est pertinent pour toutes les entreprises. Voyons alors les 10 avantages et inconvénients d’un CRM en entreprise.

Qu’est-ce qu’un CRM ?

Un CRM (ou Customer Relationship Management) est un logiciel de gestion de la relation client. Il permet aux entreprises de stocker de l’information, comme les coordonnées, les historiques d’achat ou les références, pour ensuite mieux gérer et personnaliser leurs interactions avec leur clientèle.

Le CRM est un outil de gestion de contacts qui s’adapte aussi bien aux petites entreprises qu’aux grands groupes. Les 3 objectifs sont alors toujours les mêmes :

  • Mettre en place une stratégie marketing offensive ;
  • Assurer l’automatisation des ventes ;
  • Assurer un service après-vente et une expérience client qualitatifs, pour fidéliser les clients.

Bon à savoir : il existe des CRM génériques, qui proposent des fonctionnalités adaptables à toutes les entreprises (Zoho, Hubspot, Salesforce, Axonaut…), mais vous pouvez aussi choisir un CRM spécifique à votre activité (Experience Hôtel pour l’hôtel-restauration, TalentLyft pour le recrutement…).

Les avantages et inconvénients d’avoir un CRM en entreprise

L’utilisation d’un CRM n’est pas du tout une obligation pour les entreprises. Avant de se lancer avec cet outil de gestion, il est donc important de savoir s’il correspond à vos besoins, en tenant compte des avantages et des inconvénients d’un CRM.

Les avantages du CRM en entreprise

Commençons par faire le tour de ce qu’un CRM peut apporter à une entreprise, que ce soit une start-up, une PME, ou un grand groupe.

L’amélioration de la satisfaction client grâce à une meilleure connaissance du client

Illustration de l'amélioration de la satisfaction client grâce au logiciel CRM avec des personnages et des étoiles.

En utilisant un logiciel de gestion de relation client (CRM) comme HubSpot ou Sellsy, vous pouvez personnaliser la communication avec vos clients, un élément clé du marketing d’entreprise. En effet, en fonction des informations recueillies pour chaque contact, notamment l’historique d’achat, vous allez pouvoir promouvoir le produit ou le service le plus adapté et pertinent.

Cette opportunité est possible grâce à la segmentation de vente, une fonctionnalité disponible sur la plupart des CRM. Le logiciel est alors capable de trier les informations de vos clients, prospects et leads, en fonction de critères précis (âge, achats passés, sexe…), afin de vous permettre de cibler et personnaliser au mieux votre communication.

La fidélisation du client

En assurant une bonne expérience client, personnalisée et qualitative grâce à un logiciel de gestion comme un CRM, les consommateurs retiennent une image positive de leur parcours d’achat au sein de l’entreprise et se sentent écoutés par la marque. Ils renouvellent alors plus volontiers l’expérience et deviennent des clients fidèles, un aspect crucial du marketing.

La fidélisation de la clientèle est l’un des objectifs majeurs de toutes les entreprises qui investissent dans un CRM.

L’augmentation des ventes

Avec la data stockée dans le CRM, vous pouvez personnaliser vos communications marketing,  mais aussi identifier plus facilement des opportunités de vente pour votre entreprise.

Vous pouvez remarquer, par exemple, qu’un produit se vend mieux certains mois de l’année, grâce à l’analyse des données de contacts dans le CRM. Ceci peut vous permettre de cibler vos offres promotionnelles et/ou vos campagnes publicitaires, et ainsi augmenter les ventes, optimisant ainsi votre stratégie de marketing et de gestion d’entreprise.

Une meilleure coordination des équipes commerciales

Grâce au CRM, un logiciel essentiel pour les entreprises, les différents collaborateurs d’une équipe commerciale peuvent se coordonner et partager leurs informations sur les contacts clients.

Cela est crucial pour assurer une satisfaction constante du client, même en cas d’absence du référent principal. Par ailleurs, le CRM permet d’éviter les confusions, ou encore de refaire, par mégarde, plusieurs fois les mêmes tâches.

Ces logiciels sont donc aussi envisagés comme une solution pour gagner en temps et en productivité au sein de l’entreprise.

Suivi et analyse des performances commerciales pour une prise de décision stratégique

L’une des fonctionnalités les plus intéressantes des solutions CRM reste le reporting. Les équipes commerciales peuvent ainsi générer et analyser les rapports quotidiens, hebdomadaires, mensuels ou annuels des actions commerciales menées, et ainsi avoir une idée précise de l’impact de chacune d’elles.

Les collaborateurs peuvent alors s’appuyer sur les résultats affichés sur le tableau de bord pour modifier leur processus de vente, corriger leurs erreurs, ou imaginer de nouvelles campagnes, notamment pour l’e-commerce, plus performantes.

Les inconvénients des solutions de gestion de relation client en entreprise

Un logiciel CRM reste facultatif, et pour certaines entreprises, les inconvénients prennent le pas sur les avantages.

Le coût élevé de mise en place et de maintenance

Les outils de CRM peuvent avoir un prix élevé, et cette dépense peut parfois être difficile à envisager pour une petite entreprise. L’investissement n’est d’ailleurs intéressant que si vous tirez pleinement parti de toutes les fonctionnalités du CRM.

Vous devez alors calculer à l’avance, et sur le long terme, votre budget et la rentabilité d’un tel investissement.

La complexité de la mise en place

Illustration du coût et de la maintenance d'un logiciel CRM avec une calculatrice et de l'argent à côté.

Mettre en place un CRM n’est pas si simple, et cela nécessite des compétences techniques que les collaborateurs d’une entreprise n’ont pas forcément.

Par ailleurs, il faut également penser à former les futurs utilisateurs. En effet, même les solutions les plus simples demandent un certain temps d’adaptation, et une formation initiale. D’ailleurs, le coût de la formation par un prestataire externe est également à prendre en compte dans le prix du CRM.

Le recours à des prestataires externes est souvent recommandé, car ces professionnels maîtrisent le sujet à la perfection, et ils sauront aussi amadouer les membres du personnel les plus réticents au changement et à la nouveauté.

Risque de dépendance technologique et de perte de contact humain

Comme tout outil numérique, un CRM peut créer une certaine dépendance pour l’entreprise dans sa gestion et son marketing. À la moindre panne technique, l’activité de l’entreprise peut tomber au point mort, ou du moins grandement ralentir. Il est donc crucial de garder en tête cette vulnérabilité avant de s’engager, et de choisir une plateforme CRM performante et sécurisée.

Par ailleurs, cette transition vers une gestion numérique des relations client peut aussi déshumaniser le processus de vente, ce qui peut être contraire aux valeurs de l’entreprise, ou ne pas plaire à la clientèle.

La mise à jour (trop) régulière du CRM

Le CRM doit régulièrement être mis à jour, afin qu’il reste utile et fonctionnel. Si cela peut sembler anodin, la tâche peut s’avérer compliquée, ou en tout cas contraignante, car les mises à jour sont très fréquentes (toutes les semaines).

Une surcharge d’informations et un manque de pertinence des données collectées

La base de données d’un CRM ne peut être utile que si les informations collectées sont pertinentes et correctes. Cela demande alors une vigilance particulière au moment de l’enregistrement des données client, mais il faut également veiller à mettre à jour les renseignements, car les informations erronées ou obsolètes compromettent l’efficacité du CRM.

Logiciels CRM : 5 critères pour bien choisir

En matière d’outils CRM, l’offre commerciale est importante, et il est parfois difficile de faire un choix. Pour définir quels sont les meilleurs logiciels CRM pour votre entreprise, vous devez alors prendre en compte quelques critères.

Votre budget alloué au CRM

Les prix des CRM peuvent aller du simple au double, alors avant de rentrer dans les détails des fonctionnalités de chaque offre, mieux vaut d’abord établir votre budget, afin de cibler votre recherche. Il ne suffit pas de s’arrêter au prix (abonnement mensuel ou achat unique), et d’autres dépenses sont à prévoir, qui peuvent être considérées comme des coûts cachés :

  • Le coût des licences pour le cloud ;
  • Les frais de formation des utilisateurs ;
  • Les frais de maintenance ;
  • Les frais d’installation ;
  • Le coût de l’hébergement et des modules…

Bon à savoir : de nombreuses offres proposent d’essayer gratuitement leur solution pendant quelques jours ou semaines. Cette version gratuite peut vous permettre de vous faire un avis sur chaque support avant de faire votre choix.

Vos objectifs à atteindre

Illustration d'une cible avec trois personnes devant.

Pour choisir un CRM, vous devez aussi pouvoir définir précisément ce que vous attendez de lui, et des résultats que vous espérez. Vos objectifs peuvent porter sur :

  • L’automatisation des ventes, pour augmenter le chiffre d’affaires ;
  • Le reporting, pour une meilleure personnalisation de vos campagnes marketing ;
  • Une meilleure gestion de l’équipe commerciale ;
  • Une communication plus fluide entre les professionnels…

La compatibilité avec vos applications tierces

De manière générale, la mise en place d’un CRM n’est pas censée remanier la totalité de votre organisation. La solution doit pouvoir s’intégrer à vos outils déjà en place. Il vous faut alors vérifier la compatibilité du logiciel CRM avec vos applications habituelles et les outils digitaux dont sont équipés vos collaborateurs, que ce soit la messagerie, le système d’exploitation (Android ou iOS)…

Les différentes formes de logiciels CRM

Selon vos attentes et votre budget, deux types de CRM sont disponibles pour les entreprises.

  • Le CRM internalisé : il s’agit ici d’acheter la licence pour pouvoir utiliser le logiciel, puis l’installer sur le serveur et sur chaque poste de travail. Le gros avantage, c’est que l’accès est possible à tout moment, et sans connexion Internet, et les données sont enregistrées sur le disque dur local de votre serveur. En revanche, le logiciel n’est disponible que sur les postes qui ont profité de l’installation ;

  • Le CRM externalisé : le logiciel CRM est disponible en ligne (SaaS), et ne nécessite aucune installation sur place. Cette solution a l’avantage d’être plus économique, basée sur un forfait mensuel, et les données sont enregistrées sur le cloud. Ces logiciels sont alors accessibles partout, mais il faut impérativement une connexion internet.

L’implication de l’utilisateur

Le choix de votre CRM doit également tenir compte des personnes qui vont l’utiliser au quotidien. Vous devez alors évaluer l’implication et la motivation de vos équipes, pour définir la complexité du logiciel.

Une équipe réticente au changement d’habitude doit être prise en compte différemment qu’une équipe jeune et tournée vers l’avenir. L’interface doit alors être plus ou moins simple et intuitive en fonction des profils des commerciaux, du service client ou du service marketing. Il est également judicieux de ne pas s’encombrer avec des fonctionnalités superflues, afin de faciliter la prise en main des collaborateurs.

L’utilisation d’un CRM peut être très bénéfique pour des entreprises qui souhaitent améliorer leur expérience client, fidéliser leur clientèle, et augmenter leurs ventes. En revanche, il est important d’avoir une réflexion sérieuse avant de s’engager sur un tel outil, afin de s’assurer que l’investissement sera rentable et judicieusement exploité.

Toutes les informations pour comprendre le logiciel CRM

C’est quoi un logiciel CRM ?


Un logiciel CRM est un outil qui aide les entreprises à gérer et analyser les interactions avec leurs clients, tout au long de leur relation. Il centralise les données clients, facilite les ventes, le marketing et le service client, afin d’améliorer la satisfaction et la fidélisation.

Quels sont les logiciels de CRM ?


Parmi les logiciels de CRM les mieux cotés, vous trouverez Salesforce Sales Cloud avec une note de 4,4. Mailchimp et HubSpot CRM sont également bien évalués, tous deux avec des notes de 4,5. Zoho CRM affiche une note de 4,3, tandis que Dynamics 365 a une note de 4,4. Ces solutions sont plébiscitées pour leur efficacité et leur facilité d’utilisation.

Quel est le meilleur CRM ?


Le meilleur CRM en 2024 dépend des besoins spécifiques de votre entreprise. Des solutions telles que Salesforce, HubSpot, et Zoho CRM figurent souvent parmi les meilleures options, offrant une variété de fonctionnalités pour la gestion de la relation client, l’automatisation du marketing et l’analyse des ventes.

Illustration d'une personne et d'un robot qui tiennent le logo de ChatGPT

ChatGPT : Comment bien utiliser l’IA conversationnelle en agence ou entreprise ?

À moins de vivre au fond d’une grotte, déconnecté du monde réel, personne n’a pu passer à côté de la sortie de ChatGPT. Cet agent conversationnel, utilisant l’intelligence artificielle, a fait le buzz à la fin de l’année 2022, et continue de susciter l’intérêt de tous. Et si beaucoup de particuliers tentent l’expérience rigolote de parler avec un robot en posant des questions plus ou moins sérieuses, les entreprises doivent y voir une opportunité fabuleuse de développer leur business. Voyons alors en détail ce qu’est ChatGPT, et comment l’utiliser en agence web et en entreprise.

Qui a crée ChatGPT ?

ChatGPT est un agent conversationnel nouvelle génération qui utilise l’intelligence artificielle (IA) et le deep learning. C’est un modèle qu’on qualifie de « pré-entraîné », c’est-à-dire qu’il se nourrit d’un corpus de textes qui est issu à 60 % de la collecte d’informations disponibles sur Internet, mais aussi de contenus issus de Wikipédia.

Cet outil a été créé par OpenAI, une entreprise pionnière en matière de machine learning, que ce soit pour la génération de textes, avec ChatGPT, mais aussi pour la génération d’images, avec Dall-E.

Pour la petite histoire, l’entreprise OpenAI a été fondée en 2015 par un ensemble d’experts en intelligence artificielle, mais aussi par Elon Musk. Celui-ci a quitté la société en 2018, à la suite d’un conflit avec les autres fondateur.

Depuis 2019, OpenAI est essentiellement supporté par Microsoft, qui a d’abord injecté 1 milliard d’euros dans la structure, avant de rajouter 10 milliards d’euros en 2023, afin de s’assurer de garder la mainmise sur la nouvelle valeur montant de la tech aux USA.

L’historique d’OpenAI en matière d’intelligence artificielle

Image générée par une IA montrant un homme sur son ordinateur utilisant ChatGPT
Toutes les photos de cet article sont générées par l’IA Midjourney !

Avant que ne naisse ChatGPT, OpenAI a commencé par créer plusieurs itérations de son modèle génératif de texte : GPT, puis GPT-2 et GPT-3, avec plusieurs Codex (modèles) de plus en plus avancés : Babbage, Marie, Curie, et enfin et surtout DaVinci ont progressivement marqué les progrès.

Depuis l’origine, ces IA sont utilisées à travers des Prompts. Un prompt est une consigne, plus ou moins développée et complexe, qui est transmise et décodée par l’IA afin de comprendre votre objectif, le travail attendu et le format du résultat attendu.

C’est GPT-3, lancé à l’été 2022, qui a marqué la bascule vers la démocratisation de l’utilisation de l’intelligence artificielle. GPT-3 propose alors un modèle de langage entraîné avec plus de 175 milliards de textes issus de toutes les langues du monde, et un résultat génératif d’une qualité jamais atteinte.

Un modèle en évolution

ChatGPT est donc l’extension de GPT-3, en version chat (on parle alors du modèle GPT3.5, ou GPT Turbo). Là où l’utilisation de GPT-3 via son Playground ou son API ne permettait qu’un échange unique en format aller-retour, ChatGPT parvient à instaurer un système d’échange entre l’intelligence artificielle et l’internaute, comme une messagerie instantanée. Il facilite ainsi la notion de Fine Tuning (apprentissage), et le formatage de la réponse en plusieurs étapes, et constitue surtout une formidable d’entrée pour le grand public dans le monde des Intelligences artificielles génératives.

Depuis Mars 2023, ChatGPT diffuse lentement des accès à ses utilisateurs Plus (accès payant de 20$/mois, garantissant un accès sans coupure et rapide) le modèle GPT4. Plus lent, il est surtout encore plus impressionnant dans la pertinence de ses réponses et sa capacité à raisonner de façon fine. Son utilisation est toutefois cantonnée à ce jour à 25 messages par tranches de 3 heures, le temps que les serveurs d’OpenAI soit adaptés à son gargantuesque corpus de 100 Trillions de contenus !

Au global, notez par ailleurs que ChatGPT accepte jusqu’à 900 à 1000 messages par tranche de 24H pour un compte utilisateur payant, avant de vous limiter l’accès.

Apprenez en plus sur ChatGPT avec notre webinar dédié !

Points forts et points faibles de ChatGPT

Même si l’outil a clairement fait ses preuves, il n’en reste pas moins imparfait à ce jour, l’IA générative restant encore un outil relativement neuf et non maîtrisé à 100%… Y compris par ses créateurs ! Lors de vos premières expériences avec l’agent conversationnel d’OpenAI, vous devriez constater le profil de forces/faiblesses suivant :

Les points forts de ChatGPT

Commençons par mettre en avant les gros avantages de chatGPT, qui justifient grandement le succès qu’il rencontre aujourd’hui.

La qualité des réponses

Le gros point fort de chatGPT est incontestablement la pertinence, et la qualité bluffante des réponses que l’on peut obtenir sans être expert en IA, et ce, sur un très large panel de questions. C’est d’ailleurs ce qui a contribué au succès de ChatGPT à sa sortie, le 19 novembre 2022.

Bien souvent, on juge d’ailleurs que la qualité des réponses est bien supérieure à ce que peuvent proposer les moteurs de recherche traditionnels. Cela s’explique par le fait que la réponse est vraiment dictée et générée en fonction de vos besoins très spécifiques, et non pas en fonction des recherches les plus fréquentes sur Google.

Autre point crucial : avant ChatGPT, l’utilisation de GPT-3 via le playground impliquait la rédaction d’un prompt long et complexe afin d’obtenir un résultat satisfaisant. Aujourd’hui, ChatGPT facilite l’accès à des résultats avancés via l’IA.

L’évolutivité des réponses

L’autre gros point fort de ChatGPT, c’est sa capacité à progresser non seulement durant un échange en 1 VS 1, mais aussi au niveau global, d’un jour à l’autre. Chez Lemon Interactive, nous utilisons ChatGPT depuis le premier jour, et les innombrables transformations que l’outil a connu depuis l’automne 2022 ont déjà complètement changé son mode d’utilisation.

Pour une même question, la réponse est bien plus qualitative aujourd’hui qu’elle ne l’était au 19 novembre 2022, ou même la semaine dernière. Grâce au machine learning, la progression est permanente et permet d’avoir une qualité difficilement contestable.

L’automatisation

Image d'un robot comme ChatGPT écrivant sur un ordinateur
Une IA qui génère une image d’un robot, une IA dans une IA ?

Pour de nombreuses applications, que nous décrirons un peu plus loin, ChatGPT est un outil qui permet de gagner un temps considérable, que ce soit pour des choses que vous savez faire, mais qui étaient trop chronophages, ou pour des choses que vous ne saviez pas faire et qui vous demandez de faire appel à des compétences tierces.

Aujourd’hui, de nombreuses tâches peuvent être déléguées à ChatGPT, permettant à l’humain de se consacrer davantage aux tâches où il peut apporter une véritable valeur ajoutée.

Les faiblesses de chatGPT

Bien que les forces de chatGPT soient révolutionnaires et suscitent le buzz, on doit reconnaître quelques faiblesses à cet agent conversationnel.

Une fiabilité aléatoire

ChatGPT a parfois tendance à vouloir inventer les informations qu’il n’a pas. Vous pouvez donc vous retrouver avec une réponse à un sujet qui semble très assurée, alors qu’elle est en réalité erronée.

En effet, l’outil cherche à servir l’humain au mieux, et si les consignes ne sont pas précises, le résultat sera de qualité équivalente. Il faut quand même noter que cette faiblesse tend à se gommer jour après jour, mais elle reste bien présente aujourd’hui. Il existe toutefois des consignes à insérer dans un prompt qui permettent de limiter ce risque… sans toutefois complètement l’éradiquer.

Les réponses limitées

Aux yeux des équipes de Lemon Interactive, la plus grande faiblesse de chatGPT est la limitation des réponses. Chaque réponse ne fait jamais plus de 400 à 500 mots, ce qui peut poser deux problèmes :

  • Si vous ciblez ou segmentez mal la question, la qualité de la réponse sera dégradée. Ainsi, si vous posez une question qui nécessite une réponse de 1 000 mots, l’outil va condenser l’information et n’aborder qu’en surface la problématique ;

  • Pour éviter d’avoir une réponse trop évasive, il est nécessaire de poser votre question en plusieurs fois, pour avoir la totalité de la réponse. Celle-ci est donc morcelée, ce qui peut compliquer l’exploitation des données.

Pour bien exploiter ChatGPT, il faut posséder une véritable science du prompt, et ne pas hésiter à fournir une consigne la plus précise possible pour avoir un retour d’informations le plus complet. Certains experts en ChatGPT n’hésitent pas à faire des consignes de plusieurs dizaines de lignes, pour avoir une qualité de réponse optimale.

Comment bien rédiger un prompt sur chatGPT ?

Pour bien rédiger un prompt dans le chatbot de chatGPT, il y a beaucoup d’astuces à retenir, mais certaines sont essentielles.

Avoir un questionnement progressif avec l’outil …

Le gros avantage de l’agent conversationnel chatGPT, c’est que vous pouvez avoir de nombreux échanges avec lui, pour enrichir ses réponses. Il ne faut donc pas hésiter à avoir des échanges et un questionnement étape par étape, sans forcément vouloir poser directement votre question. Plus vous enrichirez la conversation d’informations liées au sujet de votre attention, plus vous l’aiderez à cibler la réponse finale.

Pour avoir une réponse bien détaillée de la part de chatGPT, il est donc essentiel de décliner la conversation en plusieurs étapes. Chacune d’elles aura pour but de préciser et affiner le résultat.

… Ou utiliser les mega prompts !

Vous voulez formater votre réponse un seul prompt ? C’est possible également grâce aux Mega prompts ! Plus complexes à mettre en place, ils vous permettent toutefois de limiter les aller-retour avec l’IA et d’obtenir directement une réponse utilisable par un professionnel.

Chaque Mega Prompt est spécifique à un besoin en texte ou en information, mais leur structure globale varie assez peu. Vous aurez besoin d’inclure dans vos consignes ces 5 informations clés :

  • Tâche : La mission que vous allez lui donner ;

  • Persona : Pour qui ChatGPT travaille-t-il, quelles sont ses spécificités ?

  • Exemple : Des textes correspondants à vos attentes et dont ChatGPT doit s’inspirer pour formatter sa propre réponse ;

  • Contraintes : Les interdits dans votre mission (exemple : ne pas parler d’un sujet, interdire certains vocabulaires…) ;

  • L’objectif

Pensez à être le plus clair possible dans votre consigne, sans ambiguïté, pour un résultat plus précis et une réponse complète !

Copier/coller des informations en lien avec votre sujet

Il est toujours intéressant de copier et coller dans la discussion avec chatGPT des informations ou des mots-clés en lien avec le sujet dont vous souhaitez parler. En effet, cette pratique permet de donner le cœur de l’information que vous attendez, et de lui donner du contexte autour de votre requête, afin d’affiner sa réponse et la rendre plus technique.

Styliser votre réponse

Photo d'une femme devant 3 écrans d'ordinateur posés sur un bureau, généré par une IA comme ChatGPT
Le réalisme de certaines photos peut être impressionnant.

Si vous visez de la génération de texte, vous avez la possibilité d’agir sur énormément de paramètres. Certains sont très évidents, comme lui demander d’adopter un ton particulier (professionnel, chaleureux, jeune…). Mais d’autres paramètres sont aussi intéressants pour éviter d’avoir un contenu trop générique, comme lui demander d’être créatif, d’avoir un ton lyrique ou poétique, de parler comme un président de la République ou comme un enfant de 5 ans… La seule limite est votre imagination.

L’idée est de lui faire adopter un persona. Et cela peut être judicieux pour créer un contenu destiné à attirer votre client idéal, car chatGPT adoptera son langage et son comportement. N’hésitez donc pas à cadrer la discussion en précisant directement à l’outil le persona qu’il est censé être pour vous répondre.

Par exemple, pour une question sur la loi française, vous pourriez commencer vos échanges par : « Tu as une expérience de 20 ans dans le domaine de la législation française, et tu es avocat. » Puis enchaîner sur votre question.

Préciser la mission attendue à chatGPT

Pour avoir une réponse la plus pointue possible, vous devez clairement annoncer à l’outil ce que vous attendez de lui. Si vous lui demandez de rédiger un article de 1 000 mots, sans donner de détails, ni de sujet, il ne saura pas répondre, ou sera trop évasif.

Et paradoxalement, il faut quand même lui laisser une certaine liberté. Ainsi, il est inutile de lui dire combien de mots il doit rédiger. L’intelligence artificielle saura décider seule du nombre de mots dont elle a besoin pour faire le tour du sujet demandé.

N’hésitez pas aussi à lui demander de mettre en forme votre texte, et préciser si vous voulez des mots en gras, insérer une introduction et une conclusion, des titres et des sous-titres…

Donner un exemple à l’agent conversationnel

Si vous avez de gros volumes de textes à produire, et que vous devez, par exemple, rédiger des définitions de termes techniques en lien avec votre activité, vous pouvez parfaitement lui donner un exemple de texte déjà rédigé en amont. Ainsi, chatGPT suivra la méthodologie que vous avez employé pour la première définition, et saura générer les suivantes en s’adaptant à vos exigences et à votre style.

Les applications de ChatGPT en agence web et en entreprise

On imagine aisément que l’arrivée de chatGPT est une bénédiction, à bien des niveaux, pour les professionnels. Plusieurs utilisations sont alors possibles.

ChatGPT en agence web

Photo sombre d'un homme devant 3 écrans d'ordinateur
De jour comme de nuit, l’IA peut tout générer.

Chez Lemon Interactive, l’utilisation de chatGPT est multiple. Les points principaux sur lesquels on l’utilise sont :

  • La génération de bases de contenus, qu’on retravaille ensuite pour apporter la touche personnelle du client ;

  • La traduction de contenu. Bien que la limitation à 300 mots bride cette fonctionnalité et morcèle le texte, la traduction est bien meilleure que celle de Google Translate, et ce dans toutes les langues du monde ;

  • La génération de textes courts, de définitions, de lexiques…

Mais chatGPT ne s’arrête pas là, et les agences web peuvent aussi s’en servir pour générer des expressions régulières, ou regex, que l’on peut utiliser dans des applications de développement, par exemple.

L’utilisation de chatGPT pour une agence SEO est aussi fréquente. Vous pouvez, par exemple :

  • Définir des règles pour analyser la qualité d’un texte en SEO ;

  • Soumettre un texte et lui demander s’il est bien optimisé ;

  • Demander de générer des templates de données structurées ;

  • Donner des listes d’extensions d’annonces sur Google Ads, et lui demander d’en générer de nouvelles…

Attention !

Si chatGPT peut être un excellent outil pour vous guider dans votre création de contenu, il n’est pas conseillé du tout de copier/coller les textes qu’il génère sur votre site web ou votre blog. En effet, vous n’êtes pas à l’abri du duplicate content, car beaucoup de monde utilise l’outil, et surtout, les robots de Google savent repérer les contenus générés par IA et les pénalisent. Mieux vaut vous appuyer sur ses contenus pour rédiger votre propre texte, avec votre touche personnelle et vos propres mots.

ChatGPT en entreprise

En entreprise, les applications sont assez similaires qu’en agence, mais vous pouvez aussi envisager d’autres manières d’utiliser chatGPT. Il est possible, par exemple :

  • De lui demander une analyse SWOT pour un projet, afin de définir ses menaces, ses faiblesses, ses forces et ses opportunités, et ainsi affiner votre étude de marché et mieux définir les objectifs à fixer ;

  • De lui demander de sortir des formules Excel ou Google Sheets, pour gagner du temps et appliquer des règles de fonctionnement avancées.

Il existe bien d’autres possibilités d’utilisation de chatGPT, la seule limite est vraiment l’imagination.

Quel sera le futur de chatGPT ?

Image d'un robot massif surfant sur Internet depuis un ordinateur portable, représentation physique de chatGPT
Parfois, l’IA a un peu trop d’imagination…

Depuis mars 2023, chatGPT a lancé son API, ce qui ouvre le champ des possibles, en termes de développement de solutions basées sur l’IA.

Bon nombre de solutions fleurissent actuellement sur le marché du digital, que ce soit dans le domaine de la traduction, du Chatbot…

A date, le gros sujet d’actualité pour ChatGPT se nomme Auto-GPT. Développé par l’équipe de développeurs de Significant Gravitas, Auto-GPT se base sur le modèle GPT4 de ChatGPT. Son principe en quelques mots : transformer ChatGPT en intelligence artificielle autonome, capable d’accomplir une liste tâche à partir d’un simple besoin que vous lui auriez soumis au préalable ! La technologie est encore assez artisanale et à ses balbutiements, mais propose déjà des résultats incroyablement prometteurs pour l’avenir.

L’IA dans le digital : S’adapter ou disparaître

Nous n’en somms encore qu’aux prémices de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les métiers du digital. Ce qui est sûr, c’est que cela représente un bouleversement similaire à celui de l’arrivée d’Internet. Lemon Interactive recommande alors vivement de sauter dans le train dès maintenant, pour ne pas se laisser déborder par la vague, et profiter pleinement de toute la puissance de chatGPT. C’est encore plus vrai qu’à l’avenir, il n’existera pas de business sans IA, alors autant l’adopter dès maintenant.

Pourquoi le Product Owner est essentiel en projet agile ?

Aujourd’hui répandue et plébiscitée dans les entreprises, la méthode agile est avant tout un concept tendant vers une pleine communication des projets. Le Product Owner est l’une des pièces maîtresses de la gestion de ces mêmes projets. Pour comprendre l’importance de son rôle en projet agile, tentons ensemble de découvrir les facettes de ce métier au cœur des travaux digitaux actuels.

Le profil et rôle d’un Product Owner

Concrètement, qu’est-ce qu’un Product Owner (PO) ? C’est un véritable chef d’orchestre qui va réceptionner le besoin du client, l’interpréter et l’expliquer à l’équipe technique. Il est le garant du cahier des charges et priorise les besoins et fonctionnalités. Le Product Owner est l’intermédiaire qui fait le lien entre les deux parties prenantes d’un projet. Il analyse, il priorise et il formalise. 

Le Product Owner définit la vision d’un produit et les attentes de la cible. Il doit comprendre le besoin métier et réaliser la roadmap produit, c’est-à-dire la feuille de route qui permettra à son équipe de planifier les différentes étapes de sa conception. L’équipe projet travaille sur un système modulable qui favorise le dialogue et la transparence.

Quel est le profil d’un Product Owner ? Son parcours peut être très diversifié. Le plus souvent, il possède un diplôme d’ingénieur ou de commerce. Au-delà de ses compétences techniques, c’est surtout son appétence pour le digital et la conduite d’un projet qui le caractérisent. Il prend des décisions et doit avoir des qualités relationnelles.

Les principes de la méthode agile et son backlog

La méthode agile, cela vous parle ? Elle possède quatre axes principaux :

  • Les individus et leurs interactions,
  • les logiciels opérationnels,
  • une collaboration avec le client,
  • et une adaptation au changement.

Elle comprend différents concepts comme ceux de Scrum ou Kanban, pour citer les plus utilisés. Le projet agile permet au client de voir son avancement et d’ajouter de nouvelles fonctionnalités si besoin. 

Le Product Owner organise d’abord une réunion, un “kick-off meeting”, avec le client pour l’aider à définir son besoin. Cet atelier de lancement du projet est l’occasion d’établir les bases d’une relation client solide. Un besoin clairement identifié est l’une des clés du succès d’un projet agile.

« Le Product Owner est aussi là pour rassurer le client en vulgarisant le jargon trop technique qu’il aurait du mal à comprendre ! »

Le Product Owner rédige également les User Stories (US), les descriptions des besoins d’un utilisateur, et leur attribue une valeur métier. Elles constituent le backlog d’un projet et s’assurent de délivrer une valeur à chaque fonctionnalité. Les User Stories permettent d’aligner la vision du Product Owner et des développeurs.

Les livrables peuvent d’ailleurs porter sur la réalisation d’un site web, d’une application ou sur la création d’un nouveau produit/service. C’est en fonction des User Stories que le Product Owner proposera des itérations (une série de sprints). 

Partager les projets grâce aux bons outils

Le Product Owner applique la méthode agile en suivant différentes étapes : la planification du sprint (sélection des éléments prioritaires), la revue de sprint (recueil des feedbacks) et la rétrospective de sprint (axes d’amélioration). Les outils de gestion des tickets (comme Jira et Redmine) permettent d’ailleurs la création de Burn-up/Burn-down Chart, une représentation graphique de l’évolution de la quantité de travail restante pour les développeurs et ce qu’ils pourraient améliorer.

Quand le Product Owner et son équipe terminent un projet, que font-ils ? C’est là que le reporting projet entre en scène ! Grâce à différents outils de reporting, l’équipe projet analyse les fameux KPI, Indicateurs Clés de Performance (via les diagrammes de Gantt ou de Kiviat). L’outil “Net Promoter Score” (NPS) permet de mesurer la satisfaction du client et son degré de fidélisation. 

Au-delà d’une remotivation des troupes, le Product Owner doit réaliser une véritable rétrospective du projet et de son déroulement. Cette étape indispensable permet de présenter une vision claire et globale, d’évaluer le ROI (Retour sur Investissement) et d’optimiser la réalisation des projets à venir. La méthode agile est finalement un outil de partage évolutif qui permet à l’équipe projet de s’adapter et de s’améliorer en continu.

Le Product Owner est la voix du client à chaque étape de développement d’un produit. Il est l’interprète qui fait la liaison entre les développeurs et les attentes techniques du client. Sans lui la méthode agile, basée sur un travail collaboratif et un management participatif, perdrait tout son sens.

Pourquoi une User Story est indispensable en projet agile ?

L’User Story (l’US), littéralement « récit de l’utilisateur », est issue d’un découpage fonctionnel appelé une “epic” (vaste corpus de tâches). Nous vous perdons peut-être déjà, pourtant l’User Story se base sur vous. En analysant le besoin utilisateur, l’US est définie par l’ensemble de l’équipe projet. Elle contient un certain nombre d’éléments ainsi qu’un format donné, expliqués ici en détails avec cet article dédié à cet outil essentiel de la méthode Agile.

Poser les bases et identifier le besoin

Concrètement, qu’est-ce qu’une user story et comment la rédiger ? En méthode agile, une User Story est un texte qui permet de décrire précisément le contenu d’une fonctionnalité, d’un parcours visant au développement d’un site web, d’une application ou de n’importe quelle interface. C’est un récit des caractéristiques techniques découpé en plusieurs parties : le contexte, la valeur, le descriptif et la règle métier/test d’acceptation.

Prenons pour exemple une page de connexion : il faut qu’il y ait des champs (le premier avec un identifiant ou une adresse mail, le deuxième avec un mot-de-passe) puis un lien pour les mots-de-passe oubliés afin que l’utilisateur puisse être redirigé vers la page correspondante. Enfin, lors des tests d’acceptation, on teste plusieurs scénarios pour voir s’ils fonctionnent sur tel ou tel utilisateur.

« C’est un récit des caractéristiques techniques découpé en plusieurs parties : le contexte, la valeur, le descriptif et la règle métier/test d’acceptation« 

Réaliser un sprint & briefer les équipes

La méthodologie agile est avant tout un processus qui permet à l’équipe de gérer un projet en le décomposant en plusieurs étapes. Le besoin client est recueilli par le Product Owner, le chef de projet, responsable de la définition et de la conception d’un produit.

L’objectif : établir les sprints pour résoudre ce besoin et prévoir le développement des solutions techniques. Cette collaboration continue est essentielle pour prendre des décisions efficaces. Lors de différents workshops, le Product Owner et son équipe vont définir les epics, les grandes étapes du parcours utilisateur. Le client reçoit et valide le périmètre du projet (ou scope). Cela pose les actions/résultats qu’on souhaite obtenir et précise la valeur client visée.

Partage d’information & outil collaboratif

L’User Story s’intègre parfaitement aux frameworks agiles comme Kanban et Scrum. Avec Scrum, l’User Story aide énormément à estimer et planifier les sprints. Côté Kanban, elles permettent d’améliorer le travail en cours dans les workflows (représentation d’un ensemble de tâches opérationnelles). La réalisation d’US prend énormément de temps en début de projet, mais on en gagne beaucoup aux niveaux de la recette et du développement.

On ne peut pas parler d’User Story et de méthode agile sans évoquer l’outil le plus utilisé par les équipes : Trello. C’est vraiment l’atout de base du Product Owner (PO) : il permet de retranscrire le périmètre, de suivre et de faire vivre le projet. Il existe plusieurs plugins incontournables pour un projet agile comme Jira et Confluence.

Enjeux de l’User Story : discussion & condition

L’User Story fait partie d’un cycle itératif de conception qui peut débuter des mois avant le sprint. Comme on a pu le voir, ce n’est pas qu’une simple réflexion rédigée à la va-vite sur un post-it. C’est l’un des noyaux d’un projet agile, après un long cycle de réflexions, d’ateliers et d’échanges entre les équipes d’un projet. L’ensemble de ce process apporte de la valeur ajoutée au produit ou service final. Il est possible de rectifier le tir à tout moment sans que le château de cartes ne s’effondre.

Alors, quels sont les enjeux de faire une User Story en projet agile ? Tout d’abord, un gain de temps considérable ! En plus d’accroître la sécurité, cela évite de faire de nombreux retours en arrière à cause d’un besoin qui serait mal compris. L’équipe développement peut ainsi se poser les bonnes questions et retranscrire parfaitement le besoin exprimé.

Finalement, on peut dire que l’User Story initie une conversation avec le client pour comprendre son besoin détaillé. C’est un outil d’intégration qui permet une grande fluidité. À travers la méthode agile, l’User Story est aussi l’une des façons les plus efficaces pour mobiliser une équipe et créer une cohésion. Au quotidien, nos équipes l’utilise dans chacun de ses projets pour avoir le résultat d’une stratégie digitale le plus en adéquation avec le besoins client et celui des utilisateurs.

Réussir son projet web : quels facteurs de succès ?

Projet web : quels points communs dans la réussite ?

Tous les projets ne sont pas voués au succès. Alors que certains ne disposent pas d’un bon démarrage pour connaître le succès ; d’autres projets échouent en raison d’un manque de dynamisme, d’agilité ou de sérieux des parties prenantes.

Néanmoins, il existe un certain nombre de points communs qui fédèrent les projets web qui réussissent. Lemon Interactive vous a préparé un petit tour d’horizon de ces facteurs clés de succès pour un projet web.

Bon démarrage, bon cadrage, bon projet

Comme dans toute construction : un projet sans fondation stable n’a aucune chance d’être pérenne. C’est pourquoi un bon lancement pose d’excellentes bases pour le succès du projet. En effet, la base du projet va déterminer tous les autres éléments qui vont constituer la suite du projet.

Le projet web doit être réfléchi avec rigueur et implication dès le début afin de constituer un cahier des charges pertinent pour la réussite du projet à long terme. Le cahier des charges va servir de document de référence pour tous les acteurs du projet. Besoins, implications, coûts, durées vont être rassemblés au sein de ce document afin d’être utilisé dans chacune des étapes du projet.

C’est pour ces raisons que vous devez être vigilant à la rédaction du cahier des charges et à donner tous les éléments à votre interlocuteur afin d’éviter les mauvaises surprises.

L’agilité pour pivoter dans toutes les étapes

Un bon projet e-commerce ou e-business web doit être agile. Dans le web, tout est très fluide et mouvant : les tendances, les méthodologies, les outils… C’est pour cela que savoir pivoter et changer de direction est fondamental.

Savoir faire preuve d’agilité est essentielle dans un projet web car cela permet, entre autres, d’être capable de revenir en arrière quand c’est nécessaire, de repartir de zéro pour mieux redémarrer, de tout remettre en question

Toutefois, comme tout projet, il est nécessaire d’être organisé : de tenir un planning, un budget… Être agile n’implique pas d’être désorganisé mais tout simplement de savoir être flexible quant aux prévisions établies quand cela s’avère nécessaire.

Le dynamisme pour avancer vite et bien

Etant donné que le web est un secteur qui évolue vite, il est nécessaire d’être dynamique sur n’importe quel projet web. Cela implique d’être réactif aux demandes de chacune des parties prenantes en fournissant des réponses rapides pour que le projet puisse avancer à bon rythme.

En outre, il est nécessaire d’avoir une réelle implication de la part des acteurs du projet. Sans quoi le projet pourrait être rapidement freiné tant la complémentarité de chacun des acteurs est vital au projet. Un site sans :

  • un développeur impliqué : c’est un site sans coquille, sans architecture et qui est serait victime de bugs récurrents,
  • un consultant SEO : c’est un site qui n’est pas visible sur les moteurs de recherche et qui auraient des difficultés à drainer du trafic,
  • un UX Designer : c’est un site qui n’aurait pas une interface ergonome et agréable pour ses utilisateurs,
  • un web designer : c’est un site qui esthétiquement pourrait faire fuir vos visiteurs à peine arrivée sur votre site.

Qualité, confiance et compréhension des acteurs du projet

La réussite du projet web passe forcément par la qualité du prestataire. Si vous avez choisi un prestataire peu coûteux en dépit de sa qualité alors le projet web a plus de risque d’être lui-même en échec. En revanche, si vous avez sélectionné votre prestataire sur des critères d’efficience et de qualification, alors votre projet a plus de chances d’aboutir.

Un autre point de vigilance est caractérisé par la confiance entre les deux prestataires. Chez Lemon Interactive, nous pensons que des relations de confiance dans un projet est une condition sine qua none à sa réussite dans le temps. Un client ne doit pas cacher des aspects essentiels qui pourraient impacter le projet tout comme le prestataire n’a pas intérêt à occulter des dysfonctionnements.

Enfin, la compréhension est essentielle pour avoir une vision unique et réaliste du projet. En effet, non seulement le prestataire doit être en mesure de transmettre les informations techniques et fonctionnelles à son client ; mais le client doit être en mesure d’expliciter ses besoins, de sorte que le prestataire puisse les traduire. Cela passe entre autres par une écoute et une empathie de la part de chacune des deux parties.

Un accompagnement complet et global

Chez Lemon Interactive, nous avons bien conscience que tous ces éléments contribuent au succès d’un projet web. C’est pour cela que nous les avons intégrés à nos valeurs et rythment toutes nos interactions :

  • l’écoute
  • la sincérité
  • l’efficacité
  • le dynamisme

Nous sommes convaincus qu’un accompagnement de A à Z sur la base d’une relation de confiance et de qualité est au cœur de la réussite potentielle de chacun de vos projets.

Discutons de votre projet. Contactez-nous !